Du jeudi 16 au dimanche 19 mars dernier, les fidèles chrétiens de la Mission évangélique Maranatha ont tenu leur 2ème Convention autour du thème central «L’église, la famille de Dieu».
Le premier responsable de cette organisation, Pasteur Moussa Bamba, venu des Etats-Unis où il réside, a animé, mercredi dernier, au siège de la Mission, à Cocody-Riviera-Allabra, une conférence de presse-bilan de la rencontre spirituelle.
Deux jours avant cette convention, le mardi 14 mars, les pasteurs et diacres de la Mission Maranatha ont été, deux jours durant, formés sur «la fidélité envers Dieu et dans la mission», «l’attachement à Dieu et l’attachement à la vision de la mission» et sur «la loyauté dans la mission et envers le responsable de la mission», «car la déloyauté, a-t-il révélé, est la principale source des crises dans nos églises aujourd’hui». A l’en croire «la loyauté du Roi David envers Jonathan, fils de Saul, nous a édifiés. L’attachement du Prophète Elysée envers son maître et père Eli le prophète nous a permis de comprendre que l’attachement dans le ministère peut conduire à des bénédictions inespérées. La fidélité des Recabites envers leur père jusqu’à s’opposer au prophète Jérémie nous a inspiré, au cours de ces deux jours de formation».
Revenant à cette 2ème Convention, il a souligné qu’elle a réuni «l’ensemble de nos églises à l’intérieur et à l’extérieur de la Côte d’Ivoire». Plusieurs sous-thèmes dérivés du thème central «L’église, la famille de Dieu» ont été, a-t-il précisé, développé par différents orateurs. «Nous pouvons retenir, durant ces quatre jours qu’a duré notre convention, que l’église est la famille de Dieu. Et, malheureusement, au sein de cette famille, nous faisons face à plusieurs crises. Ces crises sont liées au fait que ce ne sont pas tous ceux qui sont à l’église qui sont convertis», a estimé le serviteur de Dieu. «Nous avons identifié trois catégories de personnes au sein de l’Eglise : les personnes spirituelles, donc convertis, qui travaillent pour l’avancement de l’église et du royaume de Dieu ; les nouveaux convertis, donc des personnes à éduquer, qui sont de bonne foi, mais qui ne comprennent pas trop bien le fonctionnement de l’église ; et les personnes charnelles, qui sont des individus à l’Eglise depuis un certain temps, mais qui refusent de se convertir», a-t-il poursuivi.
Il est persuadé que «le danger que l’église de Jésus-Christ court aujourd’hui est que plusieurs de ces personnes charnelles ont reçu le baptême, ont même présenté des signes apparemment spirituels. Mais, dans le fond, elles ne sont pas converties. Et le pasteur leur confie des responsabilités ; certaines deviennent même des pasteurs sans avoir été un jour converties» .
Marcellin BOGUY