Usure des fonds ; fausses déclarations à la CNPS ; fornications ; adultère et dépravations des mœurs sont les miracles qui sont fièrement exhibés dans les associations religieuses dénommées Winners Chapel (Chapelle des vainqueurs), la World Mission Agency Inc et la Living Faith Church Worlwide. Tous sous administration des Nigérians évoluant illégalement au Cameroun. Et sous la couverture de la tolérance administrative.
Aussi bien qu’il est connu que le business de la religion charrie des fonds énormes, l’aliénation des fidèles s’est érigée en règle dans les associations religieuses nigériane et autres qui n’ont pour seul miracle que de se faire de l’argent à tout prix. Dieu est utilisé comme un tremplin dans cette vaste escroquerie qui, au jour d’aujourd’hui, met à nu les pratiques qui sont mises à jour par les pasteurs nigérian. Dans notre dernière édition, nous avons relevé les tares qui fondent même l’existence de ces associations religieuses et leur pratique illégale. en se fondant sur les motivations d’une demande du ministre de l’administration territoriale Samson Emane Emane, dans une correspondance confidentielle, adressée au Président de la République aux fins de leur délivrer une autorisation d’existence légale, les trois entités citées plus haut avaient commencé à exercer sans attendre l’avis du Président Paul Biya. Jusqu’à nos jours, aucune autorisation n’a jamais été délivrée à ces industries de la parole de dieu au moment où des scandales se font compter comme dans une peau de chagrin.
S’il est donné de constater que la World mission agency inc, Winners chapel et la Living Faith church Worldwide génèrent près du milliard de franc par an, il est aussi donner de comprendre que ces nigérian ne feront rien au Cameroun pour soulager les souffrances de leurs ouilles. Ou sont passés les écoles ; les hôpitaux ; les centres de formations ; des bibliothèques et autres œuvres consignées dans leur demande d’autorisation ? Preuve par 9 qu’il y avait une autre idée derrière l’énoncée de ces œuvres. Aujourd’hui ceux des pleurs et grincements de dents qui se font entendre de la part des pasteurs camerounais, des fidèles, et même de l’administration qui s’est vue faire de fausses déclarations consécutives aux détournements de fonds.
Crime pour Crimes
S’il est aujourd’hui donné de constater que l’installation de ces églises au Cameroun n’avait pour seul but que de se faire de l’argent et à tous les prix, il est constant que ce sont des pasteurs camerounais qui ont favorisé l’extension et l’implantation de ces églises qui se comptent autour de 200. Et depuis plus de vingt années, aucun pasteur camerounais n’a jamais été promu aux plus hautes fonctions ne serait-ce qu’au niveau national et encore moins au niveau international. Pourquoi ? C’est une politique de razzia qui a été mise en place depuis la fondation de ces églises et qui voudrait que seul les nigérians doivent être à la tête de ces congrégations dans tous les pays où ils sont installés. Et au Cameroun c’est ce qui est fait contrairement à d’autres pays ou les gouvernements ont pris des mesures drastiques pour rétablir l’ordre et veiller à la promotion et à la reconnaissance des pasteurs locaux. Cette politique mise en place par leur siège au Nigéria a pour seule visé la sécurisation de la fuite des capitaux qui s’opèrent de manière diverses. a titre d’illustration : au ghana, les fonds collectés dans les églises au bout d’un certain temps, traversait les frontières dans les roues des voitures.
Cette technique opérationnelle dévoilait le fait que ces « hommes de dieu » ne respectaient pas l’administration de ce pays, refusaient de payer impôts, cotisations sociales et autres droits d’évoluent au gouvernement et aux pasteurs. Las de supporter un comportement déviant des pasteurs nigérian, c’est un pasteur ghanéen qui avait déjà le titre d’évêque à la World mission agency inc, et qui officiait au Nigéria, en la personne de bishop ajieman, qui se décidera de tout dévoiler. Dans cet élan patriotique, il démissionnera de cette affaire, rentrera au Ghana pour prendre avec le soutien de l’etat ghanéen le contrôle de toutes les églises de la World mission qui sont finalement devenues ghanéenne. Dans la même lancé, des informations puisées à bonne source font état de ce que, à Londres, le fils aîné du fondateur de ces églises en la personne d’Oyedepo, qui contrôle l’Europe et l’Amérique s’est retrouvé dans un scandale de transfert illégale des fonds.
Au Gabon, cette même pratique avait installé son nid au point de sidérer les pasteurs gabonais qui avaient décidé de passer à l’offensive. Informé de toutes ces tares, l’autorité gabonaise avait pris des mesures drastiques allant du rapatriement de tous les pasteurs nigérian à la poursuite judiciaire de certains. Tout ceci a contribué à donner le contrôle de ces églises aux pasteurs locaux. Cette même situation s’est aussi révélée au Kenya, au Swaziland et bien d’autres pays. Au Cameroun, les succursales aux travers desquels la World mission agency transfert illégalement les fonds sont : tithe (Dime) ; Shiloh (conférence annuelle de la Living Faith church Worldwide) ; Réserve et mission expansion fonds. Ce sont les pasteurs nigérians qui escortent personnellement ces fonds. Ces fuites de fonds se font avec la complicité de certains pasteurs camerounais à l’instar de l’ancien Kum René comme le mentionne une source crédible de cette organisation.
Ce dernier connait toutes les manœuvres maffieuses des pasteurs nigérians au Cameroun. De même, l’on peut aujourd’hui citer le pasteur démissionnaire Bell Pierre qui assumait la fonction de comptable et qui maitrise toutes les chiquenaudes usitées dans ces églises ; de même que la pasteur Israël Enock qui aurait envoyé un enregistrement au fondateur Oyedepo dévoilant les détournement de fond à Winners chapel qui génère plus de 500 millions de francs cFa par an en dehors des autres grandes branches comme Buéa, Fouda, Biyemassi, Bonabéri, Limbè, Bamenda et Kumba. Au cameroun, c’est la grande pagaille. Tout est sous la coupe réglée des nigérians. Du contrôle du siège national à toutes les grandes églises dans toutes les régions du Cameroun il n’existe aucun camerounais par ce que, occupant les second rôles, quelques soit leurs anciennetés et leurs compétences. C’est la raison pour laquelle on assiste chaque année à l’arrivée des vagues de pasteurs nigérians venus remplacer ceux arrivés en fin de séjour dans les grandes églises. Ces églises qui ont pourtant connues une croissance grâce aux pasteurs camerounais.
L’usure et dépravation des mœurs L’usure est une pratique interdite par la législation camerounaise. Mais pourtant il est connu au jour d’aujourd’hui qu’elle se pratique dans l’association dénommée Winners chapel ou les pasteurs principaux se reconvertissent en banquier. L’argent des offrandes collecté n’est jamais reversé dans une banque conventionnelle, mais meuble les coffres forts qui parfois disparaissent sans aucune explication. Le tribunal de première instance de Ndokotti connait aujourd’hui des affaires d’abus de confiance dus au non-paiement des fonds empruntés. Affaires qui ont conduit aux agressions physiques avec des menaces de mort à la clé. Dans ce chapitre, l’exhortation est à la discorde, aux querelles et à la haine des communautés dans cette église. Pour une simple illustration, entre Juin et juillet 2014, un membre de l’église de ngogbong du nom de mongo Jean Jacques agressera, à main armée, une fidèle du nom de Géneviève à son domicile pour affaire d’usure qui avait pourtant été planifiée et mis en œuvre par un pasteur, président national, le nigérian nommé ansoh John Dominion.
L’homme joue à monter les fidèles les uns contre les autres et incite même d’autres à porter devant les tribunaux les problèmes qui peuvent résolus par l’église. Les affaires de mœurs dans ces églises sont les mieux étouffées. Ce n’est pas facile de rendre publics les scandales, mais l’on connait néanmoins des exemples qui ont fait mouche. Pour exemple, le Pasteur nigérian Rockland Simon, en violation de la parole qu’il prêche s’était permis d’enceinté et de faire avorter une fidèle que nous taisons le nom, à Limbé. Et pour éviter de scandaliser les fidèles, le pasteur national Obamoh, un autre nigérian, optera pour le transfert de son compatriote pour l’église de Biyemassi. Ce pasteur national traine une mauvaise réputation au sein de cette église puisqu’il a fait un enfant avec la femme d’un pasteur camerounais qui restait chez lui pendant que son mari allait ouvrir les églises.
Certaines sources soutiennent même qu’il dépucelait des jeunes filles dans son bureau avec les doigts et les réduisaient au silence sous peine de malédiction. Pour mieux créditer toutes ces dénonciations, il faut ici noter que lors de la passation de service entre le pasteur national Obamoh et maha, une fidèle que nous taisons toujours le nom, avait entrepris et publiquement de présenter le fruit de leur union (informelle) au sein de l’assemblée. Dévoilant ainsi les pratiques de ces pasteurs qui ne prennent pas en charge des enfants qu’ils mettent au monde. il aurait fallu pour la circonstance, des négociations soutenues pour amener la jeune fille à se rebiffer moyennant la somme de 600 milles francs en espèce. Ces illustrations ne sont que la partie visible de l’iceberg.
La tolérance administrative au Cameroun est le danger qui pousse certains bonimenteurs à exercer en toute illégalité. Aujourd’hui la World mission agency, Winners chapel et la Living Faith church Worldwide sèment toutes les tares d’une mauvaise administration, et ceci au détriment de l’état du Cameroun, des pasteurs camerounais et des fidèles qui ne sont pas du tout protégés par le gouvernement. Affaire à suivre
© L’Equation : Jean Legrand Epessè
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