Le soir de l’élection présidentielle était aussi le dimanche du Bon Pasteur. N’y voyons pas un quelconque messianisme politique… Un seul est le Messie, le Christ Seigneur. En Lui, nous sommes un peuple de prêtres. En Lui, certains sont choisis pour célébrer la grâce des sacrements et faire passer les hommes de la Terre au Ciel. Un prêtre courageux et libre, homme de prière, pasteur pas trop « pasteurisé », est un don inestimable de Dieu… « Quatre comme toi, disait le diable au saint Curé d’Ars, et mon royaume serait détruit. » Seulement, la sainteté nous impose de « conformer notre vie à la croix du Seigneur », comme nous le demande l’évêque au jour de notre ordination. Parole si profonde, qu’il est trop peu d’une vie pour comprendre son sens, sa douleur, son espérance.