Eglise protestante de Genève
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Quand on parle de «pasteur», on imagine encore l’homme austère, bouche pincée, transpirant la sévérité, avec un peu de toile d’araignée derrière l’oreille. La réalité est tout autre, la preuve par l’exemple: cinq pasteurs vont être consacrés à Genève — contre un par an en général — ils ont entre 33 et 40 ans, une vie de famille et un deuxième métier pour certains. «Consacrés»? C’est la reconnaissance de leur engagement par l’Eglise protestante de Genève, une confirmation célébrée à Saint-Pierre au printemps. L’occasion de découvrir les motivations de Carolina Costa, Marie Cénec, Jérémy Dunon, Alexandre Winter et Bruno Gérard.
Comme tomber amoureux
Ces pasteurs ont plusieurs années d’expérience au compteur. Pourquoi ont-ils décidé un jour d’embrasser cette fonction? «C’est une vocation, quelque chose qu’on ressent au fond de soi, confie Bruno Gérard, 40 ans. C’est comme l’amour, on n’explique pas pourquoi on est attiré par telle personne plutôt qu’une autre!»
Sa collègue de Servette-Vieusseux, Carolina Costa, parle aussi d’amour. Après un cursus en théologie «passionnant mais trop académique», elle devient comédienne et rencontre son mari. «Le fait d’avoir trouvé l’amour m’a donné envie d’aller chercher LE grand amour et de le transmettre.»
La suite dans nos éditions papier, électronique et tablettes du mercredi 24 décembre.
(A lire aussi: Les chrétiens seront bientôt minoritaires à Genève) (TDG)
Créé: 23.12.2013, 20h10