A défaut de mettre la clé sous le paillasson, pour certains, d’autres sont presqu’en situation de récession. Il suffit d’un coup d’œil pour palper la réalité en face. Des pasteurs qui commençaient même à braver les églises traditionnelles, roulant carosse et vivant dans une opulence matérielle exagérée, sont désormais habiter par l’idée de chercher ailleurs. Les affaires n’étant plus florissantes,le compte à rebours a déjà commencé et le temps de gloire est en passe de céder le témoin à la période de vache maigre.
A Ouenzé, l’église ” Liloba” animée par des pasteurs kinois et dont les fidèles occupaient tout le long de la rue Kinkala sur l’avenue Boueta Mbongo lors des cultes de dimanche et des campagnes d’évangélisation, n’est plus qu’aujourd’hui l’ombre d’elle-même. A Makélékélé, l’église Nehemie ne ratisse plus large et les cultes de dimanche connaissent désormais un désert qui ne dit pas son nom.
Et dans les quartiers,les populations sont loin désormais des tapages nocturnes qui sont devenus des denrées rares pour cause de rareté des fidèles. Les veillées de prières observées chaque fin de week-end connaissent à l’heure actuelle une fréquence en dent de scie. Et certains pasteurs, soucieux d’une fermeture éventuelle,envisagent déjà des alliances avec des églises sœurs. Cette crise de fidèles commencent à peser sur certaines obligations,comme le payement des droits du loyer pour les églises non propriétaires.
Au regard des exactions commises par ici et par là, les populations de Brazzaville ne peuvent que se réjouir devant une telle situation qui commence à assainir l’environnement spirituel congolais, en proie à une pollution intense. Il était temps que, certains de ces pasteurs étrangers sans vocation et qui ont fait de la parole de Dieu un instrument d’exploitation des fidèles, tirent leur révérence. Les fidèles déja victimes des abus de ces pasteurs véreux ne pourront que saluer avec empressement l’opération ” Mbata ya Bakolo” qui est entrain de réguler pétit à petit la vie à Brazza.