Plus de 65 prêtres, diacres, évêques ou pasteurs réunis pour un rendez-vous sportif qui mêle ski de fond et ski alpin. Depuis 1962, le Challenge Alfred Delavay rassemble, dans une station différente, en Suisse, en Italie ou en France, plusieurs dizaines de religieux de l’arc alpin. Ici, on est loin des grandes compétitions. L’esprit est tout autre.
Etre dans la joie
Maurice Bos est prêtre au diocèse de Nice. Il explique : « C’est la joie de se retrouver, le sens propre de l’agapé : manger ensemble et être dans la joie ». Et pour que la fête soit complète, certains n’hésitent pas à prendre des risques en défiant les principes de l’aérodynamisme. « C’est inhabituel », reconnait Jean-Yves Urvoy, prêtre à Brie-Comte-Robert, en Seine-et-Marne. L’an prochain, les religieux de l’arc alpin se retrouveront en Italie pour la 57è édition.
Fin février, deux pasteurs de la province du Quang Binh ont été tabassés par des hommes cagoulés. Nguyễn Trung Tôn et Nguyễn Viêt Tù ont été enlevés par un groupe d’hommes à leur sorti de l’aéroport de Ba Don alors qu’ils se rendaient à Ba Don pour retrouver d’autres activistes pro-démocratie. Ils racontent avoir été battus à coup de barre de fer, dépouillés de leurs vêtements et de leurs biens. Les deux hommes sont parvenus à rentrer chez eux grâce à l’aide des villageois les ayant trouvé errant à proximité d’une forêt.
D’après le site AsiaNews, les agresseurs pourraient avoir agi sur ordre de la police. L’un des deux pasteurs aurait même affirmé qu’il s’agissait de policiers habillés en civil.
Le pasteur Nguyễn Trung Tôn, activiste pour la démocratie et la liberté religieuse dans son pays, a déjà eu affaire à la violence policière. En 2011, il avait été condamné à deux ans de prison pour «propagande à l’encontre du gouvernement». Dès sa sortie de prison, lui et sa famille ont été victimes de harcèlement et d’intimidation de la part de la police.
D’après AsiaNews et Gospelherald.com, ces agressions démontrent de l’augmentation des persécutions envers les chrétiens du Vietnam. En janvier déjà, un groupe d’étudiants de l’école biblique d’Hanoï avait été conduit au poste de police et leur enseignant étranger, un missionnaire, expulsé.
La Rédaction d’Evangéliques.info– 08 mars 2017 07:48
International Le conflit fait à nouveau des victimes dans le nord du Nigeria. Mais il est loin d’y être limité.
Le conflit est ancien et répandu : dans de nombreuses régions du monde, pasteurs et cultivateurs se disputent ou se sont disputé la terre. En Afrique, il est loin d’être éteint et, là où il existe, son acuité est souvent aggravée par le fait que ce sont des ethnies différentes qui pratiquent l’une et l’autre activité.
La sécheresse, cyclique ou liée au changement climatique, pousse les éleveurs nomades, à la recherche d’eau et de pâturages, de plus en plus tôt dans l’année vers le sud, où ils arrivent alors souvent à la période des récoltes. Ou plus loin vers le sud, où ils créent parfois des villages (en Côte d’Ivoire ou au Bénin, par exemple) et des problèmes de cohabitation, comme on en voit dans le nord-est du Congo-Kinshasa avec l’arrivée de Peuls Bororos ouest-africains ces dernières années…
L’établissement de frontières depuis les indépendances a réduit la marge de manœuvre des pasteurs. L’accroissement continu de la population diminue les espaces libres où les éleveurs trouvent la survie de leurs troupeaux; les couloirs de transhumance sont petit à petit transformés en champs. Le bétail est alors honni par les cultivateurs, qui lui reprochent de détruire leurs cultures et tuent des bêtes, s’attirant des représailles. Les uns et les autres se disputent l’accès aux puits, dont l’accès, traditionnel, est soudain empêché par la création de fermes et de champs. L’insécurité croissante modifie les itinéraires de transhumance.
Enfin, les gouvernements n’offrent souvent que peu – voire aucune – aide aux pasteurs, dont l’apport à un “développement durable” n’a été reconnu que depuis les années 90 par la communauté internationale. On notera, en revanche, les efforts du gouvernement rwandais post-génocide pour permettre le retour au pays sans heurts des pasteurs tutsis exilés dans les grands espaces tanzaniens depuis des décennies.
Pasteurs et guerriers
Dans certaines zones/périodes, pourtant, les deux métiers cohabitent – par ex. dans la région de Mopti (Mali) du XIVe siècle jusqu’à l’indépendance. Les cultivateurs accueillent les troupeaux en transhumance pour profiter du fumier et du lait offerts. Ils laissent le bétail manger les résidus de cultures après la récolte. Parfois, ils creusent même des puits en prévision de l’arrivée des pasteurs et leur préparent de quoi monter des cases temporaires. Mais quand la bonne entente se brise, pour une raison ou une autre – et elles sont nombreuses dans la période de changements que vit l’Afrique – les adversaires recourent à la force.
(…) Pour le bien de notre Église, il serait souhaitable que des chrétiens, associés à leurs pasteurs, soient de plus en plus nombreux à reconnaître et faire savoir que la vocation sacerdotale n’est pas incompatible avec la vocation de l’homme au mariage. Certes, de tout temps, l’Église n’a jamais clairement affirmé le contraire, puisqu’elle avait été fondée sur Pierre qui, lui-même, on le sait, était marié. Mais, le temps passant, cela n’a pas empêché l’institution ecclésiale d’exclure du ministère sacerdotal tout prêtre exprimant ce désir de mariage ! Selon une formule scandaleuse et tout à fait dévalorisante pour une très grande majorité de chrétiens, le prêtre qui exprime ce désir de mariage est immédiatement privé de tout ministère et « réduit à l’état laïc ». Pourtant, si l’on voulait bien y réfléchir un tant soit peu, on devrait éviter d’utiliser encore un tel vocabulaire, tout simplement parce que cet « état laïc », auquel on veut ainsi « abaisser, réduire » le prêtre défaillant (il n’avait pas fait vœu de chasteté, mais était lié par une promesse faite à son évêque), avait toujours été l’état habituel, normal, du fils du charpentier de Nazareth, ce Jésus que nous voulons suivre et imiter. À son époque en effet, Jésus, resté célibataire il est vrai, n’a jamais appartenu à telle ou telle famille religieuse d’alors, comme celle des Lévites ou des Scribes, par exemple : notre Jésus avait choisi de rester laïc, mais cela ne l’a pas empêché de se faire connaître par une poignée d’hommes et de femmes comme le Fils de Dieu et leur Sauveur. De moins en moins nombreux dans notre monde actuel et, de ce fait, de plus en plus isolés et seuls, les prêtres qui le désirent, bien sûr, n’auraient-ils pas intérêt, parce qu’ils restent des hommes, profondément humains, à rencontrer l’âme sœur, la bonne épouse capable de les aider, au quotidien, à vivre pleinement et joyeusement leur vocation sacerdotale ?Paul Quarré
Nous avons décidé de mener une dizaine de campagnes législatives, non pas pour soutenir un candidat, mais pour faire battre ceux qui ont été les plus « loinaturellophobes », et ce dans tous les partis. Mais cela coûte cher et j’ai donc besoin de vous.
Je peux cependant vous annoncer une excellente nouvelle : Un ami du Salon beige nous a proposé de doubler vos dons, à concurrence de 50 000 euros.
Nous allons être en mesure de mener, pour la première fois depuis des décennies, une vraie campagne politique capable de remettre les principes non négociables au coeur du débat public.
En effet, c’est au cours d’une prière dans une salle bondée que Makosso Camille lance qu’un mal se trouve sur le nombril d’une fidèle en demandant à la personne qui ressent des sensations sur cette partie du corps de venir le rejoindre sur le pupitre.
“Où est la femme qui sent le mal au niveau de son nombril ?” interroge celui qui porte le sobriquet “Général de Dieu” et qui dit être un “père” pour ses adeptes.
Quelques minutes après cette question une dame sortie de l’assemblée avance et reçoit subitement une gifle Searchgifle dudit “Général de Dieu”.
La raison avancée par le prédicateur semble d’être l’impatience des autres adeptes à recevoir des révélations pendant que celles-ci traînait les pas pour se présenter selon lui.
Rocambolesque cette prière! Encore plus quand un tel geste reçoit les acclamations de plusieurs autres semblables dans la salle. Vivement les JO des prières révélatrices comme nouvelle discipline pour ces pasteurs qui “frappent” ou qui se noient en plein baptême.
Une nouvelle église évangélique s’implante à Toulon ! Sous la direction du pasteur Romaric Nganga, l’église L’Essentiel vient d’ouvrir ses portes dans cette ville du sud de la France. Le pasteur Romaric Nganga a accepté de répondre à mes questions.
Romaric, l’annuaire des églises évangéliques répertorie 7 églises évangéliques à Toulon, pourquoi implanter une nouvelle église plutôt que de rejoindre une église existante ?
Effectivement, il y a d’autres églises à Toulon. Avec l’équipe d’implantation nous sommes reconnaissants pour le travail déjà effectué par ces églises depuis des années. Ce n’est pas juste « de la com’ » pour paraître ouvert, lorsque je le dis. Je le pense vraiment, et l’église L’Essentiel que je représente est consciente que nous ne sommes pas LA réponse aux besoins des toulonnais mais nous sommes une réponse de Dieu.
En effet, implanter une nouvelle église se fait en étant sûr de la direction de Dieu. Nous avons passés du temps dans le jeûne et la prière pour savoir si c’était vraiment ce que Dieu voulait pour Toulon. Nous avons aussi pris conseils auprès d’amis matures. Nous avons eu la conviction que Dieu nous demandait de le faire et c’est Lui « le maître de la moisson ».
L’implantation d’une nouvelle église est vraiment dans la stratégie divine pour que son règne s’établisse dans chaque ville et village. Toulon n’est pas une exception. En plus, vu le nombre d’habitants (160 712 habitants environ) et de l’assistance moyenne de ces 7 églises, nous ne sommes pas de trop dans le paysage évangélique.
En plus, une église, ce n’est pas juste des gens qui se rassemblent sans interactions. Je crois que l’église est un groupe de personnes, et ce groupe va former une famille. Un groupe est un ensemble d’individus interdépendants qui ont un but commun. Ce but commun est exprimé à travers une vision, et la Bible en parle clairement. Les églises évangéliques déjà présentent à Toulon n’ont pas la même vision que nous, même si l’objectif final de toutes les églises c’est que « le plus grand nombre soit sauvé ».
Dieu a déposé dans notre cœur une vision d’église qui amène chaque croyant à réaliser que l’église prend son vrai sens lorsqu’elle impacte la société, et qu’elle ne reste pas juste à développer des activités en interne pour ses membres.
Penses-tu que l’église doit se réformer pour impacter la France au 21ème siècle ? As-tu des exemples ou des références d’églises vivant aujourd’hui selon une autre vision ou une autre mentalité ?
Si nous sommes d’accord que l’Eglise doit avoir une influence dans les différentes couches sociales et dans tous les domaines, il y a certainement des réformes à mettre en place. Ces réformes ne doivent en aucun cas contredire ce que la Bible enseigne. Au contraire, il nous suffirait juste de nous rapprocher plus du modèle biblique pour que la réforme produise un impact si puissant qu’une ville peut soit transformée. Nous sommes « la lumière du monde » et le « sel de la terre » !
Est-ce que cela ne parle que des valeurs que chaque chrétien doit manifester où cela exprime aussi l’idée qu’en tant que chrétien nous sommes appelés à être présent dans tous les domaines de la société ? Lorsque l’Eglise ne sera plus recroquevillée sur elle-même et qu’elle comprendra le sens de « Allez », alors elle pourra vraiment travailler pour le bien-être de sa société et son développement, conformément au désir du Père.
Oui l’église doit se réformer pour impacter la France au 21ème siècle ! Plusieurs églises ont déjà mis en place cette vision et l’on observe ce que cela produit comme impact dans leur société. Je pense à ICLV avec Paul Goulet à Las Vegas ; Nouvelle Vie avec Claude Houde à Longueil (Canada) et pour terminer avec un modèle français : l’Eglise extravagance à l’Île de la Réunion avec le Pasteur Bruno Picard.
Tu as écrit un livre qui raconte ton divorce, la manière dont cela a détruit ta vie et comment le Seigneur t’a relevé. Pourquoi avoir écrit ce livre ? Qu’est-ce que ton ex-femme a pensé de cette démarche ?
En fait le but du livre ce n’est pas de parler du divorce. C’est pourquoi je n’ai pas consulté la mère de mes enfants à ce sujet. C’est vraiment de mettre l’accent sur comment Dieu est capable d’intervenir dans la vie d’un homme qui a tout perdu. Le divorce est une conséquence de mes choix et d’une relation de couple qui s’est détériorée. Ce n’est pas le divorce qui a détruit ma vie mais comment mes amis et mes collègues pasteurs de l’époque ont réagi face à ce drame.
Ce livre est là aussi pour expliquer le processus de restauration que Dieu m’a fait traverser. Ce n’est pas une justification du divorce, car je continue à enseigner que ce n’est pas le cœur de Dieu. Ce n’est pas non plus un règlement de compte. C’est plutôt une remise en question d’abord personnel puis de comment accompagner une personne qui traverse un drame dans sa vie, comme le divorce, dans le milieu chrétien. C’est un livre pour encourager la restauration mais aussi le soutien.
Dans la vidéo de présentation de ton livre tu dis « J’ai connu vraiment la destruction […, la] perte du ministère ». Dans quelles circonstances as-tu « perdu le ministère » ? Fais-tu une différence entre « ministère » et « poste de pasteur » ?
Quand je parle de « perte du ministère » c’était quasiment une perte d’identité. Dans le livre j’explique que je ne savais plus qui j’étais tellement que mon identité était en lien direct avec ma fonction. A travers le processus de restauration par lequel Dieu m’a fait passer, j’ai compris que ce n’était pas ce que je faisais (même pour lui) qui faisait de moi « un ministère ». Aujourd’hui, j’ai compris que ce que je suis en lui, est au-dessus de ce que je peux faire ou ne plus faire.
Les circonstances passagères peuvent m’empêcher de faire mais jamais d’être, puisque ce que je suis est en fonction d’une plus grande œuvre, celle de la croix ! Chacun de nous est appelé à être un ministère, même si on n’exerce pas tous le « poste de pasteur ». La réforme dont il a été question tout à l’heure passe aussi par la reconnaissance des ministères hors église, bien qu’étant rattaché à une église locale bien entendu.
Tu es aujourd’hui pasteur de l’Association Chrétienne pour la Francophonie, comment les as-tu rencontrés ? Ton exclusion des Assemblées de Dieu de France a-t-elle été un obstacle à ton intégration comme pasteur au sein de cette association ?
C’est au Canada que j’ai fait mon école biblique, et c’est là que j’ai eu la joie de bénéficier des enseignements des Pasteurs Claude Houde et Mark Lecompte, entre autres. Etant les principaux leaders de ce mouvement, c’est naturellement que je me suis tourné vers eux lorsque j’ai décidé, après mon processus de restauration, de servir à nouveau en tant que pasteur. En effet, les Assemblées de Dieu ne croient pas à la réintégration des pasteurs exclus.
L’ACF a contacté mon pasteur de l’époque, Mathieu GATET, pour faire le point sur l’homme, le ministère et le fruit que je portais dans mon église locale. Je tiens d’ailleurs à remercier Mathieu pour l’homme de Dieu courageux qu’il est. Malgré toutes sortes de pressions, il a fait un rapport objectif sur qui j’étais, ce que j’étais devenu au travers de mes différentes épreuves et pourquoi Dieu n’en avait pas fini avec moi. Le comité de l’ACF a donc ensuite reconnu le ministère.
Pourrais-tu nous présenter cette association ACF, qui la dirige et quels sont ses objectifs ?
Sous l’impulsion du Pasteur Claude Houde, pasteur principal de l’Eglise Nouvelle Vie et le pasteur Mark Lecompte, directeur de l’Institut de Théologie pour la Francophonie, l’ACF est une association animée d’une vision inter-dénominationnelle. Elle peut agir en tant que mouvement si une église (ou un ouvrier) est accréditée ACF, ou partenaire lorsque l’église garde son propre mouvement mais développe un partenariat avec elle. Bien sûr le niveau de redevabilité n’est pas le même. Je suis fier d’appartenir à un mouvement dont les valeurs sont basées sur la transparence, l’ouverture et le respect.
L’équipe dirigeante veut tout simplement servir, équiper, inspirer et aider de façon concrète et pratique leurs ouvriers. C’est dans ce sens, que le pasteur Mark Lecompte viendra nous rendre visite au mois d’Avril.
J’ai vu dans l’annuaire de l’ACF qu’il y avait déjà deux églises ACF en France : l’église Résurrection et l’église Génération 21. L’église Essentiel ne figure pas encore dans cet annuaire, est-ce seulement parce que l’annuaire n’a pas été mis à jour ?
Pour l’instant, je suis ouvrier ACF mais l’église n’a pas encore choisi sa famille. D’ici quelques mois elle va le faire car nous croyons fortement à la redevabilité, et nous ne voulons pas être une église sans redevabilité. Actuellement, nous avons déjà un lien de redevabilité avec plusieurs leaders éprouvés. Ce qui nous a permis de poser les fondements de L’église L’Essentiel.
Nous privilégions les relations, c’est pourquoi nous continuons à nous entretenir régulièrement avec ces leaders, et un cadre est en train d’être mis en place au fur et à mesure pour que l’église puisse se développer dans un environnement sécurisant.
Merci Romaric d’avoir pris le temps de répondre à ces quelques questions. Que le Seigneur te bénisse dans ce nouveau commencement ainsi que toute l’Eglise qui est avec toi. Et qu’il bénisse la ville de Toulon !
Si vous habitez Toulon ou les environs et si vous voulez vivre l’Eglise autrement, n’hésitez pas à prendre contact avec Romaric et l’église L’Essentiel sur leur site web ou sur leur page Facebook.
Propos recueillis par Guillaume Anjou
Cet article vous est proposé par la rédaction d’Info Chrétienne. La rédaction d’Info Chrétienne est composée de bénévoles, de pigistes et de contributeurs occasionnels.
Au Soudan, un pasteur affirme que le gouvernement a « déclaré la guerre contre les chrétiens » parce qu’ils craignent que les musulmans soient conduits à Christ.
Un groupe de surveillance de la persécution des chrétiens en Afrique de l’Est, a pu rencontrer deux pasteurs du Sud-Soudan et les interviewer au nom du Christian Post. Michael et Reith ont tous deux été emprisonnés pour leur foi. Selon le pasteur Michael Yat, les pasteurs du Soudan sont placés en détention et les églises sont démolies, car le gouvernement redoute la propagation de l’Evangile dans cette nation islamique.
« En 2014, je suis revenu à Khartoum pour une nouvelle affectation, dans le cadre de l’Église évangélique presbytérienne du Sud-Soudan, je ne savais pas que le Soudan avait déclaré une guerre contre les chrétiens. J’ai été arrêté le deuxième jour après avoir prêché dans une église de Khartoum. Je suis resté en prison 9 mois.”
Michael raconte que le gouvernement soudanais ne veut pas de chrétiens dans le pays, surtout pas de croyants arabophones, “parce qu’ils redoutent que les musulmans soient gagnés à Christ.”
“Ils ne permettent pas aux pasteurs d’aider les musulmans de Khartoum, du Darfour ou des monts Nouba. Ces zones sont majoritairement musulmanes.”
Pour Reith :
“La raison pour laquelle la persécution continuera de croître au Soudan, est que le peu d’effort fait par les chrétiens porte ses fruits.”
Plusieurs pasteurs ont été arrêtés au Soudan au cours des derniers mois, souvent sur l’accusation de mettre en péril la sécurité nationale. Hassan Abduraheem a été condamné à 12 ans de prison pour sa foi. Quatre chrétiens ont été arrêtés et libérés sous caution, pour des problèmes concernant le droit de propriété d’une école évangélique. La démolition de 25 églises du Khartoum a été ordonnée au mois de février 2017.
D’après une étude du groupe Barna publiée le 1er mars, l’âge moyen des pasteurs américains a augmenté de dix ans. Alors qu’en 1992, il était de 44 ans, il est de 54 ans en 2017. La moitié des pasteurs américains a plus de 55 ans, et seulement un sur sept a moins de 40 ans.
Plusieurs raisons sont avancées par le groupe Barna pour justifier de cette augmentation de l’âge moyen des pasteurs américains. Ce vieillissement des pasteurs peut s’expliquer par le vieillissement global de la population : aux Etats-Unis, l’espérance de vie des hommes est de 76 ans, alors que dans les années 60, il était de 66 ans. L’étude souligne également que beaucoup de pasteurs entrent dans le ministère après avoir eu une première carrière. Une autre raison possible, plus financière, peut avoir un lien avec la crise économique de 2008. Certains pasteurs, touchés par la crise, ne pourraient pas prendre leur retraite à l’âge prévu, n’ayant pas atteint le seuil nécessaire pour bénéficier d’une pleine retraite.
L’étude souligne également que les pasteurs ont du mal à trouver la relève : 45% des responsables interrogés affirment qu’il est rare de voir des chrétiens matures voulant devenir pasteurs.
Le rapport du groupe Barna précise que ce vieillissement des pasteurs peut avoir un impact sur le futur des églises en général. Le directeur du groupe, David Kinnaman, estime dans le rapport qu’il s’agit d’une crise pour les milieux protestants. «Il est urgent que les différentes dénominations déterminent des solutions pour motiver et mobiliser de jeunes pasteurs», explique-t-il.
La Rédaction d’Evangéliques.info– 02 mars 2017 10:25
Le ciel appartient aux plus offrants ! C’est la logique dans laquelle s’inscrit le très populaire et controversé pasteur camerounais Dieunedort Kamdem qui vend du rêve à la population.
C’est un fin stratège qui fait de l’œuvre de Dieu, un fonds de commerce. Pour un simple conseil de sa part, souligne un fidèle de son église, il exige une offrande. Toujours bien fringué, avec un teint ciré, son train de vie frise l’opulence et la démesure.
Ses paroles sont toujours taillées sur mesure pour attirer le maximum d’adeptes. Dieunedort Kamdem, se présente auprès de ses fidèles ainsi que dans les médias locaux comme « le général de Dieu ».
Autre caractéristique importante : ses prophéties, qui se révèlent « fausses » depuis un bon moment. Après avoir prédit la « défaite » des Lions Indomptables à la finale de la CAN 2017 qui se sont plutôt adjugé la coupe, le pasteur Kamdem s’est empressé de supprimer le message sur son compte Facebook, quelques instants après le sacre du Cameroun. Une « fausse prophétie » qui a suscité la colère des Camerounais à travers des commentaires le plus désobligeants sur la page officielle du pasteur.
Mercredi dernier, celui-là qui est très actif sur les réseaux sociaux, a encore commis une bourde. Dans un communiqué publié sur son compte Facebook, il a annoncé la réalisation d’au moins un des rêves de ses fidèles avent le « 31 de ce mois ». Sachant que février compte 28 ou 29 jours. Là aussi, il a essuyé d’énormes critiques et insultes. Mais cette fois, il n’a pas daigné corriger la « faute » ni supprimer la publication.
A noter que Dieunedort Kamdem est à la tête d’une véritable holding, la Kanodi Ministry Communication. Il possède en outre quatre stations de radio, un journal, une chaîne de télévision et une école de formation de pasteurs, la Faith Bible Institute, dont il est le doyen. Cent douze pasteurs, dont une dizaine de membres de sa famille, et 500 bénévoles sont entretenus par l’Eglise.
Il affirme toucher un salaire de 400 000 F CFA, l’équivalent de 600 euros, soit sept fois et demi, le revenu moyen dans la fonction publique au Cameroun.