11.11.14 14:47 – Neuf personnes ont péri suite au crash de leur avion privé le 9 novembre près de l’aéroport international de Grand Bahama. Parmi eux, un couple pastoral, Myles Munroe et sa femme, un directeur international de ministère, un couple de pasteurs de jeunesse avec leur fils ainsi qu’un pasteur venant d’Afrique.
Myles Munroe était connu comme conférencier populaire dans les milieux charismatiques américains. Il laisse derrière lui la Bahamas Faith Ministries International Fellowship, où il était le pasteur principal. La mort de ce leader évangélique très apprécié, laisse derrière lui des milliers de fidèles. L’avion aurait heurté une grue d’un chantier naval avant d’exploser et de s’écraser au sol. Les passagers se rendaient au Forum Global Leadership de Freeport à Grand Bahama. Ils devaient rencontrer plusieurs orateurs internationaux.
… les autorités policières, ont empêché les rassemblements religieux, semé le trouble dans la communauté et ont même pénétré à l’intérieur du lieu de culte. La raison de cette animosité a été exposée par le représentant du Bureau régional des Affaires religieuses. Cette présentation a été reprise dans les médias locaux. Cependant, les pasteurs protestants responsables de la communauté réfutent vigoureusement la version officielle des faits.
L’agression la plus récente a eu lieu dans la soirée du 2 novembre 2014. Les trois pasteurs en charge de la communauté mennonite de My Phuoc ont signé, le jour même, un appel à l’aide à destination des communautés catholiques et des autres religions. Selon ce texte, ce jour-là, leur communauté subissait, par voyous interposés, une nouvelle agression des autorités locales.
Selon l’appel à l’aide, plusieurs centaines d’hommes de main de la police ont mené l’attaque. Arrivés en motocyclette, le visage masqué par des cagoules, ils ont pénétré à l’intérieur du complexe de bâtiments de la communauté, ont lancé des pierres à l’intérieur de la chapelle et ont dispersé l’assemblée. Les locaux ont été dégradés et il y a eu plusieurs blessés. L’agression a duré quatre heures, de 16 à 20 heures.
Cette attaque était loin d’être la première. Selon les pasteurs, depuis le mois de juin 2014, il y a eu au moins dix tentatives policières pour empêcher les fidèles de se rendre à l’assemblée religieuse ou empêcher celle-ci de se dérouler.
Un représentant du Bureau provincial des Affaires religieuses a fait connaître son point de vue. Il a été rapporté par Radio Free Asia (émissions en langue vietnamienne) du 9 novembre dernier. Le fonctionnaire s’est ainsi exprimé au sujet du lieu de culte : « Ce lieu d’activité n’est pas celui des ouvriers qui habitent la région (qui est une zone industrielle). En réalité, on a fait venir sur les lieux un certain nombre de Montagnards des Hauts Plateaux pour qu’il y ait une activité religieuse. La population de la région n’a pas manifesté le besoin d’activités religieuses. » A des questions posées plus tard par Radio Free Asia, ce même représentant a déclaré que, si ce besoin existait, la communauté mennonite pourrait mener ses activités librement. C’est le cas, a-t-il dit, pour de nombreuses communautés religieuses établies dans la région.
Il a aussi affirmé qu’il n’y avait pas eu de violences de la part des autorités. Selon lui, les membres de la communauté mennonite se seraient battus entre eux et auraient appelé la police, qui ne s’est pas dérangée. Cette version des faits a été reprise et diffusée par la presse régionale.
Ce point de vue a été rapporté aux pasteurs responsables de la communauté et ces derniers ont affirmé qu’il n’était en rien conforme à la réalité. Ils ont mis en relief les erreurs et les calomnies répandues par le Bureau des Affaires religieuses et la presse. Ils ont aussi résumé l’histoire de la communauté mennonite locale.
La communauté mennonite s’est établie dans cette région en 2007. En 2011, le pasteur responsable a dû s’enfuir en Thaïlande. Il a été remplacé par le pasteur Trân Minh Hoa, actuellement chargé de la communauté. Celle-ci est formée d’une quarantaine de croyants. Il faut y ajouter une quarantaine de jeunes gens poursuivant des études dans l’école d’Ecritures saintes établie dans les mêmes lieux. Des assemblées ont lieu régulièrement toutes les semaines.
Selon le pasteur, l’Eglise mennonite a accompli toutes les formalités nécessaires pour obtenir la permission de mener des activités. L’autorisation n’a jamais été accordée. Il y a un peu plus de deux semaines, les autorités ont décidé d’interrompre les assemblées hebdomadaires en utilisant des hommes de main pour interdire les offices, empêcher les rassemblements et dégrader les bâtiments (1).
« La paroisse n’a pas eu de pasteur pendant deux ans, mais elle a été très dynamique. ». Isabelle Alves, 47 ans, dans une première vie assistante de direction, est sa nouvelle pasteure. Originaire de la région parisienne, « j’ai toujoursété passionnée par la foi et la spiritualité, et souhaitais travailler en église, y compris avec mon ancien métier ». Il y a dix ans, elle décide d’entamer la formation pour devenir pasteure. « J’ai étudié à mi-temps, et travaillé tout en m’occupant de mon fils, donc cela m’a pris deux fois plus de temps qu’un parcours de formation qui dure normalement cinq ans ». Le déclic ? « Les pasteurs que j’ai rencontrés ont tous été exceptionnels à leur façon, et je ne me sentais pascapable de les suivre. Et puis, j’ai compris qu’il était aussi possible d’être pasteure autrement. » Dunkerque ? « J’espérais venir dans le Nord. Alors quand on me l’a proposé avec la mer en prime, c’était juste un rêve ! »
Isabelle Alves est à Dunkerque pour deux ans de « proposanat », un accompagnement après sa formation. Ensuite, elle décidera avec le conseil presbytéral de la paroisse, qui rassemble près de 150 familles, s’ils poursuivent le chemin ensemble pour un mandat de six ans. Un ou une pasteur(e)* ne peut rester que douze ans maximum dans une paroisse. L’ambition d’Isabelle Alves, ces prochains mois : « Faire connaissance avec les paroissiens en groupe et individuellement, comprendre ce qui nourrit leur foi pour proposer des actions en ce sens. »
* L’Église protestante unie de France en compte 500, dont un tiers de femmes.
C’est officiel. Le dimanche 24 mai 2015, lors de la Pentecôte, les églises protestantes de la région orléanaise donneront un grand culte commun qui sera retransmis à la télévision, en direct.
Il s’agit de l’émission « Présence protestante », diffusée chaque dimanche matin, sur France 2. Cette retransmission aura lieu à la salle des fêtes de Saint-Jean-de-la-Ruelle.
Trente-cinq techniciens mobilisés
Déjà, les pasteurs des églises (baptistes, évangéliques, pentecôtistes, adventistes), et quelques délégués, se sont attelés à la tâche pour peaufiner le programme, mais surtout, se préparer à l’immense rigueur qu’exige la production.
« Surtout, pas de chemise blanche, mais des teintes chaleureuses. Les objectifs des caméras en souffrent », précise un pasteur. « Trois messages de 15 minutes avec des interruptions, pour que le spectateur se repose », précise un autre. « Pourquoi ne pas faire venir un grand artiste d’Aix-en-Provence pour le temps de louange ? », demande l’une. « Non, faisons plutôt intervenir les talents du cru. Il y a des talents sur Orléans. Nous défendons notre ville », rétorque un autre. « Pensons à mettre des objets pour habiller le décor. Les cameramans aiment bien filmer des détails. Ça habille », précise un habitué des retransmissions TV. La durée de chaque intervention devra être calculée à la seconde près.
Trente-cinq techniciens de télévision seront mobilisés pour une heure de culte seulement. Des filages (répétitions sans interruption) auront lieu.
Ce projet est né il y a quelques semaines, lorsque Jérémie Corbeau, administrateur du Groupe biblique universitaire à l’université de La Source, a été interviewé par « Présence protestante ».
« Non aux pasteurs à mi-chemin ! Non aux chrétiens à mi-chemin ! » : c’est ce que déclare le pape François dans l’homélie de ce jeudi matin, 6 novembre 2014, à Sainte-Marthe. Il fait observer qu’il ne suffit pas d’ouvrir la porte de l’Eglise et « de rester là à attendre » : il faut aller chercher ceux qui sont loin.
Dans l’Evangile du jour (Lc 15,1-10), Jésus racontait la parabole de la brebis perdue et de la pièce d’argent perdue : deux récits qui « font voir le cœur de Dieu », a estimé le pape. Dieu en effet « ne s’arrête pas à un certain point, il va jusqu’au bout, jusqu’à la limite ; il ne s’arrête pas à mi-chemin du salut. Il sort toujours ».
Jésus « est venu pour ceci : pour aller chercher ceux qui s’étaient éloignés du Seigneur ». Les pharisiens et les scribes s’arrêtent quant à eux « à mi-chemin » : « ils sont trop attentifs à équilibrer les pertes et les bénéfices. Mais cela n’est pas l’esprit de Dieu, Il n’est pas un affairiste, Dieu est Père et va sauver jusqu’à la fin, jusqu’à la limite. »
Le pape s’est attristé du pasteur « à mi-chemin, qui ouvre la porte de l’Eglise et reste là à attendre » : « Etre un pasteur à mi-chemin, c’est une défaite » car « un pasteur doit avoir le cœur de Dieu, aller jusqu’à la limite ».
De même pour le chrétien « qui ne sent pas dans son cœur le besoin, la nécessité d’aller raconter aux autres que le Seigneur est bon » : « il y a tant de perversion dans le cœur de ceux qui se croient justes et ne veulent pas se salir les mains avec les pêcheurs ».
Le « vrai chrétien » est pris par « le zèle que personne ne se perde ». C’est pourquoi « il n’a pas peur de se salir les mains. Il va où il doit aller. Il risque sa vie, il risque sa renommée, il risque son confort, son statut… ».
L’enfant de Dieu ne « condamne pas les autres » mais « va à la limite, il donne sa vie, comme Jésus l’a donnée, pour les autres. Il ne peut rester tranquille, en se protégeant lui-même, [en préservant] sa tranquillité ».
« Non aux pasteurs à mi-chemin ! Non aux chrétiens à mi-chemin ! », a insisté le pape en ajoutant : « Le bon pasteur, le bon chrétien, est toujours en sortie, en sortie de lui-même, en sortie vers Dieu, dans la prière, dans l’adoration, en sortie vers les autres pour porter le message du salut. »
Le « bon pasteur, le bon chrétien » sait « ce qu’est la tendresse », il sait « charger la brebis sur ses épaules, avec tendresse et la remettre à sa place avec les autres ».
Il sait aussi ce qu’est la joie, contrairement à « ceux qui sont à mi-chemin », qui « peut-être s’amusent », mais qui « n’ont pas cette joie qui vient du Paradis, de Dieu, cette joie qui vient du cœur du Père qui vient sauver », a conclu le pape.
Deux pasteurs et un homme de 90 ans sont poursuivis par la justice de l’Etat de Floride pour avoir distribué de la nourriture en public à des SDF. Les zones de dons alimentaires sont restreintes aux Etats-Unis
Le nonagénaire s’appelle Arnold Abbott, rapporte le site metronews.fr aujourd’hui. Il a été arrêté à Fort Lauderdale, en Floride, pour avoir distribué de la nourriture hors des zones autorisées. Cet élan de solidarité risque de coûter la case prison pour le petit groupe composé de Mr Abbott et de deux pasteurs. Aux Etats-Unis, une nouvelle loi limite les lieux où ce type d’opération est autorisé.
Le volontaire Abbott, qui est à la tête d’une organisation caritative, témoigne : “L’un des policiers est venu et m’a crié ’Pose cette assiette tout de suite’, comme si je portais une arme“. La peine qu’il encourt, avec les deux pasteurs, est de six semaines de prison et 500 dollars, à peu près 350 euros d’amende.
Une limitation des lieux de distribution de nourriture aux sans-abris a été mise en place par la ville floridienne de Fort Lauderdale dans l’objectif de lutter contre l’itinérance. “Ils essaient de balayer les pauvres sous le tapis“, estime Arnold Abbott.
Fort Lauderdale est la 13e ville des Etats-Unis à avoir ordonné des restrictions pour la distribution de denrées aux sans-abris. Les législations répressives sont de plus en plus répandues dans le pays, selon le Centre national de lutte contre l’itinérance et la pauvreté. Elles interdisent par exemple la position couchée en public ou de vivre dans une voiture.
Dans son allocution, le président du RECAO, M. Boubacar Bello a parlé de la coopération franche, loyale qui se noue entre le RECAO et l’AFAO à l’occasion du processus «AGIR». Collaboration qui constitue une chance pour le RECAO dans la mesure où elle lui permettra de mieux prendre en compte dans ses initiatives la question cruciale du genre. Il dira que le RECAO est convaincu que les organisations de la société civile et du secteur privé produiront dans le processus une contribution de qualité qui sera riche des expériences et des bonnes pratiques de l’agricultures, des agro-pasteurs ou pasteurs, ainsi que des pécheurs artisanaux.
Quant à la présidente nationale de l’AFAO-Mali, Mme Dissa Fanta Berthé, «ce programme repose sur des piliers de la société civile, particulièrement celle des femmes souvent laissées en marge des programmes de développement. L’AFAO et le RECAO jouent un rôle moteur dans ce programme au niveau de la société civile Ouest Africaine. L’Association des Femmes de l’Afrique de l’Ouest (AFAO) travaille pour le renforcement du statut surtout économique des femmes à travers les pays de la CDEAO en plus de la Mauritanie. Ses activités portent essentiellement sur la formation des femmes en technique de transformation des produits agricoles, le renforcement des capacités, la santé communautaire», a-t-elle précisé.
«Nous allons attirer l’attention de nos autorités sur la nécessité de continuer de manière durable à la satisfaction des besoins alimentaires des populations les plus vulnérables pour leur permettre de vivre dignement de l’agriculture, de l’élevage, de la pêche et du commerce», a conclu la présidente de l’AFAO.
Le secrétaire général de l’APCAM, M. Salif Diarra, dans son discours d’ouverture a déclaré que «face aux crises alimentaires et nutritionnelles récurrentes, notre région a pour ambition de renforcer la résilience des ménages, des familles les plus vulnérables à savoir les agriculteurs en situation économique difficile, les agro-pasteurs, ainsi que les pêcheurs artisanaux et les travailleurs pauvres en milieu urbain et rural. «AGIR» met un accent particulier sur la condition des femmes et des enfants en situation de vulnérabilité. Cette rencontre constitue un espace d’expression affirmé des organisations et leur offre l’opportunité d’approfondir la réflexion et d’alimenter le dialogue inclusif du Mali», a-t-il rappelé.
Avant de terminer, il a remercié les organisations intergouvernementales de la région à savoir la CDEAO, l’UEMOA, le CILSS et les partenaires techniques et financiers, notamment l’Union Européenne pour leur rôle déterminant dans l’accompagnement du processus.
Fatogoma COULIBALY Source: L’Express de Bamako du 06 nov 2014
Leur acte de solidarité pourrait leur faire passer quelque temps à l’ombre. Deux pasteurs et un volontaire de 90 ans ont été arrêtés pour avoir distribué de la nourriture à des sans domicile fixe à Fort Lauderdale, en Floride (Etats-Unis), a rapporté mercredi le Daily Telegraph. Leur faute ? Ne pas avoir été au bon endroit, une nouvelle loi restreignant les lieux où ce type d’opération est autorisé.
“L’un des policiers est venu et m’a crié ‘Pose cette assiette tout de suite’, comme si je portais une arme”, a témoigné le volontaire, Arnold Abbott, qui dirige une organisation humanitaire. Lui et les deux pasteurs encourent jusqu’à six semaines de prison et 500 dollars d’amende.
“Ils essaient de balayer les pauvres sous le tapis”
La ville de Fort Lauderdale a mis en place des restrictions sur les lieux de distribution de nourriture aux sans-abri pour lutter contre l’itinérance. “Ils essaient de balayer les pauvres sous le tapis”, estime Arnold Abbott.
Fort Lauderdale est la 13e ville américaine à avoir édicté des restrictions pour la distribution de denrées aux SDF. Les législations punitives, interdisant par exemple la position couchée en public ou interdisant de vivre dans une voiture, sont de plus en plus répandues aux Etats-Unis, selon le Centre national de lutte contre l’itinérance et la pauvreté.
Depuis quelques années, l’Etat chinois a forcé les pasteurs nomades de certaines communautés tibétaines à emménager dans des logements récemment construits. Cependant, des habitants se sont plaints à maintes reprises de ce qu’il leur était impossible de vivre dans ces maisons de mauvaise qualité. Ces plaintes sont restées sans réponse, mais l’Etat a tout de même ordonné le remboursement rapide des emprunts contractés de force par les habitants pour faire construire ces maisons.
D’après un informateur vivant au Tibet, l’Etat chinois a obligé dès 2009 les pasteurs nomades tibétains qui vivent dans diverses zones de plusieurs provinces chinoises à s’engager dans des projets immobiliers. C’est ainsi que chaque foyer de la communauté de Nyitö [Niduo en chinois, district de Serta (Seda), préfecture tibétaine autonome de Karze] s’est vu attribuer une prime de 30 000 yuans [3 900 euros], mais a dû également emprunter 20 000 yuans [2 600 euros] pour construire sa maison.
Le chef de la communauté pastorale et le chef de la confédération de communautés n’ayant pas eu d’autre choix que d’endosser la responsabilité de ce projet, ils ont dû réunir les primes accordées par le gouvernement local populaire et les sommes empruntées pour faire construire les logements. Cependant, ces maisons sont déjà fissurées et elles s’avèrent de piètre qualité, à tel point qu’il est impossible pour leurs propriétaires d’y vivre, a rapporté cette source.
La même personne a poursuivi : “L’inutilité totale de ces logements pour leurs occupants est une chose, mais, en plus de cela, le gouvernement a déclaré que ceux-ci devraient au plus tôt rembourser et la prime et l’emprunt contracté. De plus, les autorités ont annoncé qu’elles allaient interrompre le versement d’une prime annuelle d’environ 1 000 yuans [130 euros] versée jusqu’alors aux pasteurs pour acquitter le prix de la location de pâtis”.