Théodore Mugalu devant ses collègues pasteurs : « Je voudrai me …

Demandant publiquement pardon à l’Eglise famille de Dieu


Samedi 8 juin 2013, dans l’amphithéâtre Mama Muilu du Centre kimbanguiste d’accueil et des conférences de Kinshasa (CKACK), le pasteur Théodore Mugalu, chef de la Maison civile du chef de l’Etat, a convoqué une assemblée des serviteurs de Dieu de la ville de Kinshasa. But de la rencontre : initier le ministère de la réconciliation, où il est le premier à chercher à se guérir de ses infirmités spirituelles. Un peu à la manière de la femme qui a souffert de la perte de sang depuis ses 12 ans. (Marc 5, 25).

Après un examen de conscience, le pasteur Mugalu raconte son infirmité : « Je me rappelle avoir prêché un jour, il y a longtemps, à la télé critiquant un autre serviteur de Dieu. Quelqu’un qui avait suivi cette prédication en était choqué. Je ne dois donc pas à échapper à mon péché, je dois le confesser.

A la suite de cela, une dame de l’opposition radicale m’a écrit me disant : « Tu es pasteur, pourquoi tu prends des positions qui nous humilient, nous de l’opposition alors que nous sommes tes brebis. Nous ne sommes pas d’accord. Pour cela, j’avais déjà demandé pardon à la télé, mais je pense que je n’avais pas fait de manière comme aujourd’hui, devant les serviteurs ».

Cette attitude est caractéristique des hommes de Dieu congolais qui offrent ce spectacle de bas étage à l’Eglise, famille de Dieu. Aussi le pasteur Mugalu voudrait-il être le premier à demander publiquement pardon à ses collègues qui avaient été vexés par son « langage infantile ». Il a compris en même temps que l’infirmité ne lui permet pas d’exercer en tant que sacrificateur s’il n’est pas guéri, conformément à Lévitique 21,16.

Définissant l’objectif à sa démarche, le serviteur de Dieu a dit ses collègues pasteurs : « Je veux être soigné de mes infirmités parce que je ne veux plus continuer de boiter à cause de l’amertume qui fait chanceler ma foi ». Il a donc résolu en son cœur de confesser publiquement ses infirmités, les réparer, de prendre la résolution de ne plus critiquer un autre pasteur, ni s’attaquer au ministère d’un autre serviteur de Dieu et de ne faire que du bien, même à ceux qui lui font du mal parce que, a-t-il argumenté, « Nous menons le même combat à des degrés différents de révélation et n’avons qu’un seul ennemi, satan, le diable ».

Par cet acte, a-t-il enchaîné, « Je voudrai, avec le pardon de mes collègues pasteurs, réintégrer le quartier général, le centre de décision de Dieu ».

Dans le même élan, le pasteur Théodore Mugalu a propose à la communauté des serviteurs de Dieu d’appliquer les Ecritures saintes, selon qu’il est écrit dans Matthieu 18, 15-16.

Le Seigneur l’a instruit d’instituer ce ministère de la réconciliation pour refaire l’unité de l’Eglise du Congo dans son ensemble, car la question concerne tous les serviteurs de Dieu de la République qui se détruisent du haut de la chaire, se chamaillent par médias interposés. Or, le serviteur de Dieu est le canal par lequel le Seigneur amène la bénédiction vers son peuple. Mais avec cet infantilisme dans le langage des pasteurs congolais, il est difficile que les fidèles vivent les bénédictions de l’Eternel dans leurs vies.

« Je suis en train de chercher mes défauts dans mon esprit, parce que Dieu doit décider à partir de ses serviteurs et ils sont exactement les canaux par lesquels le courant de Dieu doit passer pour atteindre les brebis », confesse-t-il.

Les leçons à tirer

Pour ce faire, Théodore Mugalu demande avec insistance à ses collègues pasteurs de se soutenir dans la grande armée de l’Eternel à la lumière de 2 Corinthiens 2, 5-7. Et ce, avant que la colère de Dieu ne s’abattent sur eux comme aux temps d’Israël dans le désert. « Dieu a fait demeurer son peuple dans le désert pendant 40 ans, simplement pour que la génération des batailleurs soit exterminée avant l’entrée à Canaan, la Terre promise », a-t-il enseigné. 

En guise de pardon, la communauté des serviteurs de Dieu – au sein de laquelle on reconnaissait le bishop Albert Kankienza Mwana Mbo, président des Eglises du réveil ; le pasteur Mukuna des Assemblées chrétiennes de Kinshasa (ACK)…. – a accordé le pardon au pasteur Mugalu et a prié pour lui. Disons en passant que l’Eglise kimbanguiste était représentée à la cérémonie par le directeur de cabinet du chef spirituel de l’Eglise.

Pendant ce temps, le chef de la Maison civile du chef de l’Etat s’est agenouillé en signe d’humilité et pour obtenir l’expiation de ses infirmités confessées.

Laquelle expiation a été scellée par une prière de pardon dite par le bishop Albert Kankienza de l’Eglise Foi abondante. Qui ne s’est pas empêché de tirer trois leçons dans le geste du pasteur Mugalu, à savoir un geste de courage de la part d’un serviteur de Dieu si haut placé en dignité ; une leçon pour les autres pasteurs et toute l’Eglise du Congo ; un sentiment d’humilité qui va droit au cœur et un exemple qui incite les serviteurs de Dieu à faire même en reconnaissant le tort qu’ils ont causé à l’Eglise, en famille et à la nation.

Ce qui a fait dire à un fidèle kimbanguiste dans la foule ces mots : « Si les pasteurs acceptent de pardonner du fond de leur cœur le pasteur Mugalu et se laissent enseigner par son geste, alors c’est le nouveau réveil de l’Eglise du Congo ».

La cérémonie a culminé sur de longues accolades entre le serviteur ayant sollicité le pardon et ses collègues, qui ont eu le bonheur de susurrer quelques mots à l’oreille de Théodore Mugalu ; avant de partager un verre d’amitié.                                                                                                                                                        

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Le Nouvelliste – Funérailles émouvantes du pasteur Sylvio Dieudonné

NATIONAL

Gonaïves/Décès

Funérailles émouvantes du pasteur Sylvio Dieudonné

Le Nouvelliste | Publié le :11 juin 2013

 Jodherson Cadet Gonaïves (Artibonite)

Les obsèques de l’ancien vice-président du Mouvement chrétien pour une nouvelle Haïti (MOCHRENHA), le pasteur Sylvio Dieudonné, ont eu lieu ce samedi 8 juin 2013 en la Première église baptiste Béthel, Gonaïves (chef-lieu du département de l’Artibonite). De nombreuses personnalités venues de toute part se sont recueillies devant la dépouille de ce « grand homme » qui est passé à l’orient éternel.

Les funérailles de feu Dieudonné avaient une ressemblance hallucinante avec un programme religieux et culturel. Les groupes et chorales entonnent des morceaux qui chassent les larmes de crocodile. Les interventions des collègues pasteurs et des membres de la famille fussent à l’instar d’une source à haut débit. Des discours longs, truffés d’éloges et de témoignages. Le célébrant principal de la cérémonie funèbre, le pasteur Michel Morisset, président de la mission Eben-Ezer, a présenté feu Dieudonné comme un fils qui a grandi sous ses yeux, un ami fidèle et un confident. Sylvio Dieudonné, a-t-il déclaré, rêvait toujours de se sacrifier pour le changement des conditions de vie de nos compatriotes. Sa tête était pleine d’idées. A chaque fois que l’occasion se présentait, des conseils lui ont été prodigués pour l’aider à rester dans le droit chemin. Il est quelqu’un qui vit encore. « Vous n’êtes pas ici parce que vous connaissez quelqu’un de sa famille mais vous êtes là parce qu’il vit en vous », a souligné le berger. Pour sa part, le pasteur Roosevelt Augustin, actuel vice-président du Mochrenha et de l’Association de leaders évangéliques haïtiens aux Gonaïves (ALEHG), s’est efforcé de faire un grand flash-back pour évoquer lui aussi les bons souvenirs qu’il garde du disparu. Il s’est réjoui d’avoir connu et travaillé avec son ancien collègue. M. Augustin regrette que son ancien compagnon ait quitté la terre sans avoir concrétisé son principal rêve qui fut de voir Haïti passer de l’Etat marginal à l’Etat intégré. « La vie de l’homme est comme une fleur qui paraît le matin et qui sèche le soir. » Le député de la circonscription des Gonaïves, Me Sadrac Dieudonné, qui présentait l’oraison funèbre, a surtout mis l’accent sur le savoir-faire, le dynamisme et les rares qualités de son grand frère, son mentor incomparable. Il a campé le défunt comme un homme intègre, honnête et humble. L’intervention du parlementaire a été émaillée de tristesse et de fierté. Son timbre vocal, l’expression de son visage traduisent fidèlement les sentiments qui habitent son for intérieur. «Le verbe de la locution quotidienne, a-t-il dit, est trop banal et ne possède ni assez de substances ni assez de charges émotionnelles pour générer la juste intensité des vibrations de l’âme et traduire la foule de sentiments qui vous assaillent devant la bière d’un frère si chaleureux et si affectueux, affligé en ce jour et pour toujours dans l’immobilité de la mort charnelle en attendant, bien sûr, la glorieuse espérance qu’est la résurrection des rachetés. le pasteur Sylvio Dieudonné fut « un visionnaire, une machine à penser. Dès sa jeunesse, il professait un attachement viscéral à son pays ». Il a beaucoup écrit sur le pays. Son ouvrage « Haïti entre la gloire et le désespoir » en est une preuve probante. M. Sadrac Dieudonné a révélé que son frère aîné avait eu de nombreuses révélations sur Haïti. L’une d’entre elles a été publiée en été 1986 sous le titre « Le miracle d’une nouvelle Haïti ». « Une nouvelle Haïti n’est pas un idéal, mais c’est une condition de survie. Une nouvelle Haïti ne sera jamais l’oeuvre d’un gouvernement, quelle que soit l’idéologie mise en vigueur; ni d’un homme, quelle que soit sa valeur morale et intellectuelle… ni des réactionnaires, quelle que soit leur témérité; ni des politiciens, quelle que soit leur popularité. Une nouvelle Haïti sera l’oeuvre du Tout-Puissant. Elle sera donc l’initiative des hommes et des femmes droits, honnêtes, humbles et sincères. » « Comme Moïse a vu Canaan de loin à partir d’une autre montagne, de même, le pasteur Sylvio Dieudonné a salué de loin la nouvelle Haïti », a jubilé le député. Selon des camarades de lutte, feu Dieudonné fut un politicien avéré, un idéologue, un doctrinaire. « Il est tel homme qui ne meurt jamais, tant qu’il s’est investi dans la vie de milliers de personnes de tout âge. Un tel homme, je vous le dis, ne meurt pas, mais se repose de ses durs labeurs. Bien que mal vu par certains, il a accompli sa mission divine malgré tout et tous. Il prendra à certains de ses détracteurs et même à certains de ses décennies pour reconnaître son génie, parce qu’il avait devancé sa société. Il est incontestablement le pionnier du concept de la « Nouvelle Haïti ». Une telle voie, si bien tracée, ne saurait ne pas être suivie… », a écrit un frère du défunt, Mésack Dieudonné. Les enfants et la veuve du défunt, quoique éplorés, se montraient très courageux. Ils ont loué le courage de Sylvio Dieudonné. Ils disent croire que les idées de ce « grand homme » vont continuer à imprégner l’esprit de bon nombre d’Haïtiens. « Martin Luther King avait un rêve. Il s’est sacrifié pour sa matérialisation. Et, effectivement, ce rêve qu’il chérissait beaucoup allait être réalisé environ un demi-siècle après sa mort. Ainsi, je suis sûr et certain que l’autre Haïti pour laquelle mon père passait des semaines et des mois à jeûner sera concrétisée physiquement », a lâché l’un de ses garçons avec fermeté. Tout au long de son intervention, sa première fille n’a pas cessé de dire : « You make me proud (Tu me rends fière) ! » Sylvio Dieudonné évoluait sous divers chapeaux. Il exerçait en tant que comptable, théologien, écrivain, pasteur, éducateur et conférencier. « Il se passionnait pour l’éducation. Il fut un puissant prédicateur, un enseignant hors pair, un pasteur aimé de tous ses fidèles et un conseiller efficace. Ce fut un leader-né. Il rassemblait autour de lui avec une aisance inimitable partout où il allait, même pour un court séjour, enfants, jeunes et adultes, vieux et moins vieux», a confié l’élu de la commune des Gonaïves. Il a pris naissance le 10 mars 1954. A la suite d’une maladie (insuffisance rénale) qui le rongeait, il a succombé dans la nuit du 27 au 28 mai 2013 en République dominicaine où il résidait depuis des années. Avant de passer l’arme à gauche, il a fondé et dirigé l’église évangelique de Jésus-Christ et le collège mixte Manassé des Gonaïves. De concert avec les pasteurs Michel Morisset et Luc Mesadieu, il a respectivement fondé la mission Eben-Ezer et le Mouvement chrétien pour une nouvelle Haïti. Le cortège funèbre du premier vice-président du Mochrenha a été composé de nombreuses personnes, dont des parlementaires de la 49e législature, des leaders évangéliques, des proches, des collaborateurs de longue date et des camarades politiques.

Jodherson Cadet Gonaïves (Artibonite)

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Diffusion du documentaire “Trois pasteurs du Sri Lanka” (1ère partie …

Veille actualité : – politique – économique/sociale – culturelle. Veille scientifique : – publications récentes – colloques, séminaires, etc – soutenances de thèse Billets scientifiques : – comptes rendus ouvrages/conférences – débats – notes de synthèse – présentation et commentaire de documents (textes, photographies etc.) Base de ressources documentaires (sur le site ou sous forme de liens) – statistiques – textes de référence – centres de recherche – bibliographie – sitographie
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Strasbourg, le raz le bol avec les faux pasteurs : Un pasteur Africain …

Crée le 12-06-2013 15H00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le mercredi 12-06-2013 -15H20 PAR : ARTV NEWS JULIEN CONSTANT

En novembre 2012, après un an et demi d’enquête, l’Office central pour la répression de la traite des êtres humains et la brigade mobile de recherches de Strasbourg de la Direction centrale de la police aux frontières avait lancé ne première vague d'arrestation.

En novembre 2012, après un an et demi d’enquête, l’Office central pour la répression de la traite des êtres humains et la brigade mobile de recherches de Strasbourg de la Direction centrale de la police aux frontières avait lancé ne première vague d’arrestation.   

En novembre 2012, après un an et demi d’enquête, l’Office central pour la répression de la traite des êtres humains et la brigade mobile de recherches de Strasbourg de la Direction centrale de la police aux frontières lance une première vague d’arrestation. Sept hommes et femmes sont interpellés dans la région strasbourgeoise. Deux autres complices le sont en Italie.

pasteur.jpg Les enquêteurs mettent au jour l’existence de liens structurels entre les responsables du réseau et les dirigeants des églises Béthel et Reedem-Church implantées à Strasbourg, influentes dans la communauté nigériane. Les investigations permettent de comprendre que ces églises sont des points de convergence des prostituées nigérianes. Ces femmes se voyaient contraintes de verser une contribution financière alimentant une comptabilité parallèle destinée à soutenir les membres de la communauté. L’argent des filles était perçu par le pasteur de l’église Béthel.

Le quatuor arrêté début juin a été placé en garde à vue. L’homme d’église «s’est réfugié derrière l’entraide communautaire pour expliquer l’argent versé par les prostituées à l’église Béthel et prétendait ne pas connaître leur véritable activité», précise une source proche de l’affaire. Les deux femmes nient les faits. Le quatrième suspect est soupçonné d’avoir transféré régulièrement de l’argent en Italie, de conduire certaines prostituées sur leur lieu de travail et de les aider dans leurs démarches visant à l’obtention du droit d’asile. Il a partiellement reconnu les faits. L’une des mères maquerelles a été écrouée. Les autres suspects ont été remis en liberté.

La bénédiction « pour tous » à l’étude

Les pasteurs d’Alsace et de Lorraine pourront-ils bénir des couples homosexuels ? Sous l’effet de l’actualité politique, la question est à l’étude depuis le mois de novembre au sein de l’Union des églises protestantes d’Alsace et de Lorraine (UEPAL). Un groupe de travail de sept pasteurs planche sur le sujet. Sa mission : « Fournir du matériel de réflexion théologique qui permette à chacun de se faire un avis », explique Marc Fritsch, inspecteur ecclésiastique. « Un questionnaire avec de la documentation va bientôt être mis à disposition des pasteurs et des paroisses, pour enrichir le débat », poursuit-il. C’est sur cette base que les instances décisionnaires de l’UEPAL prendront position, courant 2014. Même si le mariage n’a pas pour les protestants le caractère sacré qu’il revêt chez les catholiques, l’éventuelle bénédiction des couples du même sexe suscite « des positionnements très tranchés », relate Marc Fritsch. T.C.

Mariage religieux – E-llico.com

La scène a lieu un dimanche de juin dans une paroisse luthérienne du centre-ville de Strasbourg. “Il y a nous, d’un côté, les hétéros, ou les normés, ou les discrets. Et celles et ceux de l’autre bord”, lance la prédicatrice.

Texte biblique et vidéo de témoignage à l’appui, Joan Charras Sancho, doctorante en théologie, appelle les paroissiens de Saint-Guillaume présents ce matin-là lors du culte à s’ouvrir à la différence.

Parmi les protestants, “je crois qu’une majorité de personnes estiment qu’un couple de même sexe ne pose plus question”, dit-elle. “Mais de là à rendre cela visible en bénissant des unions, je pense qu’il va falloir un vrai temps de dialogue et un large débat”.

Un débat que les institutions protestantes “historiques” n’éludent pas: en Alsace et en Lorraine, où sont concentrés près d’un tiers des effectifs de la Fédération protestante de France, un groupe de travail planche depuis novembre sur la question au sein de l’Union régionale des Églises luthérienne et réformée (UEPAL).

Composé de sept pasteurs, il doit “fournir un matériel de réflexion et faire écho à ce qui peut remonter des paroisses et des pasteurs”, explique Marc Fritsch, inspecteur ecclésiastique de la région de Colmar, chargé par l’UEPAL d’animer le groupe.

Dans la tradition protestante, le mariage n’est pas un sacrement: les pasteurs ne célèbrent pas formellement de mariages, considérés comme l’affaire des autorités civiles, mais se contentent de célébrer des bénédictions pour des couples mariés civilement.

“Un geste d’accueil inconditionnel de Dieu”

Doivent-ils donc accepter les demandes de bénédictions nuptiales qui ne manqueront pas d’être sollicitées par des mariés homosexuels? “Des pasteurs sont clairement pour, d’autres clairement contre, mais il y a aussi un nombre important de collègues qui demandent des bases de réflexion”, relève Marc Fritsch.

“Les pasteurs estiment n’être pas aujourd’hui en mesure de faire un choix clair”, souligne le pasteur, qui doit rendre sa copie d’ici la fin du premier trimestre 2014.

Quelle que soit la position officielle qui sera adoptée dans la foulée, “les personnes homosexuelles sont accueillies dans la vie ecclésiale sans distinction”, souligne-t-il, ajoutant que “dans la grande diversité du protestantisme, tout le monde n’a pas ce discours”.

Certains pasteurs poussent les Eglises à ne pas faire preuve de frilosité. Également membre du groupe de réflexion, la pasteure Ruth Wolff-Bonsirven (photo) avait ouvertement soutenu le mariage pour tous, que le président de la Fédération protestante de France, Claude Baty, avait pour sa part qualifié de “fausse bonne idée”.

Cette femme à la tête d’une inspection ecclésiale de plus de 20 paroisses dans le Bas-Rhin se dit favorable “à titre personnel” à une bénédiction des unions homosexuelles: “Une bénédiction est un geste d’accueil inconditionnel de Dieu, il ne nous appartient pas de l’accorder ou de la refuser, en jugeant ceux qui la mériteraient”.

“Il y a une grande ouverture des paroissiens et des pasteurs” à ce sujet, juge le pasteur de la paroisse Saint-Guillaume à Strasbourg, Christophe Kocher. Mais il reconnaît que “d’un point de vue institutionnel, c’est plus compliqué, par crainte de créer des scissions avec certains mouvements du protestantisme”.

Selon lui, si les Églises protestantes ne tranchent pas, au bout du compte, en faveur de la bénédiction de couples de même sexe, “ce serait une situation douloureuse et pénible”.

“On a beaucoup entendu parler d’objection de conscience pour les maires qui ne veulent pas marier des couples du même sexe, mais est-ce qu’il ne faudrait pas poser la question dans l’autre sens, pour des pasteurs qui souhaiteraient bénir des couples de même sexe” sans l’aval de leur Église, s’interroge-t-il.

Pour Ruth Wolff-Bonsirven “il y aura des cas de conscience pour les uns et pour les autres”.

(Source AFP)

Ateliers Pasteur : des chercheurs rencontrent des écoliers

Publiée le 11/06/2013 à 20:35

Enseignement. Les Ateliers Pasteurs ont accueilli, lundi et mardi, leur premier expérimentarium. Une manière moderne d’aborder les sujets liés aux sciences.

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CTMI Palais des Sports Rencontre des pasteurs du 11 au 14 juin …

Le CTMI (Church Team Ministries) est à Madagascar pour une semaine de rencontre des pasteurs et leaders d’églises au Palais des Sports Mahamasina (petit amphi), c’est-à-dire à partir d’aujourd’hui jusqu’au vendredi prochain. En effet, pendant ces quatre jours, chaque matin vers neuf heures vont avoir lieu des rencontres avec les pasteurs d’églises à Madagascar. Et tous les après-midi, des réunions avec les collaborateurs des églises avec leurs femmes. Et le vendredi après-midi, un concert de louange pour la promotion des albums de Audrey Hardy, avec son album intitulé « I worship you », et celui de King, tous les deux chanteurs de gospel bien connus dans l’Océan Indien, c’est ce qui a été connu lors d’une conférence de presse que les fondateurs de cette organisation chrétienne a donné hier à l’hôtel du Louvre Antaninarenina. La CTMI, fondée en 2001 par le pasteur Miki Hardy et sa femme Audrey, est une organisation chrétienne à but non lucratif qui siège à l’île Maurice. Actuellement, elle travaille avec une vingtaine de pays en Afrique, outre le Royaume-Uni, les Etats-Unis, et la France. Et le CTMI, dans sa vision, présente à l’église le témoignage vivant de la puissance de la croix de Jésus-Christ qui transforme les vies, les familles, les églises et les ministères. Et elle a pour but d’aider les dirigeants d’églises à être restaurés dans leurs ministères.

Arnaud R.

AFRIQUE/SOUDAN DU SUD – Deux pasteurs presbytériens détenus …

Juba (Agence Fides) – Deux pasteurs de l’église presbytérienne ont été placés en détention depuis le 19 mai par les autorités du Soudan du Sud qui leur nient tout contact avec leurs familles et leurs avocats.
C’est ce que dénonce Amnesty International qui craint même que les deux hommes, le pasteur Idris Nalos Kida et le pasteur stagiaire David Gayin, aient été soumis à des sévices et à des tortures.
La note de l’ONG cite le témoignage d’un certain nombre de témoins selon lesquels le 19 mai à 20h00, la police est entrée de force dans la maison du pasteur Kida, tirant quelques coups de feu en l’air. Le pasteur aurait été battu avant d’être arrêté. Les agents de police ont séquestré dans son habitation des téléphones portables, un ordinateur et des documents.
Quelques heures plus tard, à 22h00, la police a enfoncé la porte du pasteur Gayin, le plaçant en état d’arrestation.
On ne sait sur quelles bases les deux pasteurs ont été arrêtés pas plus que le lieu où ils sont détenus. La Constitution provisoire du Soudan du Sud interdit de détenir une personne pendant plus de 24 heures sans l’autorisation d’un tribunal.
L’arrestation et le placement en détention des deux pasteurs sont donc totalement illégaux, affirme Amnesty International, qui demande aux autorités de Juba soit de présenter une accusation formelle à leur encontre soit de les remettre immédiatement en liberté.
L’église presbytérienne constitue la troisième communauté religieuse au Soudan du Sud. Depuis longtemps, les forces de sécurité du Soudan du Sud sont accusées de se livrer à des arrestations arbitraires de journalistes, d’activistes civils et d’opposants politiques. (L.M.) (Agence Fides 07/06/2013)

Mariage religieux

La scène a lieu un dimanche de juin dans une paroisse luthérienne du centre-ville de Strasbourg. “Il y a nous, d’un côté, les hétéros, ou les normés, ou les discrets. Et celles et ceux de l’autre bord”, lance la prédicatrice.

Texte biblique et vidéo de témoignage à l’appui, Joan Charras Sancho, doctorante en théologie, appelle les paroissiens de Saint-Guillaume présents ce matin-là lors du culte à s’ouvrir à la différence.

Parmi les protestants, “je crois qu’une majorité de personnes estiment qu’un couple de même sexe ne pose plus question”, dit-elle. “Mais de là à rendre cela visible en bénissant des unions, je pense qu’il va falloir un vrai temps de dialogue et un large débat”.

Un débat que les institutions protestantes “historiques” n’éludent pas: en Alsace et en Lorraine, où sont concentrés près d’un tiers des effectifs de la Fédération protestante de France, un groupe de travail planche depuis novembre sur la question au sein de l’Union régionale des Églises luthérienne et réformée (UEPAL).

Composé de sept pasteurs, il doit “fournir un matériel de réflexion et faire écho à ce qui peut remonter des paroisses et des pasteurs”, explique Marc Fritsch, inspecteur ecclésiastique de la région de Colmar, chargé par l’UEPAL d’animer le groupe.

Dans la tradition protestante, le mariage n’est pas un sacrement: les pasteurs ne célèbrent pas formellement de mariages, considérés comme l’affaire des autorités civiles, mais se contentent de célébrer des bénédictions pour des couples mariés civilement.

“Un geste d’accueil inconditionnel de Dieu”

Doivent-ils donc accepter les demandes de bénédictions nuptiales qui ne manqueront pas d’être sollicitées par des mariés homosexuels? “Des pasteurs sont clairement pour, d’autres clairement contre, mais il y a aussi un nombre important de collègues qui demandent des bases de réflexion”, relève Marc Fritsch.

“Les pasteurs estiment n’être pas aujourd’hui en mesure de faire un choix clair”, souligne le pasteur, qui doit rendre sa copie d’ici la fin du premier trimestre 2014.

Quelle que soit la position officielle qui sera adoptée dans la foulée, “les personnes homosexuelles sont accueillies dans la vie ecclésiale sans distinction”, souligne-t-il, ajoutant que “dans la grande diversité du protestantisme, tout le monde n’a pas ce discours”.

Certains pasteurs poussent les Eglises à ne pas faire preuve de frilosité. Également membre du groupe de réflexion, la pasteure Ruth Wolff-Bonsirven (photo) avait ouvertement soutenu le mariage pour tous, que le président de la Fédération protestante de France, Claude Baty, avait pour sa part qualifié de “fausse bonne idée”.

Cette femme à la tête d’une inspection ecclésiale de plus de 20 paroisses dans le Bas-Rhin se dit favorable “à titre personnel” à une bénédiction des unions homosexuelles: “Une bénédiction est un geste d’accueil inconditionnel de Dieu, il ne nous appartient pas de l’accorder ou de la refuser, en jugeant ceux qui la mériteraient”.

“Il y a une grande ouverture des paroissiens et des pasteurs” à ce sujet, juge le pasteur de la paroisse Saint-Guillaume à Strasbourg, Christophe Kocher. Mais il reconnaît que “d’un point de vue institutionnel, c’est plus compliqué, par crainte de créer des scissions avec certains mouvements du protestantisme”.

Selon lui, si les Églises protestantes ne tranchent pas, au bout du compte, en faveur de la bénédiction de couples de même sexe, “ce serait une situation douloureuse et pénible”.

“On a beaucoup entendu parler d’objection de conscience pour les maires qui ne veulent pas marier des couples du même sexe, mais est-ce qu’il ne faudrait pas poser la question dans l’autre sens, pour des pasteurs qui souhaiteraient bénir des couples de même sexe” sans l’aval de leur Église, s’interroge-t-il.

Pour Ruth Wolff-Bonsirven “il y aura des cas de conscience pour les uns et pour les autres”.

(Source AFP)