Chers parents, vous êtes les premiers responsables de la vie de vos enfants. À l’heure où le Gabon connaît une tentative de déstabilisation par des forces aussi bien internes qu ‘étrangères, votre vigilance est interpellé au plus haut point. Surveillez vos enfants. Contrôlez-les. Il en va de leurs sécurité et de leurs vies.
Certes, le gouvernement et nos forces de sécurité et de défense font le nécessaire pour empêcher notre pays de sombrer dans le chaos. C’est leur devoir. Nous ne pouvons que les en remercier. Vous avez foi en l’homme politique Gabonais qui a toujours sû éviter les violences pour protéger les citoyens, moi aussi.
Mais, alors que chaque camp revendique, les uns trois morts, les autres, sept morts, les médias francais parlent de cinquante morts et même cent morts (Dieu merci, nous n’en déplorons pas autant, car nous nous connaissons tous), mais vous êtes-vous déjà posé la question: à qui appartiennent ces enfants, parents et amis, jeunes dames ou jeunes hommes dont parlent les médias? Et si vous appreniez que c’est votre enfants qui aurait été tabassé parce que portant le t-shirt d’un candidat, qu’il serait ligoté et torturé au QG d’un autre candidat parce qu’ayant refusé de tenir l’arme? Et si votre enfant faisait parti de ces morts planifier par les hommes politiques pour justifier leurs actes?
Vous ne le savez peut-être pas, mais certains pays occidentaux (la France par exemple) ont besoin de morts, beaucoup de morts Gabonais pour justifier leurs entrée armée au nom de “l’ingérence huminitaire” dans notre pays. Ils viennent pour nos richesses et n’ont aucun intérêt pour nos vies (je ne fais pas politique, mais les témoignages de nos pays frères doivent nous interpellés), encore moins nos droits. Ils l’ont fait en Côte d’Ivoire. Si pour les premières violences, les hommes politiques ont utilisé les images choquantes de ce pays ami, leurs partenaires européens leur ont certainement dit: “On veut des vrais images de morts Gabonais, beaucoup de morts pour mettre la pagaille totale.” Il chercheront des vrais cadavres. Alors, n’abandonnez pas votre enfant en sacrifice pour une cause dont vous ignorez les réels enjeux. Prions que ce ne soit pas votre enfant, votre neveu ou votre petit frère. Retenez vos enfants chez vous. Comme de bon bergers, comptez les têtes de vos enfants au couché et recomptez-les au levé. Contrôlez-les. Nous continuons à implorer le Seigneur Jésus-Christ pour qu’il nous apporte sa paix. Que Dieu soit avec vous.