Réponse du berger à la bergère. C’est du moins, la qualification que l’on peut donner à la conférence de presse animée par l’Église protestante méthodiste de Côte d’Ivoire (Epmci).
De fait, près d’un mois après la sortie de l’Église méthodiste unies de Côte d’Ivoire (Emuci), sur la question de l’homosexualité pratiquée au sein de cette communauté religieuse, l’Epmci n’a pas voulu rester sans réagir. La couleuvre étant trop grosse à avaler, le pasteur Ernest Gnagne, 2e secrétaire général adjoint de l’Epmci, a donné la version de son église.
C’était le mardi 11 octobre 2016, au temple protestant méthodiste d’Attoban. Selon lui, l’Emuci, depuis son adhésion à l’église méthodiste des Etats-Unis, le Bishop Benjamin Boni a menti aux fidèles méthodistes de Côte d’Ivoire. Et elle continue de le faire avec l’affaire de la pasteure lesbienne élue à une haute responsabilité de Bishop.
En intégrant l’Emu, a affirmé le pasteur Ernest Gnagne, le Bishop Benjamin Boni savait bien que la pratique de l’homosexualité y avait cours. J’en veux pour preuve, a souligné l’homme de Dieu, des conférences mondiales auxquelles le Bishop Benjamin Boni a participé et au cours desquelles des couples homosexuels ont été consacrés. Bien avant ces événements, a-t-il poursuivi, des pasteurs avisés avaient tiré la sonnette d’alarme.