De leur propre aveux, il est bon de partir à un moment donné. L’un parle «d’appel d’air pour les gens qui se sont confiés»; l’autre de «nettoyage du disque dur». François Lemrich et Pierre-Yves Pasquier s’accordent sur la richesse des années passées à la cure de Nyon, dans ce prieuré jouxtant le temple, où ils avaient leur logement de fonction.
Le premier y a posé ses valises en 2008 après huit ans de service à St-Cierges (ça ne s’invente pas) sur le plateau du Jorat. Huit années plus tard, le voilà qui s’en va poursuivre son pastorat à Grandson, et «tâter du moyenâgeux» comme il dit. Arrivé en 2010 de la paroisse de Corsier/Corseaux, sur la Riviera, Pierre-Yves Pasquier s’apprête quant à lui à entrer dans l’âge béni de la retraite, après trente-sept ans et demi de ministère au sein de l’Eglise évangélique réformée vaudoise.
A l’écoute des gens
Hommes d’esprit, hommes de parole, les deux pasteurs s’apprécient et assurent que ce n’est pas une dispute qui les a décidés à changer de lieu de vie. «On a fait une bonne équipe, on a bien rigolé», clame Pierre-Yves Pasquier. Sur quoi renchérit, non sans humour son collègue: «On a constitué une belle ligne d’attaque pour mettre quelques buts, pas comme à l’Euro.»
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