Laurent Demol accueille les fidèles sur le pas de la porte. Le pasteur de l’église évangélique des assemblées de Dieu de France, bise « à la Belge », micro-casque oblige. La salle de 280 places est presque pleine et pourtant ce sont encore les vacances. À 10 heures, trois musiciens prennent place sur l’estrade. Laurent Demol rejoint son pupitre et dit son bonheur de tous les retrouver. Notre présence ne passe pas inaperçue. « Sentez-vous libre », nous lance le pasteur après nous avoir présentée à l’assemblée. Le culte commence par une demi-heure de chants. Les fidèles se lèvent pour chanter, se déhancher, tendre les mains vers le Seigneur, pour tout simplement « louer Dieu ». Ceux qui ne connaissent pas les paroles peuvent suivre sur l’écran géant. Entre les chants, des fidèles prennent la parole pour remercier le Seigneur. « Chez nous, les gens sont libres de s’exprimer et ils sont acteurs du culte », nous expliquera un peu plus tard Laurent Demol.
Chant et prédication
Le pasteur enchaîne ensuite avec trois quarts d’heure de prêche. La prédication du jour porte sur le « psaume des montées ». Bible à la main (et le texte affiché à l’écran), la salle est concentrée. Certains ont les yeux fermés ou le regard perdu dans le vague. D’aucuns fixent leur Bible. Et puis il y a ceux qui ponctuent les propos du pasteur d’un « amen » ou d’un « alléluia ». Laurent Demol invite à réfléchir notamment sur la notion de service et la « puissance de la louange ». Il donne à méditer le proverbe 17:22 : « Un cœur joyeux est un bon remède mais un esprit abattu assèche les os. »
Deux chants et c’est la sainte cène. Des bénévoles font circuler le pain et le vin partagés par tous. Puis vient l’heure de l’offrande avec un tronc pour le fonctionnement de l’église et un autre pour la banque alimentaire. Le pasteur termine par une prière pour les familles, les anniversaires du jour et de la semaine et quelques paroles d’au revoir. Le culte est terminé mais les croyants sont toujours là pour échanger durant un long moment.