Publié le 23.05.2017 à 14h41 par journalducameroun.com
Des pasteurs contestataires souhaitent l’annulation des procès-verbaux du synode tenu en avril dernier à Ngaoundéré
L’Eglise Evangélique du Cameroun n’a pas fini de faire parler d’elle. Après l’élection polémique de son nouveau bureau dirigeant en avril dernier lors du Synode de Ngaoundéré, voici que la nouvelle équipe fait l’objet d’une plainte déposée par des contestataires dont le pasteur Richard Priso Moungole, candidat malheureux au poste de président de l’Eglise évangélique du Cameroun. Avec quelques autres membres de la communauté évangélique, le pasteur Richard Priso Moungole a assigné l’Eglise Evangélique du Cameroun et son nouveau chef, le pasteur Jean Hendje Toya. Une première audience a été programmée pour ce mardi 23 mai au Tribunal de première instance de Douala.
Les pasteurs Richard Priso Moungole, Mbilla et Kouoh Seidou, entre autres, traînent l’Eec au tribunal afin de voir clair sur les tractations qui ont conduit à l’élection de Jean Hendje Toya à la présidence de la communauté religieuse. D’après le quotidien Le Jour, les plaignants ont formulé trois assignations : assignation de référé ordinaire, de référé d’heure à heure, et en nullité des procès-verbaux du synode de Ngaoundéré. Le but de cette démarche est d’obtenir l’annulation des décisions du synode d’avril dernier, particulièrement de l’élection de Jean Hendje Toya. Si celle-ci était annulée, cela impliquerait de nouvelles élections et donc, de nouvelles tractations pour une distribution des postes au sein de l’équipe dirigeante de la communauté religieuse.