publié le 30/12/2012 à 05:00
Le régime local des cultes est dans le collimateur du Conseil constitutionnel. Rien que ça. A peine trois semaines après sa décision mettant à mal les …
publié le 30/12/2012 à 05:00
Le régime local des cultes est dans le collimateur du Conseil constitutionnel. Rien que ça. A peine trois semaines après sa décision mettant à mal les …
Engagement
Hugh R. Boudin ne verse pas dans l’angélisme : “Bien sûr, tous les membres du corps pastoral belge ne furent pas tous des superhéros, qui avec la mitraillette Sten sous le coude attaquaient des détachements allemands au détour d’un bois, profitant de l’obscurité de l’occultation.” C’est vrai que certains pasteurs continuèrent à vaquer fidèlement à leur ministère mais cela ne les empêchait pas de poser des actes de charité et davantage sans appartenir à des mouvements de la résistance.
Il n’empêche qu’à l’instar d’un nombre certain de curés, d’autres allaient mener une double vie – en tout bien tout honneur ! – pour leurs semblables et pour la Belgique. Certains comme le pasteur Jean-Aimé Balty qui avait dû quitter la Belgique poursuivit son action dans une paroisse de l’Aveyron tout en devenant un membre très actif du Bureau central de renseignements et d’action de la France libre En Belgique, de nombreux desservants aidèrent les Juifs à échapper aux griffes nazies. Hugh R. Boudin rappelle ainsi l’héroïsme du pasteur Bertieaux, une figure-clé de l’aide aux enfants juifs. D’autres s’engagèrent aux côtés du Front de l’Indépendance. Si plusieurs se distinguèrent dans le Borinage ou dans la région liégeoise, les poches protestantes en Flandre furent elles aussi des lieux de résistance, dans la droite ligne de ce qu’y avaient développé les Gueux pendant les siècles précédents.
« Nous sommes ici, car les bergers ça existe encore ! », a dit en substance Battitt Laborde, maire de Sare, lors de la cérémonie de signature des faceries. Les six maires signataires ont donc tenu à honorer Esteban Alzuguren et Valentin Endara (de Bera), derniers bergers à signer les laissez-passer douaniers, et Jean-Pierre Tapia (d’Andoitzenborda), dernier représentant garant des bergers de Sare, qui avait succédé à Pierre Fagoaga (de Takoinenborda) et Jacques Dutournier (de Serorainea).
Ils ont été coiffés d’une magnifique « boina » pour marquer l’événement, assis à la table de signature (Mahain Harria).
« Nous sommes ici, car les bergers ça existe encore ! », a dit en substance Battitt Laborde, maire de Sare, lors de la cérémonie de signature des faceries. Les six maires signataires ont donc tenu à honorer Esteban Alzuguren et Valentin Endara (de Bera), derniers bergers à signer les laissez-passer douaniers, et Jean-Pierre Tapia (d’Andoitzenborda), dernier représentant garant des bergers de Sare, qui avait succédé à Pierre Fagoaga (de Takoinenborda) et Jacques Dutournier (de Serorainea).
Ils ont été coiffés d’une magnifique « boina » pour marquer l’événement, assis à la table de signature (Mahain Harria).
L’année 2012 touche à sa fin. Cette année a été particulièrement difficile pour le peuple Haïtien à bien des égards. La situation générale du pays continue de se détériorer lamentablement. Tous les indicateurs sont au rouge et rien ne permet d’espérer dans l’immédiat une amélioration substantielle des conditions de vie de la population. L’année 2012 a été difficile pour le pays sur quasiment tous les plans : social, économique et politique.
La Conférence des Pasteurs Haïtiens constate avec peine la paupérisation des classes moyennes se poursuit à un rythme vertigineux et que les masses défavorisées continuent de végéter dans la crasse alors que la misère et le choléra conjuguent leurs efforts pour anéantir une population majoritairement appauvrie. La situation est si grave qu’à plusieurs reprises, les populations de diverses régions du pays ont dû manifester pour dénoncer la faim et la gestion catastrophique de l’état. A l’occasion des fêtes de fin d’année et du nouvel an, la Conférence des Pasteurs haïtiens (COPAH) veut attirer l’attention des autorités en place sur la situation d’extrême misère de la majorité des haïtiens qui, aujourd’hui se trouvent aux abois face à la dégradation accélérée de leurs conditions matérielles d’existence. Ils n’ont pas le cœur à la fête ; ils ne peuvent pas fêter et n’en n’ont pas les moyens. Les haïtiens sont plutôt préoccupés par l’aggravation de la crise environnementale, énergétique, l’impunité érigée en système, la corruption et l’insécurité toujours non maitrisée…
Le kidnapping et le trafic illicite de la drogue deviennent aujourd’hui deux industries très prospères alors que les structures étatiques chargées de combattre le crime organisé semblent être dépassées par la situation. Les criminels disposent de gros moyens financiers, des armes et dans certains cas, de la protection auprès de certaines autorités politiques. «La justice élève une nation, mais le péché est la honte des peuples. » (Proverbes 14 :34)
En matière de santé, la population n’a toujours pas accès aux soins de santé primaire. Le choléra qui, selon plusieurs études conduites par des experts internationaux, a été introduit en Haïti par la MINUSTAH continue de faire des victimes parmi les couches les plus défavorisées de la population. Les efforts entrepris par les organismes compétents ne permettent toujours pas d’enrayer ce fléau qui a déjà tué plus de huit mille (8.000) personnes. Un bilan officiel qui, sans doute, cache la réalité.
Sur le plan économique, la situation est tout aussi préoccupante. Très peu d’investissements ont été faits dans le pays. La croissance économique n’est pas au rendez-vous. Le chômage continue d’affecter la majorité de la population active. Parallèlement, la corruption, véritable frein au développement durable et à la croissance économique gangrène l’administration publique. Des scandales de corruption de nature diverse ont éclaboussé de hautes autorités de l’Etat. Aucune enquête sérieuse n’a été diligentée pour élucider les cas de corruption dénoncés soit par des parlementaires et d’autres dignitaires de l’Etat.
En dépit des campagnes de propagande entreprises par le pouvoir en place sur l’investissement, il est navrant de constater que les investisseurs se montrent toujours hésitants. Cependant, il est compréhensible. On ne peut espérer grand-chose en matière d’investissements dans un pays occupé où les citoyens et surtout les dirigeants ne se montrent pas à la hauteur de leurs responsabilités. Un pays occupé est un Etat qui a failli à ses responsabilités.
Sur le plan politique, la situation n’est pas rassurante. Les élections législatives partielles, municipales et des collectivités qui devraient se tenir en novembre 2011, n’ont toujours pas eu lieu. La formation du Conseil Electoral devant organiser ces joutes est toujours dans l’impasse. Jusqu’ici, rien n’indique que les élections auront lieu dans les prochains trois (3) mois. Pourtant, amputé d’un tiers (1/3) de ses membres, le Sénat de la république est quasiment dysfonctionnel au point qu’aucune séance en assemblée ne peut s’y tenir. Personne ne sait de quoi demain sera fait. C’est l’incertitude totale.
La Conférence des pasteurs Haïtiens estime que l’heure n’est plus aux beaux discours ni à l’expression de simples velléités, mais aux actes qui tiennent compte des intérêts majeur du pays et des revendications fondamentales des haïtiens. Le moment est venu pour que les décideurs se penchent enfin sérieusement sur le sort des marginaux, ceux qui n’ont pas accès à l’éducation, aux soins de santé et aux services de base. Il est temps que les autorités cessent de se payer de mots et de slogans pour commencer à satisfaire les revendications du peuple haïtien.
Il est clair que dans le contexte actuel, les haïtiens ne peuvent et ne vont pas fêter. Cependant, la Conférence des Pasteurs Haïtiens ne peut s’empêcher de penser à ceux qui crèvent de faim, ceux dont les droits fondamentaux sont violés et ceux qui ne pourront pas organiser de réveillon et manger de la soupe du premier Janvier, contrairement à la tradition. La Conférence des pasteurs invite les frères et sœurs Haïtiens à garder l’espoir et à ne pas se décourager, car le jour de la délivrance est proche. Ils doivent se souvenir que Dieu a entendu leurs cris de détresse et de douleur. «Quand le malheureux crie l’Eternel entend et Il le délivre de toutes ses détresses, » (Psaume 34 :7)
Aussi, veut-elle inviter ceux qui ont de quoi manger à la réflexion, au partage et à la solidarité agissante avec les démunis, à l’occasion des fêtes de fin d’année. C’est le moment plus que jamais où tout un chacun devrait signifier son amour envers son prochain. «Il y a plus de bénédiction à donner qu’à recevoir, dit la bible. Que Dieu dans son amour incommensurable fasse luire sur Haïti et son peuple sa lumière de bienveillance pour que la nouvelle année marque un nouveau départ pour ce pays qui a trop souffert !
Rév. Abraham Loreston
Président
Rév. Ernst Pierre Vincent
Secrétaire exécutif
Urbana 12, vous connaissez ? Non, c’est normal, pourtant ce rassemblement qui a lieu trois fois par an aux États-Unis est une vraie mine d’or pour les amateurs de livres religieux made in USA. Oubliez Saint-Thomas d’Aquin ou Saint Augsutin, ici vous pouvez découvrir les nombreux livres de InterVarsity Press.
Ces ouvrages permettent à tout futur pasteur de se familiariser avec l’interprétation du Deutéronome ou d’améliorer l’efficacité de ses sermons ou encore tout savoir sur la création du monde.
La manifestation aura lieu dans la ville Saint-Louis du 27 au 31 décembre 2012 et son objectif est d’équiper les futurs missionnaires de l’Église avec les bons outils. Un rendez-vous important dans le milieu, puisque l’on annonce déjà 18,00 participants et 262 agences de missionnaire seront représentées. Et ça dure depuis 1946.
Les organisateurs ne tarissent pas d’éloges. Tom Lin, le directeur d’Urbana explique : « Au fil des années, nous avons découvert que Dieu a utilisé Urbana pour permettre aux étudiants de découvrir l’appel divin. » Cette mission divine ne va pas sans l’aide d’éditeurs, IVP en particulier. Du coup, une librairie éphémère de 1000 titres sera à la disposition des futurs pasteurs.
Ce qui fait de cette librairie la plus grande au monde dans ce secteur. Et, cerise sur le gâteau, certains auteurs seront présents pour parler aux jeunes gens sur place. Un rendez-vous à ne pas manquer pour tout savoir sur le missionnaire.
Sources :
Christian reltailing
IVPress
Les protestants ne connaissent pas de clergé, au sens de personnes que leur fonction séparerait radicalement des fidèles. Chaque protestant se considère comme engagé dans le sacerdoce universel. Martin Luther a développé radicalement ce principe très tôt en affirmant : « le baptême seul fait le chrétien. Tous nous sommes prêtres, sacrificateurs et rois. Tous nous avons les mêmes droits […]. L’État ecclésiastique ne doit être dans la chrétienté qu’une sainte fonction. Aussi longtemps qu’un prêtre est dans sa charge, il paît l’Église. Le jour où il est démis de ses fonctions, il n’est plus qu’un paysan. » (Manifeste à la nation allemande, 1520)
De ce fait, le pasteur, dont le tire officiel est « ministre du saint Évangile », ne saurait être comparé chez les protestants à un prêtre. Pasteur est finalement un nom d’usage, le mot propre est ministre, étymologiquement : serviteur. Le mot latin ministerium « fonction de serviteur [minister], service, fonction » a aussi donné le mot « métier ». Le pasteur est simplement quelqu’un dont le métier est le service du culte (prédication et sacrements) ainsi que la direction et l’accompagnement d’une Église sur un territoire donné. Ce terme étant à l’origine synonyme de berger, il peut en réalité désigner toute personne chargée de conduire spirituellement une communauté religieuse, et est donc utilisé aussi par les catholiques, à propos du prêtre, ainsi que de l’évêque notamment.
« Le pasteur de demain sera peut-être, en vertu de sa formation théologique, celui qui est, auprès de ses frères, le témoin de la Parole, celui qui y renvoie et cherche avec eux la voie de la fidélité au Seigneur. Cela ne signifie aucunement que tout fidèle devrait s’en remettre à lui du soin de fonder ses attitudes et ses options dans la foi. Cela signifie seulement que la lecture de la Bible n’est pas seulement naïve et qu’on ne saurait se passer de l’aide d’un technicien qui est, en même temps, homme de foi et soucieux de la vie de la communauté. Le pasteur servira ses frères en restant à sa place de serviteur de la Parole. Il ne prétendra pas savoir mieux qu’eux ce qu’ils ont à faire, mais seulement les reconduire sans cesse à la Parole1. »