Laos Remise en liberté de deux pasteurs chrétiens

2013-04-09 Radio Vatican
Deux pasteurs chrétiens laotiens, arrêtés en février dernier, pour avoir « diffusé la religion chrétienne » ont été relâchés et ont rejoint leurs familles depuis la mi-mars. C’est ce qu’a confirmé à l’Agence Fides l’ONG Christian Solidarity Worldwide (CSW).

Trois pasteurs protestants avaient été arrêtés le 5 février dans le district de Phin, dans la province de Savannakhet, après qu’un officier de police les ait surpris alors qu’ils regardaient dans un magasin et dupliquaient un DVD à contenu chrétien intitulé « la fin des temples ». Les autorités les ont accusés de « diffusion de la religion chrétienne ».

Le commerçant et l’un des pasteurs avaient été remis en liberté peu après leur arrestation. Les deux autres avaient été retenus et conduits à la prison du district de Phin. Ils ont été détenus, pendant un certain temps, dans une section de haute sécurité de la prison, réservée aux détenus ayant commis les crimes les plus graves et l’un des pasteur a été durement frappé par la police.

L’ONG CSW dénonce le recours à la violence

L’ONG Christian Solidarity Worldwide se félicite de la remise en liberté des pasteurs, et dénonce les fausses accusations dont ont fait l’objet les trois hommes et l’usage de la torture visant à leur arracher une confession.

« Nous exhortons les autorités du Laos à protéger le droit à la liberté de pensée, de conscience et de religion et de garantir aux détenus qu’ils ne seront pas soumis à la torture ou à des traitements cruels, inhumains ou dégradants, conformément aux obligations prises par le gouvernement du Laos lorsqu’il a signé la Convention internationale sur les droits civils et politiques » peut-on lire dans une note envoyée à Fides par CSW.

Rareté de ressources et conflit entre pasteurs et agriculteurs au …

Résumés

Il est aujourd’hui largement admis que le changement climatique aura des conséquences considérables et posera des problèmes de sécurité et de développement d’une ampleur inédite, en particulier pour l’Afrique où la majorité de la population dépend de l’environnement pour sa subsistance. Forme de migration saisonnière, le pastoralisme au Soudan est à la fois motivé et affecté par le changement et la variabilité climatiques. Cependant, certains chercheurs ont suggéré que le pastoralisme offrait des possibilités d’adaptation intéressantes dans les zones à forte variabilité climatique, et serait peut-être plus résilient que d’autres systèmes de subsistance où la mobilité est limitée ou inexistante. En s’appuyant sur les fondements théoriques des rapports entre migration, changement climatique et conflit, cet article examine les conflits entre éleveurs et agriculteurs de l’État du Sud Kordofan, au Soudan, dans un contexte de raréfaction des ressources. Tout d’abord, nous soutenons que la rareté structurelle des ressources résulte de l’établissement d’une législation sur la terre et de l’introduction de l’agriculture mécanisée qui alimentent les conflits. Nous arguons ensuite que les politiques gouvernementales ont sapé une institution (l’administration traditionnelle autochtone), qui avait pourtant démontré sa capacité non seulement à gérer les ressources et les pénuries, mais aussi à atténuer les conflits liés à la concurrence pour l’accès aux ressources rares. Il s’agit là, selon nous, des principaux facteurs explicatifs des conflits relatifs à l’agriculture pastorale dans le Kordofan méridional, et donc des obstacles déterminants à la promotion du pastoralisme comme forme d’adaptation au changement climatique dans ce pays.

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Plan

Changement climatique, migrations et conflits : le rôle de la rareté des ressources

Conflits entre pasteurs et agriculteurs dans le sud du Kordofan et rareté des ressources

Contexte socio-économique et environnemental

L’histoire politique et le contexte

Typologie des conflits pasteurs-agriculteurs

Quelle est la cause de la rareté des ressources ?

Terre, politique agricole mécanisée et législation

La gestion traditionnelle de l’environnement et des conflits

Implications pour le pastoralisme dans le Kordofan Sud, et pour le pastoralisme comme forme d’adaptation au changement climatique

Aperçu du début du texte

Il y a des preuves solides montrant que le pastoralisme  en Afrique a émergé il y a sept mille ans et qu’il s’est progressivement étendu dans le nord de l’Afrique comme une réponse pour faire face aux incertitudes climatiques et aux sécheresses croissantes . En fait, « la préhistoire et l’histoire sont marquées par des mouvements humains (épisodiques et localisés) d’une zone climatique à une autre, car les gens étaient continuellement à la recherche d’environnements permettant de garantir leur survie et de satisfaire leurs aspirations à une existence plus stable  ».

Le pastoralisme africain a été souvent perçu, au début du colonialisme, comme un système de subsistance « stagnante, improductive, et écologiquement néfaste  », ce qui a généré, jusqu’il y a une quinzaine d’années, des politiques et des financements encourageant le sédentarisme, le déstockage des troupeaux et autres mesures visant à forcer les éleveurs à se sédentariser. Ces dernières années, cependant, un nouveau paradig…

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Pour citer cet article

Référence papier

Cultures & Conflits, n° 88, hiver 2012, p. 111-132

Référence électronique

Salomé Bronkhorst, « Rareté de ressources et conflit entre pasteurs et agriculteurs au Sud-Kordofan, Soudan », Cultures & Conflits [En ligne], 88 | hiver 2012, mis en ligne le 15 mars 2014, consulté le 09 avril 2013. URL : http://conflits.revues.org/18589

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Auteur

Salomé Bronkhorst

Salomé Bronkhorst consacre ses recherches au lien entre l’environnement, le climat, le développement et les conflits en Afrique. Elle est actuellement consultante ; son affectation la plus récente étant au Centre africain pour la résolution constructive des conflits (ACCORD). Ses travaux portent sur les conflits en Afrique et le développement en liaison avec la sécurité humaine, le changement climatique, les conflits pastoraux, les conflits communautaires, et les politiques d’adaptation au changement climatique.

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Le diocèse de Kisantu, orphelin de deux de ses pasteurs

Vendredi 05 avril 2013

Le diocèse de Kisantu vient de perdre coup sur coup deux de ses pasteurs, en l’occurrence l’abbé Charles Nluba et Mgr Ignace Makela. Ordonnés prêtres  respectivement en 1961 et 1962, ils viennent donc de commémorer il y a peu le cinquantenaire de leur sacerdoce. L’abbé Nluba a œuvré dans plusieurs paroisses du diocèse comme vicaire ou curé au Petit séminaire de Lemfu et au Grand séminaire de Mayidi. Quant à Mgr Antoine Mayala, il fut vicaire de Mgr Antoine Mayala.


A sa mort, il était vicaire à la paroisse Ste Famille de Kisantu. Ils seront tous deux inhumés au cimetière de la mission à Kisantu le mardi 8 avril courant.

Kongo na Lumbu

Message de condoléances

A cette douloureuse occasion, L’Observateur dont l’Editeur a bien connu les deux illustres défunts serviteurs de Dieu, présente à l’évêque de Kisantu, Mgr Fidèle Nsielele Zi Mputu, et à toute la communauté catholique du diocèse de Kisantu, ses condoléances chrétiennes les plus attristées.

L’Observateur

 

Les réformés alémaniques manquent sérieusement de pasteurs …

APIC | 03 avril 2013 | 16h36
Les Eglises réformées de Suisse alémanique connaissent un problème de vocations. Depuis près de 30 ans, le nombre d’étudiants dans les Facultés de théologie de Bâle, Berne et Zurich ne cesse de baisser. Une campagne de marketing a été lancée pour enrayer cette tendance, annoncent le 4 avril les Eglises réformées de Suisse alémanique et les Facultés de théologie.

Depuis 2010, il manque environ 20 nouveaux pasteurs par année pour remplacer ceux qui prennent leur retraite, indique un communiqué de présentation du concept. Il faudrait actuellement 100 nouveaux étudiants en théologie chaque année pour compenser les départs. En 2011, ils n’étaient que 39.

Les Eglises réformées et les Facultés de théologie de Suisse alémanique vont maintenant se coordonner pour renverser la tendance. Un service de marketing a été lancé l’an dernier. Son concept qui vient d’être présenté incite les pasteurs à encourager leurs fidèles, et les professeurs de religion leurs élèves, à se lancer dans les études de théologie en vue de devenir pasteurs.
Le concept montre également comment le choix des études de théologie comme 2e branche peut être renforcé ou facilité.
En été, un “camp de Kappel” de 5 jours aura lieu pour la première fois cette année, au couvent de Kappel dans le canton de Zurich. Il est destiné aux jeunes réformés avant la fin de leur maturité et suscitera la réflexion sur des thèmes théologiques.


APIC | 03 avril 2013 | 16h36 | © Utilisation des articles et toute reproduction partielle ou intégrale faite sans autorisation de la part de l’éditeur est interdite et illégale.
ID de l’article : 15369

Pasteurs et diacres des missions qui évoluent | bonne nouvelle …

Les ministres du futur, moins nombreux, seront plus spécialisés. Perspective

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Pasteur et diacre, des professions en mouvement.

Photo : Gérard Jaton 

Le diacre de demain ne sera pas tout à fait le diacre d’aujourd’hui. La session de mars du Synode, le parlement de l’Eglise réformée vaudoise, a esquissé le futur. Il a pris d’importantes décisions sur les métiers dont l’Eglise aura besoin dans un avenir proche. «Aujourd’hui, nous avons 199 pasteurs et 44 diacres. Mais les départs prévus à la retraite et les tendances de la relève montrent qu’en 2025, sur deux cents postes, seuls une centaine seront occupés par des pasteurs. Nous devrons prévoir de travailler avec moins de pasteurs et plus de diacres», explique Line Dépraz, conseillère synodale.

L’Eglise doit régulièrement réfléchir à ses ministères et se demander de quels professionnels elle a besoin pour exercer sa mission dans la société. Dans le canton de Vaud, la distinction entre pasteurs et diacres date des années 1970 mais n’est, de fait, plus appliquée depuis longtemps. En raison des besoins, la plupart des postes sont aujourd’hui occupés indifféremment par des pasteurs ou des diacres. En créant le diaconat, l’idée avait été de diversifier les ministères et de ne pas travailler seulement avec des théologiens. Cette impulsion demeure, mais doit être aujourd’hui affinée. «Plus une Eglise devient minoritaire, plus ses professionnels doivent avoir des compétences ciblées et reconnues, défend Line Dépraz. Il y a trente ans, le ministre était l’homme à tout faire de la paroisse et touchait à tout. Le système était adéquat à l’époque, mais nous devons aujourd’hui avoir des métiers particuliers, avec des compétences et des formations spécifiques. Notre crédibilité est en jeu.»

Chez les réformés, l’annonce de l’Evangile incombe à tout un chacun, ministres et laïcs. «Mais une part de la proclamation de la Parole et du travail herméneutique, soit l’interprétation des textes bibliques, devra être recentrée sur les pasteurs, annonce la conseillère. Concrètement, nous ne pourrons plus nous permettre d’avoir un pasteur dans un poste où faire des cultes n’est pas central. Les diacres seront spécialisés dans les domaines davantage liés à la didactique, comme le catéchisme, ou à l’accompagnement, comme les services de solidarité.» L’Eglise devra, pour chaque région, penser sa mission en équipe, avec un certain nombre de théologiens et de diacres spécialisés.

Pour une mobilité de l’emploi

«Certains métiers sont utiles à l’Eglise et doivent être développés. Notre défi sera de convaincre des gens hors Eglise à venir travailler chez nous, car il y aura des tâches passionnantes», poursuit Line Dépraz. Elle analyse qu’actuellement la mobilité de l’emploi est insuffisante et peut asphyxier le système. Cette mobilité implique qu’un diacre doit pouvoir venir du monde professionnel mais aussi choisir de ne pas finir sa carrière dans l’Eglise. «Une consécration pérenne sera donc difficile à envisager», explique la conseillère. Le parlement a décidé que seuls les pasteurs seront consacrés, tandis que les diacres auront un autre rite de reconnaissance de leur ministère.

Cette décision a déçu, voire fâché bon nombre de diacres. «Cela a créé une blessure sur le vif, déplore la diacre Natalie Henchoz. Beaucoup se disent découragés et non reconnus. Ils ont l’impression d’avoir joué les bouche-trous pour faire le même travail que les pasteurs. Et nous entendons aujourd’hui que notre consécration ne serait plus utile ni souhaitable.» Line Dépraz veut rassurer: «Un nouvel acte de reconnaissance est à définir, ce ne sera pas rien. Pour ce faire, nous allons soigner le dialogue et la réflexion avec les diacres. Il y a une peur légitime de perdre quelque chose, mais le travail réalisé et les consécrations reçues sont pleinement reconnus.» La conseillère prévoit que les futurs diacres entreront plus facilement dans cette nouvelle perspective. Dans tous les cas, les personnes démarrant leur formation cette année pourront rester sous l’ancien régime.

Dans l’immédiat, rien ne va changer pour les paroissiens. Le Synode de mars a dessiné les grandes lignes du futur, mais devra préciser ses choix l’an prochain sur la base d’un rapport final. Puis la période de transition durera plusieurs années. «A l’avenir, les paroissiens auront des référents clairs en fonction des activités auxquelles ils participeront», esquisse Line Dépraz.

Un Pasteur Denonce les FAUX PASTEURS GOUROU QUI ONT …