Religion / Messe annuelle des pasteurs – Les serviteurs de Dieu …

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L'église apostolique du Christ d'Adjamé a célébré le dimanche 20 janvier 2013, la convention annuelle de la session pastorale à Adjamé. Présidée par le pasteur Elijah Ayantokun et du sécrétaire général de ladite église, cette cérémonie qui se tient
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La rémunération des pasteurs en Alsace-Moselle devant le Conseil …

La rémunération des pasteurs en Alsace-Moselle devant le Conseil constitutionnel

Une association de défense de la laïcité a déposé une question prioritaire de constitutionnalité (QPC), estimant contraire à la laïcité que les ministres des cultes protestants en Alsace-Moselle soient payés par l’État.

Pourquoi viser les pasteurs ?

Lors de l’audience du 14 février devant le Conseil constitutionnel, seule sera entendue l’Union des Églises protestantes d’Alsace et de Lorraine (Uepal). Mais l’Association pour la promotion et l’expansion de la laïcité (Appel) visait en réalité initialement les quatre cultes reconnus (luthérien, réformé, catholique et israélite) dans les deux départements alsaciens et la Moselle. Elle a déposé en décembre deux QPC. La première, visant tous les cultes, n’a pas été retenue par le Conseil d’État. C’est la deuxième question qui a été retenue, visant uniquement les protestants, via l’article 7 des Articles organiques des cultes protestants de la loi du 18 germinal An X (8 avril 1802) sur l’organisation des cultes et qui précise qu’« il sera pourvu au traitement des églises consistoriales ».

Selon Jean-Marie Woehrling, directeur de l’Institut de droit local, il était difficile d’attaquer les cultes catholique (le Concordat étant une convention internationale) et israélite (afin d’éviter toute accusation d’antisémitisme).

Qui est cette association et quelle est sa motivation ?

L’Appel n’était pas une association connue jusque maintenant. Récemment créée, elle semble avoir pour seul but de soulever cette question juridique. Son siège est à Paris et son président se nomme Alain Cohen-Adad. Joint par La Croix, son secrétaire et en même temps l’un de ses avocats, Me Benjamin Dewhurst, n’a pas souhaité la présenter davantage. « Notre objectif n’est pas de viser un culte en particulier mais le régime concordataire, explique-t-il. Alors que les Français font des efforts, que diraient-ils s’ils savaient que leurs impôts payent le salaire de l’archevêque de Strasbourg ou du grand rabbin de Metz ? », affirme-t-il, se défendant de toute démarche vindicative, mais défendant une vision unifiée de la laïcité sur le territoire français.

Quelles peuvent être les conséquences ?

Le plus probable, selon Robert Herzog, juriste, bon connaisseur du droit local, est que le Conseil constitutionnel estime que le principe de laïcité n’est pas méconnu. S’appuyant sur 200 ans de renouvellement du droit local des cultes, sur la validation chaque année par le Conseil constitutionnel du budget de l’État et sur l’absence de définition légale de la laïcité, Jean-François Collange, président de l’Uepal, est également relativement confiant. « Dans le pire des cas, le Conseil constitutionnel pourrait empêcher de nouvelles embauches sous le modèle actuel », affirme-t-il.

Estimant que l’État étendrait alors ces modifications aux catholiques et aux juifs, par souci d’égalité, le chancelier du diocèse de Strasbourg, le P. Bernard Xibaut, « partage les espoirs et les angoisses de la communauté protestante ». Les instances catholiques et juives ont d’ailleurs déposé un mémoire au Conseil constitutionnel pour soutenir l’Uepal. Concernant la somme de 58 millions d’euros annuelle que représente l’emploi des 1393 salariés des cultes en Alsace-Moselle, dont 306 protestants, Jean-François Collange commente : « Combien l’État verse-t-il aux clubs sportifs ? Nous sommes un facteur de paix sociale, des stabilisateurs sociaux », justifie-t-il.

La rémunération des pasteurs en AlsaceMoselle devant le Conseil …

La rémunération des pasteurs en Alsace-Moselle devant le Conseil constitutionnel

Une association de défense de la laïcité a déposé une question prioritaire de constitutionnalité (QPC), estimant contraire à la laïcité que les ministres des cultes protestants en Alsace-Moselle soient payés par l’État.

Pourquoi viser les pasteurs ?

Lors de l’audience du 14 février devant le Conseil constitutionnel, seule sera entendue l’Union des Églises protestantes d’Alsace et de Lorraine (Uepal). Mais l’Association pour la promotion et l’expansion de la laïcité (Appel) visait en réalité initialement les quatre cultes reconnus (luthérien, réformé, catholique et israélite) dans les deux départements alsaciens et la Moselle. Elle a déposé en décembre deux QPC. La première, visant tous les cultes, n’a pas été retenue par le Conseil d’État. C’est la deuxième question qui a été retenue, visant uniquement les protestants, via l’article 7 des Articles organiques des cultes protestants de la loi du 18 germinal An X (8 avril 1802) sur l’organisation des cultes et qui précise qu’« il sera pourvu au traitement des églises consistoriales ».

Selon Jean-Marie Woehrling, directeur de l’Institut de droit local, il était difficile d’attaquer les cultes catholique (le Concordat étant une convention internationale) et israélite (afin d’éviter toute accusation d’antisémitisme).

Qui est cette association et quelle est sa motivation ?

L’Appel n’était pas une association connue jusque maintenant. Récemment créée, elle semble avoir pour seul but de soulever cette question juridique. Son siège est à Paris et son président se nomme Alain Cohen-Adad. Joint par La Croix, son secrétaire et en même temps l’un de ses avocats, Me Benjamin Dewhurst, n’a pas souhaité la présenter davantage. « Notre objectif n’est pas de viser un culte en particulier mais le régime concordataire, explique-t-il. Alors que les Français font des efforts, que diraient-ils s’ils savaient que leurs impôts payent le salaire de l’archevêque de Strasbourg ou du grand rabbin de Metz ? », affirme-t-il, se défendant de toute démarche vindicative, mais défendant une vision unifiée de la laïcité sur le territoire français.

Quelles peuvent être les conséquences ?

Le plus probable, selon Robert Herzog, juriste, bon connaisseur du droit local, est que le Conseil constitutionnel estime que le principe de laïcité n’est pas méconnu. S’appuyant sur 200 ans de renouvellement du droit local des cultes, sur la validation chaque année par le Conseil constitutionnel du budget de l’État et sur l’absence de définition légale de la laïcité, Jean-François Collange, président de l’Uepal, est également relativement confiant. « Dans le pire des cas, le Conseil constitutionnel pourrait empêcher de nouvelles embauches sous le modèle actuel », affirme-t-il.

Estimant que l’État étendrait alors ces modifications aux catholiques et aux juifs, par souci d’égalité, le chancelier du diocèse de Strasbourg, le P. Bernard Xibaut, « partage les espoirs et les angoisses de la communauté protestante ». Les instances catholiques et juives ont d’ailleurs déposé un mémoire au Conseil constitutionnel pour soutenir l’Uepal. Concernant la somme de 58 millions d’euros annuelle que représente l’emploi des 1393 salariés des cultes en Alsace-Moselle, dont 306 protestants, Jean-François Collange commente : « Combien l’État verse-t-il aux clubs sportifs ? Nous sommes un facteur de paix sociale, des stabilisateurs sociaux », justifie-t-il.

FAITRELIGIEUX | Obama II trois bibles deux pasteurs une …

Impossible d’imaginer une investiture présidentielle américaine sans bible, sans prière et sans pasteur, d’autant que le thème choisi cette année par la Maison Blanche est « foi dans l’avenir de l’Amérique »… La cérémonie qui se déroule aujourd’hui 21 janvier à Washington n’échappera donc pas à la règle. Pour son deuxième mandat, le président Barack Obama aura prêté serment sur pas moins de trois bibles : la première, ayant appartenu à la grand mère de Michelle Obama, a été utilisée dimanche pour une cérémonie privée, le choix de cette bible visant à honorer les familles américaines et leur volonté d’offrir un meilleur avenir à leurs enfants, selon la commission inaugurale.

Puis, aujourd’hui, à l’occasion de la cérémonie officielle, Barack Obama jurera sur deux bibles, posées l’une sur l’autre : celle d’Abraham Lincoln, comme lors de sa première cérémonie d’intronisation en 2009, et celle du révérend Martin Luther King, puisque l’Amérique celèbre aujourd’hui le « Martin Luther King’s day », ainsi que le 150ème anniversaire de la déclaration d’émancipation des Noirs par Abraham Lincoln, et enfin, l’inauguration, toujours en 1863, d’une statue de la liberté qui trône au Capitole. De même, toujours pour marquer la lutte des Afro-Américains, c’est Myrlie Evers-Williams, veuve du leader des droits civiques Medgar Evers, assassiné en 1963 devant chez lui, dans le Mississippi, qui fera une première «invocation».

Autre fait historique, ce sera la première fois qu’une femme, et qui ne fait pas partie du clergé, de surcroît, dira cette prière. Toutefois, ce n’est pas cette décision qui a soulevé la polémique. C’est le choix du pasteur qui devait clore la cérémonie par une bénédiction.

Anti ou pro-gay

Dans un premier temps, la Commission inaugurale avait porté son choix sur Louie Giglio, un pasteur évangélique qui officie dans une de ces « mega-churches » à l’américaine, la Passion City Church d’Atlanta. Sélectionné pour ses efforts visant à combattre le trafic d’êtres humains (il a levé ces dernières années plus de 3 millions de dollars à cet effet), ce sont les positions anti-gays de Louie Giglio, débusquées par les médias, qui l’ont rattrapé. Il y a une quinzaine d’année, le pasteur incitait en effet ses milliers de paroissiens à « réagir fermement aux méthodes agressives de certains dans la communauté gay », pour conclure que le « mariage pour tous » ne ferait que saper les fondements de la société… Louie Giglio s’est désisté dès le lendemain de la vague médiatique, déclarant que sa participation serait «minimisée par ceux qui voudraient faire de la polémique le point central de l’investiture ».

Du coup, c’est Luis Léon, le pasteur d’une église episcopale voisine de la Maison Blanche, la Saint John’s Church, où les Obama assistent à la messe du dimanche, qui prononcera la bénédiction. Un deuxième choix, donc, mais qui a plusieurs vertus, dont celle de mettre à l’honneur l’électorat hispanique, lequel a largement participé à la réélection d’Obama en novembre dernier. Au delà d’être pro-gay (son église les accueille sans discrimination et a annoncé cet été qu’elle bénirait leurs unions, d’autant qu’elle a des pasteurs homosexuels et a même eu un évêque gay dans le passé), Luis Leon incarne la success story tels que les Américains en raffolent. Arrivé à 12 ans aux Etats-Unis en provenance de Cuba où il avait déjà entamé son « voyage vers la foi », comme disent ses supporters, seul et sans un sou, il a réussi à obtenir un « Master in Divinity » d’une université théologique de Virginie, puis a officié dans plusieurs églises, jusqu’à celle de Saint John’s, à Washington.

Bis repetita

La polémique est donc terminée. Cependant, ce n’est pas la première fois que le président Obama ou son entourage se fourvoient en matière de pasteur. Ainsi, les supporters des droits homosexuels s’étaient émus du fait que ce soit le révérend Rick Warren qui ait été choisi pour faire l’invocation lors de la première cérémonie d’investiture, en 2009. Warren, un évangélique, ne fait en effet pas mystère de son opposition au mariage gay. Avant cela, en 2008, les Obama avaient dû finalement se distancier de Jeremiah Wright, le pasteur noir qui les a mariés et a baptisé leurs deux filles et qu’ils connaissaient depuis des années à Chicago, en raison de ses commentaires tous azimut sur la façon dont les gouvernements successifs ont traité les Noirs ou sur la politique étrangère américaine, qui aurait été responsable des attentats du 11 septembre 2001. Des sermons enflamés, où il est allé jusqu’à dire « God damn America »…

Ce 21 janvier, ce sera « God bless America », c’est sûr, que les Américains entendront, pour leur plus grand soulagement.

Trois bibles, deux pasteurs, une investiture

Impossible d’imaginer une investiture présidentielle américaine sans bible, sans prière et sans pasteur, d’autant que le thème choisi cette année par la Maison Blanche est «foi dans l’avenir de l’Amérique»… La cérémonie qui se déroule aujourd’hui 21 janvier à Washington n’échappera donc pas à la règle. Pour son deuxième mandat, le président Barack Obama aura prêté serment sur pas moins de trois bibles : la première, ayant appartenu à la grand mère de Michelle Obama, a été utilisée dimanche pour une cérémonie privée, le choix de cette bible visant à honorer les familles américaines et leur volonté d’offrir un meilleur avenir à leurs enfants, selon la commission inaugurale.

Puis, aujourd’hui, à l’occasion de la cérémonie officielle, Barack Obama jurera sur deux bibles, posées l’une sur l’autre : celle d’Abraham Lincoln, comme lors de sa première cérémonie d’intronisation en 2009, et celle du révérend Martin Luther King, puisque l’Amérique celèbre aujourd’hui le «Martin Luther King’s day», ainsi que le 150ème anniversaire de la déclaration d’émancipation des Noirs par Abraham Lincoln, et enfin, l’inauguration, toujours en 1863, d’une statue de la liberté qui trône au Capitole. De même, toujours pour marquer la lutte des Afro-Américains, c’est Myrlie Evers-Williams, veuve du leader des droits civiques Medgar Evers, assassiné en 1963 devant chez lui, dans le Mississippi, qui fera une première «invocation».

Autre fait historique, ce sera la première fois qu’une femme, et qui ne fait pas partie du clergé, de surcroît, dira cette prière. Toutefois, ce n’est pas cette décision qui a soulevé la polémique. C’est le choix du pasteur qui devait clore la cérémonie par une bénédiction.

Anti ou pro-gay

Dans un premier temps, la Commission inaugurale avait porté son choix sur Louie Giglio, un pasteur évangélique qui officie dans une de ces«mega-churches» à l’américaine, la Passion City Church d’Atlanta. Sélectionné pour ses efforts visant à combattre le trafic d’êtres humains (il a levé ces dernières années plus de 3 millions de dollars à cet effet), ce sont les positions anti-gays de Louie Giglio, débusquées par les médias, qui l’ont rattrapé. Il y a une quinzaine d’année, le pasteur incitait en effet ses milliers de paroissiens à « réagir fermement aux méthodes agressives de certains dans la communauté gay », pour conclure que le« mariage pour tous » ne ferait que saper les fondements de la société… Louie Giglio s’est désisté dès le lendemain de la vague médiatique, déclarant que sa participation serait «minimisée par ceux qui voudraient faire de la polémique le point central de l’investiture ».

Du coup, c’est Luis Léon, le pasteur d’une église episcopale voisine de la Maison Blanche, la Saint John’s Church, où les Obama assistent à la messe du dimanche, qui prononcera la bénédiction. Un deuxième choix, donc, mais qui a plusieurs vertus, dont celle de mettre à l’honneur l’électorat hispanique, lequel a largement participé à la réélection d’Obama en novembre dernier. Au delà d’être pro-gay (son église les accueille sans discrimination et a annoncé cet été qu’elle bénirait leurs unions, d’autant qu’elle a des pasteurs homosexuels et a même eu un évêque gay dans le passé), Luis Leon incarne la success story tels que les Américains en raffolent. Arrivé à 12 ans aux Etats-Unis en provenance de Cuba où il avait déjà entamé son « voyage vers la foi », comme disent ses supporters, seul et sans un sou, il a réussi à obtenir un « Master in Divinity » d’une université théologique de Virginie, puis a officié dans plusieurs églises, jusqu’à celle de Saint John’s, à Washington.

Bis repetita

La polémique est donc terminée. Cependant, ce n’est pas la première fois que le président Obama ou son entourage se fourvoient en matière de pasteur. Ainsi, les supporters des droits homosexuels s’étaient émus du fait que ce soit le révérend Rick Warren qui ait été choisi pour faire l’invocation lors de la première cérémonie d’investiture, en 2009. Warren, un évangélique, ne fait en effet pas mystère de son opposition au mariage gay. Avant cela, en 2008, les Obama avaient dû finalement se distancier de Jeremiah Wright, le pasteur noir qui les a mariés et a baptisé leurs deux filles et qu’ils connaissaient depuis des années à Chicago, en raison de ses commentaires tous azimut sur la façon dont les gouvernements successifs ont traité les Noirs ou sur la politique étrangère américaine, qui aurait été responsable des attentats du 11 septembre 2001. Des sermons enflamés, où il est allé jusqu’à dire « God damn America »…

Ce 21 janvier, ce sera « God bless America », c’est sûr, que les Américains entendront, pour leur plus grand soulagement.

Lysiane Baudu

Bibleikon Bibliothèque des Pasteurs – Contenuto – e-rara

9 Titel

  • iconibus aeneis illustrata.

    Scheuchzer, Johann Jacob

    Augustae Vindelicorum ; Ulmae, 1732-1735

  • Honorat, Barthélémi

    A Lyon : par Barthelemi Honorati, M.D.LXXVIII [1578]

  • contenant l’Ancien et le Nouveau Testament.

    Le Maistre de Sacy, Isaac-Louis ; Marillier, Clément-Pierre ; Maisonneuve, Defer de

    A Paris : chez Defer de Maisonneuve, 1789-an XII [1804]

  • Ostervald, Jean-Frédéric ; Henchoz, Jean-Pierre ; Schmidt, Georg Friedrich ; Le Barbier, Jean-Jacques-François ; Billé, H ; Girardet, Abraham ; Bonne, Rigobert ; Eglise de Genève

    A Neuchâtel : de l’imprimerie de la Société typographique, 1779

Fin de la rémunération des pasteurs dAlsaceMoselle « ActuChretienneNet

Une association a saisi le Conseil d’Etat pour dénoncer la rémunération par l’Etat des pasteurs des trois départements d’Alsace-Moselle, le Bas-Rhin, le Haut-Rhin et la Moselle.

Les Eglises protestantes d’Alsace et de Moselle, dans un communiqué du 16 janvier, disent « attendre avec sérénité la décision du Conseil constitutionnel, qui doit se prononcer d’ici deux mois.

Le communiqué :

L’UEPAL attend avec sérénité la décision du Conseil constitutionnel

À travers le dépôt d’une Question Prioritaire de Constitutionalité (QPC), une association prétendant défendre la laïcité en France (APPEL – Association pour la promotion et l’expansion de la laïcité) s’en est pris récemment à la rémunération par l’État des pasteurs en Alsace et en Moselle. Selon elle, cette pratique serait contraire à la Constitution qui proclame dans son article premier la République comme « laïque ». Saisi, le Conseil d’État a jugé la question « sérieuse » et l’a transmise le 19 décembre dernier pour décision au Conseil constitutionnel lui-même. Celui-ci a jusqu’au 19 mars pour se prononcer et sa position a vocation à s’imposer. Les différentes parties concernées avaient, quant à elles, jusqu’au 9 janvier à midi pour déposer leurs observations. Ce qu’a donc fait l’UEPAL et ses 44 présidents de consistoires. Les cultes catholique et israélite des trois départements de l’Est, non directement « attaqués » – on ignore pourquoi les protestants sont seuls directement visés – mais profondément concernés, ont rédigé et transmis un mémoire commun de solidarité et de soutien. L’Institut de Droit Local s’est exprimé de son côté. L’issue de la procédure – qui pourrait avoir de graves conséquences sur le fonctionnement du protestantisme local et, au-delà sur le droit local en tant que tel – est attendue avec sérénité.

Source : UEPAL / FPF


Catégories:L’Eglise, Politique, Religions

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Pasteurs de l’IEBA analysent le rôle de la famille dans la société

18/01/13 15:28 Ndalatando
Pasteurs de l’IEBA analysent le rôle de la famille dans la société


   
Ndalatando (Angola)  – Cent quarente pasteurs de l’Eglise Evangélique Baptiste en Angola (IEBA) participent, depuis mercredi dernier, à Ndalatando, dana la province de Kwanza Norte, à une retraite pastorale destinée à la réflexion sur le “Rôle de la famille comme noyau de base de la société, réposant sur la paix et l’amour de Christ”, a déclaré, vendredi, à l’Angop, le secrétaire général de l’IEBA, Rui Garcia Nafiló.


Selon le religieux, durant cinq jours, les leaders pastoraux et leurs épouses, provenant des 15 provinces du pays, vont encore analyser des thèmes comme le “Rôle de la famille comme institution qui doit vivre en parfaite harmonie, paix, tranquilité et développement social et spirituel”, “Lutte contre la violence et criminalité”, ” Lutte contre l’alcoolisme et les drogues”, entre autres.


Il a précisé que l’institution religieuse réalisait, chaque année, des retraites en vue de rénouveler et d’affermir l’état spirituel des croyants, pour mieux servir l’église.


Le responsable religieux a fait savoir qu’outre sa mission d’évangélisation, l’église développait encore des actions sociales dans les domaines de l’éducation, de la santé et l’agriculture, ainsi que dans la récupération des ivrognes et des toxico-dépendants.


Installé en Angola en 1997, l’IEBA contrôle actuellement environ 90 mille fidèles, repartis à près 300 congrégations implantées dans 15 sur les 18 provinces du pays.

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Angola Press – Société – Pasteurs de l’IEBA analysent le rôle de la …

18/01/13 15:28 Ndalatando
Pasteurs de l’IEBA analysent le rôle de la famille dans la société


   
Ndalatando (Angola)  – Cent quarente pasteurs de l’Eglise Evangélique Baptiste en Angola (IEBA) participent, depuis mercredi dernier, à Ndalatando, dana la province de Kwanza Norte, à une retraite pastorale destinée à la réflexion sur le “Rôle de la famille comme noyau de base de la société, réposant sur la paix et l’amour de Christ”, a déclaré, vendredi, à l’Angop, le secrétaire général de l’IEBA, Rui Garcia Nafiló.


Selon le religieux, durant cinq jours, les leaders pastoraux et leurs épouses, provenant des 15 provinces du pays, vont encore analyser des thèmes comme le “Rôle de la famille comme institution qui doit vivre en parfaite harmonie, paix, tranquilité et développement social et spirituel”, “Lutte contre la violence et criminalité”, ” Lutte contre l’alcoolisme et les drogues”, entre autres.


Il a précisé que l’institution religieuse réalisait, chaque année, des retraites en vue de rénouveler et d’affermir l’état spirituel des croyants, pour mieux servir l’église.


Le responsable religieux a fait savoir qu’outre sa mission d’évangélisation, l’église développait encore des actions sociales dans les domaines de l’éducation, de la santé et l’agriculture, ainsi que dans la récupération des ivrognes et des toxico-dépendants.


Installé en Angola en 1997, l’IEBA contrôle actuellement environ 90 mille fidèles, repartis à près 300 congrégations implantées dans 15 sur les 18 provinces du pays.

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LORActufr La rémunération des pasteurs dAlsace Moselle estelle menacée

Les pasteurs d’Alsace-Moselle doivent-ils continuer à être rémunéré par l’Etat en Alsace-Moselle ?

 

Le Conseil d’Etat a été saisi par une association pour la promotion de la laïcité qui dénonce la rémunération des pasteurs protestants d’Alsace et de Moselle. Le Conseil constitutionnel doit se prononcer d’ici deux mois sur le bien-fondé de la rémunération. En effet, l’associationl’Association pour la promotion et l’expansion de la laïcité se fend dans un communiqué de presse de la rémunération des pasteurs par l’Etat dans les départements de la Moselle, du Bas-Rhin et du Haut-Rhin. Les Eglises protestantes d’Alsace et de Moselle répondent très clairement à la demande de cette association en assurant qu’elles « sont attaquées » et s’étonnent que seul le culte protestant soit visé.Les représentants de la religion juive et catholique en Alsace-Moselle ont également apporté leur soutienà l’Eglise protestante.

 

Le Conseil d’Etat a jugé que l’affaire était suffisamment sérieuse pour être traitée par le Conseil Constitutionnel qui doit rendre une décision avant le 19 mars prochain. L’association laïque quant à elle affirme que la rémunération des pasteurs était une « pratique contraire à la Constitution qui proclame dans son article premier la République comme « laïque ». Du côté de l’Eglise, assure « que l’issue de la procédure – qui pourrait avoir de graves conséquences sur le fonctionnement du protestantisme local et, au-delà sur le droit local en tant que tel – est attendue avec sérénité. »

 

 

Le droit local est applicable dans les trois départements de l’Est (Bas-Rhin, Haut-Rhin et Moselle) qui n’ont pas d’unité géographique ou linguistique, mais une histoire commune. Le terme exact employé après la première guerre mondiale est celui de droit local « alsacien-mosellan ». La loi du 9 décembre 1905 concernant la séparation des Eglises et de l’Etat n’est pas applicable à l’Alsace-Moselle qui reste régie par la loi du 18 Germinal an X (8 avril 1802) comprenant le Concordat de 1801 et les Articles Organiques des cultes catholique et protestants. Les ministres du culte sont rétribués par l’Etat et les collectivités territoriales participent au financement du culte paroissial. Par ailleurs, l’enseignement religieux est obligatoire dans les écoles primaires (loi du 15 mars 1850 dite loi Falloux, décret du 3 septembre 1974), ainsi que dans les établissements secondaires et techniques, une possibilité de dispense est prévue.