Lors de sa comparution devant le comité cette semaine, Gretta Vosper a défendu ses opinions qui incluent une absence de croyance en Dieu et en la Bible.
Elle a soutenu dans ses déclarations écrites qu’elle se retrouvait citée devant ce comité en raison de son usage et de l’adoption du terme «athée».
Elle dit avoir adopté l’étiquette «athée» en 2013 en solidarité avec les gens de par le monde «qui sont persécutés et assassinés pour avoir défié le fondamentalisme et l’extrémisme religieux».
La principale question, a-t-elle plaidé, est de savoir si l’Église unie va insister sur une «définition unique» de Dieu ou plutôt permettre à ses pasteurs et ses membres d’explorer et de se faire leurs propres idées.
Mme Vosper a aussi souligné que des membres de la congrégation – dont plusieurs étaient présents pour l’encourager – la soutiennent fortement.
Dans ses observations orales, la pasteure a déclaré au comité qu’elle prônait des valeurs «qui transcendent nos intérêts et besoins personnels et qui nous amènent à envisager un monde meilleur».
Dieu, dans le sens traditionnel, n’est pas un concept auquel elle croit, dit-elle.
Mme Vosper, âgée de 57 ans, a été ordonnée en 1993 et a joint sa congrégation de West Hill, dans l’est de Toronto, en 1997. Elle a été franche au sujet de ses croyances depuis des années.
Les choses se sont corsées après qu’elle eut écrit une lettre ouverte au chef spirituel de l’Église après le massacre de Charlie Hebdo à Paris en janvier 2015, soulignant que la croyance en Dieu peut motiver de mauvaises choses.
Le secrétaire général du Conseil général de l’Église a décidé d’entreprendre cette révision sans précédent de son aptitude à prêcher.
Il est attendu que le comité prenne plusieurs mois avant de rendre sa décision.