Eglise presbytérienne camerounaise: Denis Hiondi siffle la fin de …

Écrit par Hervé B.Endong    Mardi, 19 Février 2013 18:48

 

Le révérend pasteur commence par une constatation de taille. «Notre église a beaucoup régressé, alors qu’elle devraient plutôt prospérer ». Le patron de la magistrature suprême de l’Epc enfonce le clou par la suite. «Nous avons des gens à l’Epc qui se vouent à d’autres dieux », accuse-t-il, sans coup férir, avant d’enchainer. «Au lieu de louer notre Dieu, ils louent plûtot d’autres dieux. C’est une panne. Ces gens foulent aux pieds la loi de l’Eglise». Denis Hiondi est constant dans son discours. C’est quasiment le même prononcé face aux membres de la Jeunesse d’action protestante et évangélique (Jape) le 25 janvier 2013, lors du séminaire des responsables (Senares) de cette association, à Ngambe. Pour le patron de l’Epc, l’heure de la récréation est finie. Son mandat est placé sur la justice et la prospérité. « Notre église peut se restaurer à travers ces deux mots », pense-t-il. « Juste par la parole de Dieu contenue dans la Bible et la constitution de l’Epc. Il en est de même pour la prospérité », argumente-t-il. Pour le successeur du révérend Ela Nleume, le modérateur de la 55e assemblée générale, il n’est point question de baisser les bras. Et de sombrer dans le désespoir. Denis Hiondi a tenu ce discours, après le culte d’actions de grâces organisé dans sa paroisse, Like Li Nkeke, à Kotto, pour témoigner sa reconnaissance à Dieu, pour son élection au poste de modérateur de la 56e Ag de l’Epc, en janvier 2013, à Edéa. Plus de dix pasteurs issus des sept synodes de l’Epc ont pris part aux festivités. Tout comme le sous-préfet de Douala V qui s’est réjouit que ce soit un « pasteur de son ressort territorial qui ait été élu patron de l’Epc ».

Eglise presbytérienne camerounaise: Denis Hiondi siffle la fin de la récréation

Région Lorraine | La paie des pasteurs sur la sellette – Vosges Matin

Le Conseil Constitutionnel dira le 22 février si les salaires versés par l’Etat sont conformes ou non à la Constitution.

Le Conseil Constitutionnel dira le 22 février si les salaires versés par l’Etat sont conformes ou non à la Constitution.

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http://www.vosgesmatin.fr/actualite/2013/02/14/la-paie-des-pasteurs-sur-la-sellette

Le Pasteur Hagee déclare à des rabbins Juifs : « Tenez vos enfants …

Judah’s Lion

Traduit par N. Pierre

Vendredi 15 Février 2013

C’est vraiment devenu un phénomène en Amérique que de tenir en milieu évangélique des réunions dans lesquelles on annonce sans réserve son soutien à la nation d’Israël et au peuple juif. Ces événements peuvent être parés de toutes sortes de signes hébraïques y compris d’étoiles de David et du drapeau israélien. Un autre élément de certaines d’entre elles est l’invitation faite aux Juifs non croyants, citoyens israéliens ou pas, mais ardents défenseurs de la nation d’Israël.

Ces non-croyants sont parfois invités à parler à la foule et reçoivent un accueil chaleureux quel que soit leur point de vue spirituel et leurs engagements. Chacun passe un bon moment et l’on vend toutes sortes de livres et d’objets. D’éminents prédicateurs évangéliques sont généralement invités à s’adresser à la foule avec des messages qui mettent l’accent sur la nation d’Israël. Je ne me souviens pas de les avoir entendus parler des âmes perdues, cela indépendamment de l’appartenance ethnique.

Et lorsque des chrétiens professant se réunissent et évitent à dessein de prêcher l’Évangile de Jésus-Christ, ces réunions, de fait, ne sont  pas chrétiennes du tout. Quel colossal paradoxe que ces évangéliques qui soutiennent haut et fort Israël et les Juifs et pourtant leur refusent l’Évangile. Ceux qui sont, en effet, véhéments dans leur soutien et leur loyauté envers les Juifs les abandonnent spirituellement là où ils en ont le plus grand besoin.

Et je n’ai entendu parler d’aucune compassion pour le sort de certains palestiniens, sans parler de leur condition spirituelle. C’est comme si les croyants professant  pouvaient compartimenter leur vie et leurs croyances. Ils semblent être capables de jouer à brouiller les  pays ainsi que les problèmes concrets sans y interposer la question de la rédemption. C’est assez étonnant et cela est complètement déconnecté de la réalité biblique. En fait, un examen sommaire du Livre des Actes peut nous donner un aperçu de la motivation des premiers croyants.

L’un des leaders «évangéliques» de ce mouvement est le pasteur John Hagee de San Antonio, au Texas. Il a des millions de disciples et il a changé les attitudes et les croyances de beaucoup de chrétiens. Lors de l’un de ses rassemblements pro-Israéliens, il a été confronté à des Juifs non-croyants qui étaient soucieux du fait que des chrétiens attirent des Juifs dans ces rassemblements et les convertissent. Ils étaient ignorants du fait que Hagee estime que les Juifs  peuvent être sauvés sans Jésus. Voici cependant un petit extrait provenant de cette source :

 » Hagee, soutien majeur de Daystar [Ndt :une télévision chrétienne évangélique] et figure emblématique de la radio et de la TV, a toujours affirmé qu’il n’allait  aucunement faire de prosélytisme envers les juifs, bien que la composition de son réseau [équipe] comprenne également des Juifs «messianiques» aux écrits en faveur de la conversion [des juifs].
Lorsque le rabbin Bentzion Kravitz, chef de file de l’organisation Juifs pour le Judaïsme [ Ndt : organisation qui a pour but de lutter contre les missions chrétiennes d’évangélisation en direction des juifs], a soulevé  ce problème à Hagee lors d’une rencontre à Los Angeles, celui-ci n’a pas répondu directement, mais son génial folklore du Sud a pris un virage plus tranchant.
«Si les rabbins mettaient davantage l’accent sur ​​la scolarisation des enfants juifs dans des écoles juives, les jeunes juifs ne désireraient  jamais devenir chrétiens», a déclaré Hagee.  »

Jusqu’où peut-on renier Christ et  Sa Grande Commission [ndt : c’est à dire l’évangélisation] pour ne plus être considéré comme un prédicateur chrétien? Je pense que nous avons là dépassé ce stade depuis longtemps.

L’article

Théologie de la double alliance de John Hagee (en Anglais) :


Les salaires des pasteurs, curés, rabbins d’Alsace-Moselle mis en …

loi 1905 article 2_300_182

s'informerL’association pour la promotion et l’expansion de la laïcité (APPEL) a demandé, mardi, au Conseil constitutionnel, de juger contraire à la Constitution la rémunération par l’État, en Alsace-Moselle, des pasteurs et, au delà, des prêtres et rabbins comme le veut une loi de 1802.

Dans le Bas-Rhin, Haut-Rhin et Moselle, c’est encore le concordat napoléonien qui régit les cultes. Supprimé en France par la loi sur la séparation des Églises et de l’État, en 1905, il fut maintenu dans ces départements, allemands à l’époque.

Pour les avocats de l’APPEL ce statut d’exception est contraire à la laïcité, définie par la loi de 1905 dont l’article premier dit : « La République assure la liberté de conscience ». et l’article 2 : « La République ne reconnaît, ne salarie ni ne subventionne aucun culte ».

Au contraire, l’avocat des religions catholique et juive a défendu le régime concordataire comme « conception ouverte de la laïcité » et le représentant de l’État, l’a considéré comme admis par la Constitution.

La Libre Pensée précise que les curés, pasteurs et rabbins d’Alsace-Moselle sont payés comme des fonctionnaires, selon la grille indiciaire de la Fonction publique : plus de 2 700 euros pour un curé, près de 4 500 euros par mois pour l’évêque.
Le budget 2013 de l’État prévoit 58 millions d’euros pour 1 059 prêtres, 306 pasteurs et 28 rabbins. D’autres avantages et indemnités proviennent de l’État et des collectivités.

Le conseil rendra son avis le 22 février sur cette Question Prioritaire de constitutionnalité (QPC).

Metz: Le salaire des religieux mis en cause

En Alsace-Moselle, les prêtres, pasteurs et rabbins sont payés par l’État. Une association de défense de la laïcité souhaite que cette situation, insolite en France, prenne fin.

 
L’association a demandé, mardi, au Conseil constitutionnel de mettre un terme à cette particularité locale héritée de l’Histoire.
 
Les «sages», qui ont examiné cette question, mercredi, en audience publique, rendront leur décision le 22 février. Ils devront dire, dans le cadre d’une question prioritaire de constitutionnalité, si une loi de 1802 qui prévoit la rémunération par l’État des pasteurs protestants est conforme à la Constitution.
 
La requête vise uniquement la religion protestante «pour des raisons de technique juridique», mais «sur le fond, c’est la rémunération de tous les ministres du culte que nous voulons questionner», a indiqué Jean-François Amedro, avocat et membre de l’Association pour la promotion et l’expansion de la laïcité (APPEL), à l’origine de cette procédure.
 
En Alsace-Moselle, les cultes sont organisés par le régime dit «concordataire», datant de l’époque napoléonienne, qui a été supprimé dans le reste de la France par la loi de 1905 sur la séparation de l’Église et de l’État. Cette loi n’a jamais été appliquée en Alsace et en Moselle car ces trois départements (Bas-Rhin, Haut-Rhin et Moselle) étaient allemands en 1905. «Quel est l’intérêt général justifiant la rémunération d’un curé ou d’un pasteur pour diriger une messe?», a demandé lors de l’audience Me Amedro. La nécessaire neutralité de l’État en matière religieuse «exclut toute forme de soutien financier, qui s’analyse nécessairement comme une prise de position sur la valeur d’un culte», a-t-il plaidé.
 
Évoquant un «résidu incongru de l’Histoire» qui «n’a que trop duré», l’autre avocat des requérants, Benjamin Dewhurst, a observé que «le fonctionnement des cultes ne se porte pas plus mal sur le reste du territoire», où les religieux doivent se passer de financements publics.
 

 
Un régime défendu par les élus locaux
 
Au nom des instances religieuses catholiques et juives, Antoine Marcantoni a au contraire appelé les gardiens de la Constitution à une «conception ouverte de la laïcité». En Alsace-Moselle, «l’État subventionne, mais ne s’ingère pas dans les religions», a-t-il fait valoir, arguant que le système en vigueur n’était pas incompatible avec la neutralité publique.
 
«C’est une autre façon de penser la séparation, mais cela reste la séparation entre les cultes et les pouvoirs publics», a ajouté l’avocat.
 
Le budget 2013 de l’État prévoit 58 millions d’euros pour rémunérer les quelque 1 400 ministres du culte (1 059 prêtres, 306 pasteurs et 28 rabbins) dans les trois départements concernés. Ce régime local des cultes fait l’objet d’un assez large consensus dans la région, où il est défendu par la droite comme par la gauche. Dans un communiqué diffusé avant l’audience, l’APPEL souligne que ce système, même s’il ne concerne l’exercice du culte que dans trois départements, est financé par l’ensemble des contribuables français. En conséquence, l’association «propose que les croyants d’Alsace-Moselle assument la prise en charge du financement nécessaire à leurs propres cultes».
 

En Alsace-Moselle, les cultes sont organisés par le régime «concordataire». Datant de l’époque napoléonienne,il a été supprimé dans le reste de la France par la loi de 1905 sur la séparation des Églises et de l’État.

La rémunération des pasteurs attaquée – wat.tv

Vous voulez conserver ce reportage ? Téléchargez sur http://myreplay.tv/v/FhQIwa3C . – Une association parisienne de défense de la laïcité conteste la rémunération des pasteurs d’Alsace-Moselle par l’Etat. – Plus sur http://wizdeo.com/s/alsace20 . Pour exploitation TV, droits réservés, nous contacter sur http://wizdeo.com/s/banqueimages

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Rémunération par lEtat des prêtres pasteurs et rabbins en Alsace …

La requête vise uniquement la religion protestante “pour des raisons de technique juridique”, mais “sur le fond, c’est la rémunération de tous les ministres du culte que nous voulons questionner”, a indiqué à l’AFP Jean-François Amedro, avocat et membre de l’Association pour la promotion et l’expansion de la laïcité (APPEL), à l’origine de cette procédure.

En Alsace-Moselle, les cultes sont organisés par le régime dit “concordataire”, datant de l’époque napoléonienne, qui a été supprimé dans le reste de la France par la loi de 1905 sur la séparation de l’Eglise et de l’Etat.
Cette loi n’a jamais été appliquée en Alsace et en Moselle car ces trois départements (Bas-Rhin, Haut-Rhin et Moselle) étaient allemands en
1905.

“Quel est l’intérêt général justifiant la rémunération d’un curé ou d’un pasteurpour diriger une messe ?”, a demandé lors de l’audience Me Amedro. La nécessaire neutralité de l’Etat en matière religieuse “exclut toute forme de soutien financier, qui s’analyse nécessairement comme une prise de position sur la valeur d’un culte”, a-t-il plaidé.
Evoquant un “résidu incongru de l’Histoire” qui “n’a que trop duré”, l’autre avocat des requérants, Me Benjamin Dewhurst, a observé que “le fonctionnement des cultes ne se porte pas plus mal sur le reste du territoire”, où les religieux doivent se passer de financements publics.

Au nom des instances religieuses catholiques et juives, Me Antoine Marcantoni a au contraire appelé les gardiens de la Constitution à une “conception ouverte de la laïcité”. En Alsace-Moselle, “l’Etat subventionne mais ne s’ingère pas dans les religions”, a-t-il fait valoir, arguant que le système
en vigueur n’était pas incompatible avec la neutralité publique.
“C’est une autre façon de penser la séparation, mais cela reste la séparation entre les cultes et les pouvoirs publics”, a ajouté l’avocat.
Le budget 2013 de l’Etat prévoit 58 millions d’euros pour rémunérer les quelque 1.400 ministres du culte (1.059 prêtres, 306 pasteurs et 28 rabbins) dans les trois départements concernés. Ce régime local des cultes fait l’objet d’un assez large consensus dans la région, où il est défendu par la droite comme par la gauche.

Dans un communiqué diffusé avant l’audience, l’APPEL souligne que ce système, même s’il ne concerne l’exercice du culte que dans trois départements, est financé par l’ensemble des contribuables français.
En conséquence, l’association “propose que les croyants d’Alsace Moselle assument la prise en charge du financement nécessaire à leurs propres cultes”.

Démission du pape Benoît XVI : La réaction des évêques du Burkina …

mercredi 13 février 2013

Message des évêques de la Conférence Episcopale Burkina-Niger à l’Eglise de Dieu au Burkina Faso et au Niger à propos de la renonciation du Pape Benoît XVI à sa charge pontificale

Démission du pape Benoît XVI : La réaction des évêques du Burkina et du Niger

Fils et filles de l’Eglise Famille de Dieu au Burkina Faso et au Niger, nous, vos évêques, pasteurs des portions du peuple de Dieu qui nous sont confiées, réunis en assemblée plénière ordinaire au Centre saint Martial de Bam dans le diocèse de Ouahigouya, vous adressons nos salutations de pères et de pasteurs.

Chers fils et filles de l’Eglise Famille de Dieu, nous avons tous appris avec grande surprise la nouvelle de la renonciation du Pape Benoît XVI à sa charge pontificale. Cette nouvelle, diversement comprise par les fils et filles de l’Eglise et par certains observateurs, a suscité en chacun des sentiments de stupeur, de désarroi, d’inquiétude et ne cesse de troubler nos cœurs et nos esprits.

Bien que cela ne soit pas fréquent et qu’il faille remonter loin, même très loin dans l’histoire de l’Eglise pour vivre un événement du genre, la renonciation du Pape à sa charge n’est pas un fait nouveau dans la vie de l’Eglise. En effet, en 1294 un événement semblable avait déjà marqué la vie de notre Eglise.

Si nous nous référons à la législation ecclésiale, nous notons que le canon 332 § 2 du Code de droit canonique aborde la question de la renonciation possible du Souverain Pontife à sa charge. Il est donc prévu que lorsque les conditions humaines ne permettent plus au Pape d’exercer sans trop de difficultés sa charge de successeur de saint Pierre, celui-ci puisse y renoncer.

Dans le message par lequel il nous a communiqué sa décision de renoncer à sa charge pontificale, Benoît XVI s’exprime en ces termes : « Après avoir examiné ma conscience devant Dieu, à plusieurs reprises, je suis parvenu à la certitude que mes forces, en raison de l’avancement de mon âge, ne sont plus aptes à exercer adéquatement le ministère pétrinien […]. Dans le monde d’aujourd’hui, sujet à de rapides changements et agité par des questions de grande importance pour la vie de la foi, pour gouverner la barque de saint Pierre et annoncer l’évangile, la vigueur du corps et de l’esprit est aussi nécessaire, vigueur qui, ces derniers mois, s’est amoindrie en moi d’une telle manière que je dois reconnaître mon incapacité à bien administrer le ministère qui m’a été confiée. »

Ces derniers temps, les médias nous ont donné l’image d’un Pape fatigué, physiquement diminué mais qui continue à assumer ses responsabilités avec courage et lucidité. C’est dans cette lucidité qu’il nous a tous surpris par l’annonce de sa renonciation, sentant que son état physique ne lui permet plus d’être au service de l’évangile et de l’Eglise avec la même vigueur d’antan et la même efficacité.

Chers fils et filles de notre Eglise Famille de Dieu, en ces moments d’interrogations et en cette année de la foi, nous vous invitons à la sérénité et à l’accueil de la nouvelle dans la foi et l’espérance. Le Seigneur a bâti son Eglise sur une pierre solide et il n’y a pas lieu de paniquer. Ne nous laissons surtout pas tromper par certaines interprétations tendancieuses de cet acte. C’est librement et volontairement que Benoît XVI a décidé de renoncer à sa charge. Rendons grâce à Dieu pour ce qu’a été le ministère du Pape Benoît XVI.

Nous vous invitons encore à la prière pour lui afin qu’il jouisse d’une retraite féconde. Ensemble, en ce saint temps de carême, de manière individuelle ou communautaire, redoublons d’efforts dans la prière et le jeûne pour que l’Esprit Saint qui gouverne l’Eglise donne de nouveau à celle-ci un pasteur selon le cœur de Dieu. En vous confiant à la sollicitude maternelle de la Vierge Marie, nous vous restons unis dans la prière.

Vos évêques

Son Excellence Mgr Séraphin François ROUAMBA, archevêque de Koupéla
Son Excellence Mgr Philippe OUEDRAOGO, archevêque de Ouagadougou
Son Excellence Mgr Paul OUEDRAOGO, archevêque de Bobo-Dioulasso
Son Excellence Mgr Joseph SAMA, évêque de Nouna
Son Excellence Mgr Lucas Kalfa SANOU, évêque de Banfora
Son Excellence Mgr Joachim OUEDRAOGO, évêque de Koudougou
Son Excellence Mgr Der Raphaël DABIRE, évêque de Diébougou
Son Excellence Mgr Jude BICABA, évêque de Dédougou
Son Excellence Mgr Justin KIENTEGA, évêque de Ouahigouya
Son Excellence Mgr Gabriel SAYAOGO, évêque de Manga
Son Excellence Mgr Modeste KAMBOU, évêque de Gaoua
Son Excellence Mgr Pierre Claver MALGO, évêque de Fada N’Gourma
Son Excellence Mgr Prosper KONTIEBO, évêque de Tenkodogo
Son Excellence Mgr Léopold Médard OUEDRAOGO, évêque auxiliaire de Ouagadougou
Son Excellence Mgr Laurent LOMPO, évêque auxiliaire élu de Niamey
Père Joseph Clochard, administrateur diocésain de Dori
Abbé Eloi BAMOGO, vicaire général de Kaya

Justice | La paie des pasteurs

Pour la première fois, un texte lié au concordat de 1801 a été attaqué et défendu devant le Conseil constitutionnel. (accès réservé à nos abonnés)

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par Jacques Fortier, publié le 13/02/2013 à 05:00

Rémunération par l’Etat des prêtres, pasteurs et rabbins en Alsace …

La requête vise uniquement la religion protestante “pour des raisons de technique juridique”, mais “sur le fond, c’est la rémunération de tous les ministres du culte que nous voulons questionner”, a indiqué à l’AFP Jean-François Amedro, avocat et membre de l’Association pour la promotion et l’expansion de la laïcité (APPEL), à l’origine de cette procédure.

En Alsace-Moselle, les cultes sont organisés par le régime dit “concordataire”, datant de l’époque napoléonienne, qui a été supprimé dans le reste de la France par la loi de 1905 sur la séparation de l’Eglise et de l’Etat.
Cette loi n’a jamais été appliquée en Alsace et en Moselle car ces trois départements (Bas-Rhin, Haut-Rhin et Moselle) étaient allemands en
1905.

“Quel est l’intérêt général justifiant la rémunération d’un curé ou d’un pasteurpour diriger une messe ?”, a demandé lors de l’audience Me Amedro. La nécessaire neutralité de l’Etat en matière religieuse “exclut toute forme de soutien financier, qui s’analyse nécessairement comme une prise de position sur la valeur d’un culte”, a-t-il plaidé.
Evoquant un “résidu incongru de l’Histoire” qui “n’a que trop duré”, l’autre avocat des requérants, Me Benjamin Dewhurst, a observé que “le fonctionnement des cultes ne se porte pas plus mal sur le reste du territoire”, où les religieux doivent se passer de financements publics.

Au nom des instances religieuses catholiques et juives, Me Antoine Marcantoni a au contraire appelé les gardiens de la Constitution à une “conception ouverte de la laïcité”. En Alsace-Moselle, “l’Etat subventionne mais ne s’ingère pas dans les religions”, a-t-il fait valoir, arguant que le système
en vigueur n’était pas incompatible avec la neutralité publique.
“C’est une autre façon de penser la séparation, mais cela reste la séparation entre les cultes et les pouvoirs publics”, a ajouté l’avocat.
Le budget 2013 de l’Etat prévoit 58 millions d’euros pour rémunérer les quelque 1.400 ministres du culte (1.059 prêtres, 306 pasteurs et 28 rabbins) dans les trois départements concernés. Ce régime local des cultes fait l’objet d’un assez large consensus dans la région, où il est défendu par la droite comme par la gauche.

Dans un communiqué diffusé avant l’audience, l’APPEL souligne que ce système, même s’il ne concerne l’exercice du culte que dans trois départements, est financé par l’ensemble des contribuables français.
En conséquence, l’association “propose que les croyants d’Alsace Moselle assument la prise en charge du financement nécessaire à leurs propres cultes”.