Tous ceux qui n’adhèrent pas à son église son brimés et marginalisés dans le quartier. Un jeune médecin et sa petite famille, qui refusent de troquer leur foi, subissent la fougue de cet imposteur sorti tout droit des laboratoires de Lucifer.
Quand un philosophe chrétien disait que le 21e siècle serait celui de la montée de l’antéchrist, il ne croyait pas si bien le dire. Aujourd’hui, le diable plus que jamais a gagné le monde, c’est la course effrénée vers l’argent et autres biens matériels. Les voies de Dieu sont sondées et explorées pour la quête de ce bonheur apparent. Et au Cameroun, la démocratisation de la vie publique avec les lois sur la liberté de 1990, a ouvert la porte à toutes sortes de dérives aussi bien matérielles que spirituelles.
Le médecin Messolo Ndjomo Patrick et sa famille vivent un véritable calvaire depuis 02 ans qu’ils ont pour voisin un certain pasteur Minkoulou, décidé qu’il est à “évangéliser les peuples païens” de Ntong Effock Nyom II, une banlieue de la cité-capitale. Le calvaire de la famille citée ci-dessus disions-nous, commence quelques temps après l’arrivée de ce “bonbon” pasteur
dans le quartier. L’homme des dieux approche M. Messolo à l’effet de démystifier sa concession puisque pense-t-il, “celle-ci est hantée”. Ce que bien évidemment le médecin refuse. Pourtant, c’était une machination pour amener l’homme de la blouse blanche, son épouse et leur progéniture à prendre leur carte de membre de son église. Face à leur opposition, le pasteur déclenche les hostilités avec la bénédiction d’une bonne frange des habitants du quartier qu’il a réussi à détourner spirituellement.
Menaces
Le curieux pasteur procède par intimidation et menaces diverses. Il fait annoncer dans toutes les églises de réveil environnantes, qu’il aura la peau des fesses du “Docta rebelle” et ligue ses “brebis” contre la famille Messobo. Même le chef de quartier et le vendeur terrien seraient rentrés dans les combines en prenant fait et cause pour le berger du diable qui plus, use du trafic d’influence pour parvenir à ses desseins.
Le 22 juillet dernier, une altercation entre le fils aîné de M. Messobo âgé de 15 ans et leur voisine a failli aboutir au pire. La “convertie” fera appel à la famille du pasteur Minkoulou (pasteur de quoi même ?) qui s’introduit dans le domicile de M. Messobo et commet d’importants dégâts, pendant que le maître des lieux était à son travail. Rentré vers 20 heures, il constatera la razzia. Le constat d’huissier est sans appel. Le côté gauche de sa Toyota Corolla CE 1645U, portière chauffeur n’a pas de vitre et celle qui suit a la vitre cassée ; la malle arrière du taxi immatriculée CE067DJ est également cassée. La toiture de son domicile a aussi subi des dégâts. D’ailleurs, des morceaux de parpaing et morceaux de bois y ont été retrouvés.
Une situation de plus orchestrée par un de ses hommes de Dieu qui écument la ville aux sept collines. Combien sont-elles en réalité, ces églises dites du réveil dans notre pays au mépris de la réglementation en vigueur ? Même Jésus-Christ, le père de christianisme, 2000 ans après sa mort n’en reviendrait pas de cet engouement (faussement) chrétien. Le Minatd doit prendre ses responsabilités, car la tolérance administrative étale toutes ses limites. Ces “bonbons” pasteurs, à la recherche du gain, font trop de mal. Minkoulou de Nyom II en est le portrait craché.