Kuwa Shamal, un leader chrétien au Soudan a été libéré après une audience à Khartoum hier au cour de laquelle le juge a conclu qu’il n’y avait pas suffisamment de preuves pour l’inculper. Trois autres hommes continuent cependant à être accusés, ce qui pourrait entraîner, s’ils étaient reconnus coupables la réclusion à perpétuité voire la peine de mort.
Depuis décembre 2015, quatre chrétiens, les pasteurs de l’Église du Christ au Soudan Kuwa Shamal et Hassan Abduraheem Kodi Taour, Abdolmonem Abdumawla, un diplômé du Darfour et Petr Jasek, un humanitaire tchèque sont emprisonnés au Soudan sur de fausses accusations. Jugé en août de cette année, un seul homme sur les quatre, le pasteur Kuwa Shamal vient d’être libéré a annoncé World Watch Monitor
Dans une audience qui s’est tenue à Khartoum le 2 janvier, le juge a considéré que les preuves étaient insuffisantes pour l’inculper.
Les trois autres chrétiens n’ont cependant pas bénéficié du même traitement puisque le juge a décidé qu’il existait suffisamment d’éléments à charge pour que le procès se poursuivre pour le pasteur Hassan Taour, Abdulmonem Abdumawla et Petr Jasek.
Les quatre hommes font face à sept accusations criminelles, dont certaines sont passibles de la peine de mort ou de la réclusion à perpétuité s’ils sont déclarés coupables. Les accusations portent notamment sur la guerre contre l’État, l’incitation à la haine entre les classes, la propagande de fausses nouvelles, l’espionnage et la complicité dans des accords criminels.
La prochaine audience est prévue le 9 janvier.
Deux pasteurs menacés de peine de mort à cause de leur foi https://t.co/KJy5Uea8Wi
— JOURNAL CHRETIEN (@journalchretien) 17 décembre 2016