L’Eglise luthérienne du Togo ordonne trois nouveaux pasteurs à NANO

LUTHER

Etats-Unis: Les pasteurs noirs divisés sur le candidat Trump

Aux Etats-Unis, les pasteurs afro-américains sont divisés quant au soutien à apporter à Donald Trump. Bien que le 1 er décembre, une centaine d’entre eux aient rencontré le candidat républicain à la présidentielle, tous ne sont pas favorables à son élection. Selon Darrel Scott, lien officieux de la campagne de Trump avec la communauté évangélique noire, certains prédicateurs ont eu des mots très forts à l’encontre de ceux qui projettent de voter pour le milliardaire.

Mais les pasteurs ne sont pas les seuls à être sceptiques sur le candidat Trump. Selon un sondage publié début novembre, 25% des Républicains ne le soutiendront certainement pas.

La rédaction d’Evangeliques.info – 04 décembre 2015 11:43

Bangladesh : 10 pasteurs menacés de mort

 

Dans tout le pays, des actes visant à terroriser les chrétiens ne cessent de se multiplier.

300_Bangladesh_2006_0380002348« Ceux qui prêchent le christianisme au Bangladesh vont quitter ce monde… un par un. » C’est en rentrant chez lui, le mercredi 25 novembre au soir, que Barnobas Hembrom, pasteur de l’église baptiste de Sangha à Rangpur, a trouvé cette lettre.

En plus de son propre nom, la lettre mentionnait aussi les noms de 9 autres pasteurs exerçant leur ministère dans ce même district de Rangpur, au Nord du Bangladesh.

Immédiatement prévenue, la police locale a mis l’église du pasteur Hembrom sous protection.

Sujet de prière

Après des années de débats, les religieux coréens devront s’acquitter de l’impôt

Le texte a été adopté le 2 décembre peu avant minuit par 195 voix contre 20 et 50 abstentions, après une longue route pour faire entrer le clergé dans le droit commun de l’imposition. Jusqu’alors, toutes les tentatives pour faire payer l’impôt aux religieux se sont heurtées à l’opposition véhémente d’une partie des intéressés et à la réticence de la classe politique. La loi n’entrera en vigueur qu’en 2018.

Cette période sera mise à profit pour parler aux différentes religions « afin que cette politique puisse entrer en vigueur sans trop de turbulences », a expliqué Kang Seog-Hoon, parlementaire membre du parti conservateur Saenuri au pouvoir.

Le clergé en Corée du Sud compte environ 360000 membres toutes obédiences confondues, selon les estimations. Ses revenus seront désormais considérés comme des « revenus religieux » et non plus comme des revenus « honoraires ».

Les enquêtes d’opinion montrent depuis longtemps que la population est favorable à ce que les religieux rentrent dans le rang. Certaines organisations maintiennent le plus grand secret sur leurs arrangements financiers.

« On peut considérer que les pasteurs qui reçoivent des bénéfices et des cadeaux à côté de leurs revenus mensuels et qui n’acquittent pas l’impôt ne remplissent pas leur devoir de membres de la communauté », a estimé Kim Ai-Hee, secrétaire général de l’Alliance chrétienne coréenne pour la réforme de l’Église.

Les catholiques payent l’impôt depuis longtemps

Le dernier recensement national interrogeant aussi les Sud-Coréens sur leur appartenance religieuse, datant de 2005, montrait que près de 30 % d’entre eux se disaient chrétiens et 23 % bouddhistes.

Depuis le milieu des années 1990, le clergé catholique paye volontairement l’impôt sur le revenu. Les plus fervents opposants à la nouvelle loi se retrouvent parmi la communauté protestante, plus importante et surtout très influente politiquement.

Certaines églises protestantes rassemblent de très importantes communautés de fidèles ainsi qu’une richesse considérable. Elles sont parfois gérées à la manière de petits fiefs héréditaires, leurs chefs transmettant les rênes de ces congrégations à leurs enfants.

« Imposer l’activité religieuse revient à la considérer comme de l’activité commerciale »

Ceux qui s’opposent à l’impôt disent agir par principe et non par intérêt personnel.

« Imposer l’activité religieuse revient à la considérer comme de l’activité commerciale », dit la Commission des Églises de Corée, un regroupement conservateur protestant, dans un communiqué.

Choi Kwi-Soo, porte-parole de cette commission, relève aussi qu’à la différence des moines bouddhistes et des prêtres catholiques, les pasteurs protestants sont généralement mariés avec enfants, et seront davantage pénalisés. « Ils sont différents des moines et des prêtres qui peuvent se contenter de revenus relativement faibles. Cela devrait être pris en compte », a-t-il déclaré à l’AFP.

Des élections législatives sont prévues en avril 2016, suivies d’une présidentielle fin 2017. Nombre d’observateurs pensent que c’est là la vraie raison de la période de grâce précédant l’entrée en vigueur de la loi.

Les églises protestantes ont un pouvoir politique puissant dans certaines circonscriptions et les parlementaires du Saenuri pensent qu’ils seront les principales victimes du retour de bâton.

ÉGLISE ADVENTISTE: Consécration pastorale sous le signe du soutien aux vocations

Le pasteur Wesley Orieux prononçant la charge pastorale sous le regard attentif des trois nouveaux pasteurs, Vissen Mootoosamy, Arnaud Moorooven et Allens Gilles, et leurs épouses respectives (de g à dr) (Photo Stan Nursoo)

Trois membres du clergé de l’Église adventiste locale, Allens Gilles, Arnaud Moorooven et Vissen Mootoosamy, ont été consacrés au pastorat lors d’un service à l’église adventiste de Beau-Bassin samedi dernier. De nombreux fidèles et amis avaient fait le déplacement de tous les coins de l’île pour saluer ces nouveaux membres du corps pastoral adventiste.
Des membres du corps pastoral adventiste local, régional et international – les pasteurs Patrice Allet et Daniel Latchman, respectivement président et secrétaire général de la Fédération des Églises Adventistes de Maurice (FEAM), les pasteurs Jasmin Herinirina, Robert Rasolonomenjanahary et Wesley Orieux, respectivement président, directeur financier et secrétaire (Association Pastorale) de l’Union des églises adventistes de l’océan Indien (Madagascar), et les pasteurs Dany Bookhun et Lindsay Chineegadoo du Canada – ont participé à l’animation de ce service de consécration. Le pasteur France Cangy, Modérateur de l’Église Presbytérienne de Maurice, a honoré la cérémonie de sa présence. Le pasteur Marc Etive représentait la Société Biblique de Maurice en sa qualité de directeur exécutif.
Les officiants, les doyens du corps pastoral adventiste à Maurice, les pasteurs Mikel Beesoo et Daniel Guého, ainsi que le pasteur Norman Latchman, et les candidats à la consécration pastorale ainsi que leurs épouses ont fait leur entrée sous une haie d’honneur composée de scouts de la congrégation. Les chorales des églises adventistes de Beau-Bassin et de Port-Louis ainsi que le pasteur Stéphane Tigresse et la chorale de la FEAM ont assuré la partie musicale vocale et instrumentale. Le pasteur Jasmin Herinirina a délivré le message de circonstance autour du thème « Dirige mes pas Seigneur » en écho au chant exécuté par la chorale de la FEAM Lead me Lord.
Après la prière de consécration prononcée par le prédicateur du jour, Wesley Orieux, secrétaire de l’Association Pastorale à l’Union des églises adventistes de l’océan Indien, a transmis la charge pastorale aux trois nouveaux pasteurs.
Le pasteur Patrice Allet et le directeur financier de la FEAM, Cindy Bègue, ont ensuite sensibilisé l’assistance à la nécessité de soutenir les vocations qui se lèvent au sein de l’Église adventiste locale en vue du service pastoral. S’il n’y a pas pénurie de vocations, il y a toutefois des efforts auxquels les fidèles sont appelés à consentir pour financer la formation théologique et pastorale des jeunes qui manifestent le désir de servir dans « la vigne du Seigneur », tel ce jeune bénéficiaire d’une bourse d’État pour des études universitaires qui choisit d’aller au séminaire de théologie adventiste de l’Université Jean Zurcher à Madagascar, ce qui implique l’abandon de ladite bourse et une dépendance de la solidarité des fidèles et de bonnes âmes.


Les trois nouveaux nominés
Le pasteur Arnaud Moorooven détient un diplôme en théologie du Central Philippine Adventist College (CPAC). Son premier contact avec les Philippines où il donnera de nombreuses conférences remonte au 24 décembre 2004 quand il a rejoint le 1 000 Missionary Movement. Rentré à Maurice, il a servi jusqu’ici comme aumônier au Collège Adventiste à Phœnix et diverses églises adventistes dans l’île.
Le pasteur Vissen Mootoosamy, ancien enseignant du primaire, est détenteur d’un diplôme en théologie de l’Université de Newbold en Angleterre (2010). Rentré à Maurice, il a servi les églises adventistes de Bambous, de Rivière-Noire, de Barkly, de Beau-Bassin, de Camp-Levieux. Depuis le 3 mars 2014, il a la charge pastorale des églises adventistes à Rodrigues.
Le pasteur Allens Gilles, natif de Port au Prince, en Haïti, a fait des études de théologie à l’Université d’Andrews aux États-Unis et est entré dans le ministère pastoral en servant la All Nations Church à Berrien Springs au Michigan comme stagiaire mais aussi comme directeur d’un groupe francophone à L’université d’Andrews. Il est arrivé à Maurice le 20 Juin 2014 et est à ce jour pasteur de trois églises, à Camp-Levieux, Bambous et La Gaulette.

Bangladesh: Dix pasteurs ont reçu des menaces de morts

Fin novembre, dix pasteurs bangladais ont reçu une lettre anonyme, les menaçant de mort. La lettre stipulait que «ceux qui prêchent le christianisme au Bangladesh doivent quitter ce monde un par un». Par ailleurs dix noms de responsables religieux y étaient précisément cités.

La police n’a pas encore identifié les auteurs de ces menaces. Face à l’augmentation de ce type de menaces, de nombreux prêtres et pasteurs ont été placés sous protection militaire.

La redaction d’Evangeliques.info – 02 décembre 2015 15:06

Bangladesh : “les prédicateurs doivent quitter ce monde un par un”

La semaine dernière, dix pasteurs du Nord du Bangladesh ont reçu des menaces de morts à leur encontre. Dans la lettre anonyme qui leur était adressée, il est stipulé que ceux qui prêchent le christianisme doivent « quitter ce monde un à un ».

Des chrétiens au Bangladesh

Des chrétiens au Bangladesh

Alors qu’au Bangladesh, un État laïc, la constitution affirme que l’islam est religion d’État tout en garantissant la liberté d’expression et le droit à chacun de pratiquer sa religion, dans les faits, il en va autrement. Les chrétiens, minoritaires dans le pays, sont en effet la cible de nombreuses attaques, autant de la part des musulmans qui représentent 90 % de la population que de la part des hindous (9,5 %). S’il y a environ 3000 églises au Bangladesh, les menaces et intimidations sont très fréquentes et en hausse.

Le 29 septembre, Cesare Tavella, un travailleur humanitaire italien a été abattu.

En octobre,  le pasteur Luk Sarkar a échappé de peu à une tentative de meurtre de trois musulmans fomentés contre lui. La menace s’est encore accrue sur le dernier mois, puisque de plus en plus de tirs ciblés visent les chrétiens au Bangladesh. Le 18 novembre, le Père Piero Parolari, un médecin missionnaire italien a été blessé par balle dans une embuscade à Dinajpur. Quatre jours plus tard seulement, un citoyen japonais, Kunio Hoshi a lui aussi été assassiné par des hommes masqués à moto.

L’Etat islamique, a revendiqué ces fusillades ainsi que deux autres dans le pays.

Plus récemment, ce sont dix pasteurs du Nord du Bangladesh qui ont reçu une lettre de menaces de mort.

Selon l’organisation internationale Portes Ouvertes qui travaille au côté des chrétiens persécutés, le Révérend Barnobas Hembrom de l’église baptiste Sangha à Rangpur a reçu, le 25 novembre, une lettre anonyme sur laquelle on pouvait lire :

« Ceux qui prêchent le christianisme au Bangladesh doivent quitter ce monde un par un ».

A ces quelques mots étaient associés les noms de neuf autres pasteurs travaillant dans la ville et sa banlieue.

Si la police cherche actuellement à identifier les auteurs de cette lettre, plusieurs personnes soupçonnent qu’elle provient d’une zone située dans le nord de Rangpur.

Alors que la menace augmente, la police a mis en place des mesures de sécurité dans toute la région et de nombreux prêtres et pasteurs sont sous protection militaire.

Les actes d’agression des islamistes ne s’arrêtent pas là puisque quatre blogueurs athées ont également été tués dans la dernière année. L’athéisme est en effet tabou au Bangladesh.

COMMENTAIRES :

commentaires

A la COP21, des pasteurs et imams à jeun

Main dans la main, comme pour dire le bénédicité, mais autour de plateaux repas vides. Vingt personnes venues d’autant de pays, évêques, imams ou moines bouddhistes, étaient réunies dans les allées de la zone bleue du parc des expositions du Bourget pour réclamer un accord ambitieux « La question climatique a de très fortes implications morales, qui n’ont pas toujours été prises en compte dans les négociations politiques ces vingt dernières années », estime Efraim Tendero, évangélique philippin en train d’entamer le dernier tiers d’un jeûne de 24 heures. « Avec ce petit sacrifice, nous les autorités religieuses voulons montrer que nous avons notre mot à dire. » Cette mobilisation est coordonnée par la fédération luthérienne qui, cette année, a retiré ses deniers des énergies fossiles.

« Nous sommes une vingtaine à être présents ici, mais derrière nous il y a 365 personnes qui chaque jour de l’année écoulée ont jeûné pour le climat », expliquent ses membres. Depuis plusieurs mois les religions s’organisent pour parler climat d’une seule voix. Au début de l’été, la Conférence des responsables de cultes en France (CRCF) remettait à François Hollande un plaidoyer pour le climat.

L’écologie enfin en odeur de sainteté.