À côté de la construction de trois maisons des éleveurs, de dix aires d’abattage et de 25 parcs de vaccination, le Pdesoc a gratuitement mis à la disposition des éleveurs 1.200 tonnes d’aliments de bétail, 200 tonnes de graines de coton et 8.000 pierres à lécher. L’objectif, selon le Directeur du Pdesoc, Dr Alioune Touré, c’est de contribuer au renforcement de la sécurité alimentaire du bétail. Le Dr Paly Cissé a indiqué que la vente de ces aliments par les éleveurs à des prix subventionnés a permis de constituer des fonds locaux gérés par les éleveurs pour le renouvellement des stocks. « Près de 100 millions de francs CFA sont dans les comptes des comités de gestion d’aliment », révèle-t-il. À cela s’ajoutent 24 motofaucheuses équipées de râteaux faneurs mises à la disposition des agropasteurs.
Pour l’amélioration génétique, le Pdesoc a offert aux éleveurs 12 taureaux Guzérat importés du Brésil, 30 béliers Ladoum, 44 béliers Toulabir et 30 boucs Guera, 1.650 coqs raceurs pour un montant de 74.770.000 de francs CFA. Trente (30) techniciens du public et du privé ont été formés en insémination artificielle bovine et équipés de 30 trousses. Deux centres secondaires d’amélioration génétique (Csag) ont été mis en place à Tambacounda et Kolda pour un montant de 74.216.877 de francs CFA pour assurer, en continu des inséminations artificielles. Pour améliorer les conditions d’alimentation du bétail, le Pdesoc a fait emblaver par les agropasteurs, de 2001 à 2014, 465 hectares de niébé fourrager pour une production de 4, 7 tonnes de semences et 40 tonnes de fourrage.
Concernant la protection zoo sanitaire, 5.481.240 doses de vaccins ont été données en appui aux services vétérinaires des trois régions, de même que 969 vaccinatrices et vaccinateurs villageois de volailles formés, 120 auxiliaires d’élevage recyclés. Pour le système de pérennisation, des stocks de vaccins ont été mis en place avec plus de 10 millions de francs CFA de recettes gérées par les éleveurs. À côté de ces actions, le Pdesoc a construit trois maisons des éleveurs à Tambacounda, à Kolda et à Kédougou de même que le siège du projet à Tambacounda.
Par Mamadou GUEYE et Souleymane Diam SY