Chaque paroisse doit interpréter cinq chants dont certains nécessitent une chorégraphie. (Crédit photo : Archives/LDT)
Sous la houlette des pasteurs de l’Église protestante maohi de l’île assistés du conseil des diacres, l’édition 2015 du “Faa’ao raa” (veiller tous ensemble), rebaptisé depuis quelques années de façon plus moderne, “Taurua Varua” (la fête de l’esprit), débutera dimanche soir, au sein du fare amuiraa Ierutalema de Vaitape. L’événement est organisé par l’association des paroissiens Teiho Tumu.
La perle du Pacifique serait une des dernières îles de la Polynésie française à pratiquer cette tradition séculaire et unique – avec les Australes, sous une forme différente – consistant en une compétition de chants religieux et de lectures de versets de la Bible. Depuis la première moitié du XIXe siècle, tous les mois de janvier, ce concours met en compétition pendant trois nuits, du dimanche au lundi, les meilleurs chanteurs et orero des paroisses en lice, de Faanui, Anau et pour le district de Nunue, Hagai, Ierutalemia, Galilea et Taniera.
L’intérêt soutenu pour cette tradition à Bora Bora s’explique par une bonne dynamique des diacres, pasteurs et paroissiens mais aussi par le sponsoring de la commune : le maire et son conseil municipal encouragent le maintien de l’événement en aidant financièrement et au niveau de la logistique (des dons des particuliers, d’entreprises et des hôtels). Le tavana et une partie du conseil municipal assistent, avec les pasteurs et les diacres, à chaque soirée. Cette année, les participants regretteront l’absence du pasteur de Vaitape, Iteraera Taruoura pour raison de santé. Plus de 600 paroissiens se préparent à l’événement religieux et culturel de l’année, presque aussi important à leurs yeux que les fêtes du Heiva. Les groupes répètent les chants depuis trois mois. Il a fallu choisir les versets qui serviront de support aux chants interprétés, himene tarava, nota, ruau, rarotua et rurutu.
Le choix des versets de la Bible, qui seront commentés en deuxième partie par les orero, est un moment important de la vie religieuse de la communauté.
Chaque paroisse a opté pour une couleur de costume porté par les chanteurs pendant les trois soirées et qui font également l’objet d’un concours. Des collations sont servies à 18 heures, avant l’ouverture, puis le repas (préparé par la cuisine centrale) sera distribué vers minuit, avant le concours des orero. Clôturant la nuit, une dernière collation sera offerte, à 6 heures du matin, afin de débuter la journée le ventre plein. Des trucks prendront les paroissiens en charge dans les autres districts pour les mener à destination.
Françoise Buil
La perle du Pacifique serait une des dernières îles de la Polynésie française à pratiquer cette tradition séculaire et unique – avec les Australes, sous une forme différente – consistant en une compétition de chants religieux et de lectures de versets de la Bible. Depuis la première moitié du XIXe siècle, tous les mois de janvier, ce concours met en compétition pendant trois nuits, du dimanche au lundi, les meilleurs chanteurs et orero des paroisses en lice, de Faanui, Anau et pour le district de Nunue, Hagai, Ierutalemia, Galilea et Taniera.
L’intérêt soutenu pour cette tradition à Bora Bora s’explique par une bonne dynamique des diacres, pasteurs et paroissiens mais aussi par le sponsoring de la commune : le maire et son conseil municipal encouragent le maintien de l’événement en aidant financièrement et au niveau de la logistique (des dons des particuliers, d’entreprises et des hôtels). Le tavana et une partie du conseil municipal assistent, avec les pasteurs et les diacres, à chaque soirée. Cette année, les participants regretteront l’absence du pasteur de Vaitape, Iteraera Taruoura pour raison de santé. Plus de 600 paroissiens se préparent à l’événement religieux et culturel de l’année, presque aussi important à leurs yeux que les fêtes du Heiva. Les groupes répètent les chants depuis trois mois. Il a fallu choisir les versets qui serviront de support aux chants interprétés, himene tarava, nota, ruau, rarotua et rurutu.
Le choix des versets de la Bible, qui seront commentés en deuxième partie par les orero, est un moment important de la vie religieuse de la communauté.
Chaque paroisse a opté pour une couleur de costume porté par les chanteurs pendant les trois soirées et qui font également l’objet d’un concours. Des collations sont servies à 18 heures, avant l’ouverture, puis le repas (préparé par la cuisine centrale) sera distribué vers minuit, avant le concours des orero. Clôturant la nuit, une dernière collation sera offerte, à 6 heures du matin, afin de débuter la journée le ventre plein. Des trucks prendront les paroissiens en charge dans les autres districts pour les mener à destination.
Françoise Buil