Cameroun: quand le pasteur Dieunedort Kamdem prophétise sur le « 31 février »

Le ciel appartient aux plus offrants ! C’est la logique dans laquelle s’inscrit le très populaire et controversé pasteur camerounais Dieunedort Kamdem qui vend du rêve à la population.

C’est un fin stratège qui fait de l’œuvre de Dieu, un fonds de commerce. Pour un simple conseil de sa part, souligne un fidèle de son église, il exige une offrande. Toujours bien fringué, avec un teint ciré, son train de vie frise l’opulence et la démesure.

Ses paroles sont toujours taillées sur mesure pour attirer le maximum d’adeptes. Dieunedort Kamdem, se présente auprès de ses fidèles ainsi que dans les médias locaux comme « le général de Dieu ».

Autre caractéristique importante : ses prophéties, qui se révèlent « fausses » depuis un bon moment. Après avoir prédit la « défaite » des Lions Indomptables à la finale de la CAN 2017 qui se sont plutôt adjugé la coupe, le pasteur Kamdem s’est empressé de supprimer le message sur son compte Facebook, quelques instants après le sacre du Cameroun. Une « fausse prophétie » qui a suscité la colère des Camerounais à travers des commentaires le plus désobligeants sur la page officielle du pasteur.

Mercredi dernier, celui-là qui est très actif sur les réseaux sociaux, a encore commis une bourde. Dans un communiqué publié sur son compte Facebook, il a annoncé la réalisation d’au moins un des rêves de ses fidèles avent le « 31 de ce mois ». Sachant que février compte 28 ou 29 jours. Là aussi, il a essuyé d’énormes critiques et insultes. Mais cette fois, il n’a pas daigné corriger la « faute » ni supprimer la publication.

A noter que Dieunedort Kamdem est à la tête d’une véritable holding, la Kanodi Ministry Communication. Il possède en outre quatre stations de radio, un journal, une chaîne de télévision et une école de formation de pasteurs, la Faith Bible Institute, dont il est le doyen. Cent douze pasteurs, dont une dizaine de membres de sa famille, et 500 bénévoles sont entretenus par l’Eglise.

Il affirme toucher un salaire de 400 000 F CFA, l’équivalent de 600 euros, soit sept fois et demi, le revenu moyen dans la fonction publique au Cameroun.

Africatopsucces

Rola Sleiman consacrée première femme pasteur du Moyen-Orient

« Malgré quelques voix ultraconservatrices qui se sont élevées contre ma consécration, je crois sincèrement que si je vivais à l’époque même du Christ, il aurait béni cette étape », assure Rola Sleiman. Jeans bleu, chemise bleue et pull beige, Rola Sleiman, 42 ans, est la première femme consacrée pasteur du Moyen-Orient.
Confortablement installée dans le salon de sa maison à Mejdlaya, dans le caza de Zghorta, elle évoque le sentiment de paix intérieure qu’elle ressent et qui se reflète dans son regard bleu limpide. Sa vie n’a pas vraiment changé. « C’est un parcours, un fleuve qui continue à couler », dit-elle à L’Orient-Le Jour avec un léger sourire sur le visage. « Je n’avais jamais imaginé devenir ce que je suis aujourd’hui », avoue encore la femme de religion.
C’est dans l’église évangélique de Tripoli, ville où elle est née en 1975, que la cérémonie de consécration de Rola Sleiman a eu lieu. Dimanche dernier, la femme pasteur était entourée de ses proches, des membres de sa paroisse et d’autres de la communauté évangélique du Liban, lorsque le sermon de sa consécration a été prononcé. « Aujourd’hui, nous ne célébrons pas votre consécration. Nous sommes là pour couronner votre parcours de fidèle servante de Dieu, pour que vous soyez sur un pied d’égalité avec vos collègues pasteurs dans le service de la Parole, des deux sacrements et de l’ensemble des droits et des devoirs », a déclaré le pasteur Joseph Kassab, secrétaire général du Synode évangélique national de Syrie et du Liban, à l’adresse d’un public ému. « Il s’agit en effet d’un acte d’amour et de justice. L’Église de Tripoli a été la première de tout le Moyen-Orient à réclamer la consécration d’une femme pasteur, et à mettre à exécution cette consécration. L’histoire sera marquée par cet événement », a-t-il poursuivi d’un ton solennel.

La recherche d’une raison d’être
Lorsqu’elle avait quatorze ou quinze ans, Rola s’est posé la question suivante : « La vie n’aurait-elle pas une dimension encore plus importante que celle qui nous est présentée à première vue ? » La réponse à cette question lui est venue progressivement. « Je n’étais pas née femme, au Liban, ou à Tripoli en particulier, arbitrairement », affirme Rola avant de poursuivre : « J’ai toujours eu le sentiment d’être vivante, sur cette terre, pour accomplir une certaine mission. » « Il fallait faire une différence à travers les petites choses : des gestes d’amour, de la tolérance et du service continuel », explique-t-elle.
Après l’obtention du baccalauréat, elle se spécialise en théologie à l’École de théologie du Proche-Orient (NEST) à Beyrouth. Suite à son service de quatre ans dans la Békaa, Rola revient dans son église tripolitaine pour servir sa paroisse. « Pendant les huit années durant lesquelles j’ai géré la paroisse, j’étais pasteur sans en avoir le titre officiel, je faisais littéralement tout sauf la célébration des deux sacrements », raconte la jeune femme. « Je pouvais célébrer le mariage ou les funérailles, mais il fallait que je sois accompagnée d’un pasteur homme », ajoute-t-elle. Dorénavant, elle pourra célébrer les deux sacrements, à savoir le baptême et la communion.

La femme au service de Dieu
À l’heure où l’obscurantisme se répand dans cette région du monde, où les femmes sont trop souvent opprimées au nom de la religion, la consécration de Rola Sleiman marque une étape nouvelle de l’histoire des églises moyen-orientales. « La responsabilité est énorme, d’autant que je dois tracer le chemin pour les autres femmes à suivre », affirme-t-elle. « Les conservateurs se sont prononcés contre ma consécration, mais en ce qui me concerne, je suis en paix dans ma relation verticale avec Dieu », explique Rola.
La Vierge Marie, la Samaritaine, la Cananéenne ou encore Marie Madeleine… Quand Rola évoque ces femmes, le bleu de ses yeux devient plus vif. « Le Christ était accompagné de femmes dans chaque étape de son parcours. Il a non seulement plaidé pour l’émancipation des femmes, mais il a vécu cela au quotidien, dit-elle avec joie. Le Christ est amour, et l’amour ne distingue point entre hommes et femmes, innocents et pécheurs, riches et pauvres. »
« Je regardais les visages de ceux qui ont assisté à la messe de ma consécration, et je voyais qu’ils étaient heureux, dans le sens du bonheur et de la tranquillité », dit encore Rola avant de conclure : « Et en ce moment de bonheur profond, je croyais sincèrement que tout ce monde devrait penser : Dieu est bon. »

Kenya : un pasteur combat les mutilations génitales des jeunes filles avec l’Evangile

Une Bible dans une main et un bâton de marche dans l’autre, le pasteur Stephen lenkų Tipatet traverse les plaines du comté de Kajiado, lutte contre l’excision et annonce l’Evangile.

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Cette région du Kenya est le berceau des Maasaï, une communauté indigène du sud du Kenya et du nord de la Tanzanie, qui a résisté à la modernité et aux influences de l’Occident. Les Maasaï demeurent fortement attachés à leur mode de vie traditionnel, y compris à la pratique des mutilations génitales féminines. Depuis 2011, une loi kenyane interdit cette pratique, sa promotion ou son soutien, mais les exciseuses continuent leurs activités en secret.

Les exciseuses utilisent des couteauxLors d’une intervention extrêmement douloureuse et sans aucun recours à des antalgiques, les femmes exciseuses utilisent des couteaux, des rasoirs ou des ciseaux pour enlever les lèvres et / ou le clitoris, dans le cadre d’un rite initiatique réservé aux filles de 9 à 18 ans.

Les communautés musulmanes et chrétiennes ont recours à ce rite Les communautés musulmanes et chrétiennes ont toutes deux recours à ce rite, dont les origines sont antérieures aux deux religions. En terre Maasaï, beaucoup considèrent que les pratiques traditionnelles autour du mariage sont importantes. Il y a trois ans, une réunion en faveur des mutilations avaient même réuni plus de 1 000 femmes dans le Kajiado.

Les jeunes filles se dérobant à cette pratique sont rejetées par leurs famillesAvec le soutien de la nouvelle loi et les efforts du gouvernement, les églises ont pu mettre en place des campagnes massives pour dénoncer les pratiques de mutilations génitales, et créer des centres de secours pour les filles ayant pris la fuite. Souvent rejetées par leurs familles pour avoir désobéi aux anciens, les jeunes filles se dérobant à cette pratique sont rejetées par leurs familles qui considèrent ce refus comme un déshonneur.

Stephen Lenkų Tipatet travaille avec plus de 300 pasteurs dans le cadre de l’Association Kajiado East Pastors. Le groupe tente d’éduquer la communauté aux dangers des mutilations génitales féminines et des mariages précoces.

« Nous dénonçons l’excision des filles… Nous disons à la communauté que ce n’est pas biblique. »

Des menaces de malédictionsCertaines familles ont riposté, menaçant de malédictions traditionnelles. Des militants locaux et des chefs traditionnels ont été dissuadés par ces menaces, mais les pasteurs et l’église sont restés fermes dans leur combat.

Le centre de sauvetage de Tasaru, près de la ville de Narok sauve, conseille et enseigne les jeunes filles. Avec le soutien des membres de l’église, il tend également la main aux parents en les enseignant, et en organisant des cérémonies de réconciliation entre les filles et leurs familles.

Joyce Mila a pris la fuite il y a 5 ans. Elle a bénéficié des centres d’accueil, et elle est aujourd’hui étudiante en soins infirmiers à Nakuru.

« Je pense qu’ils estimaient que c’était le bon moment pour effectuer la coupe sur moi… Quand ils ont essayé de me forcer, je l’ai dit à mes professeurs et j’ai fui. Je suis finalement arrivée dans un centre de secours, où j’ai terminé mon lycée. »

Joyce a d’abord été rejetée par sa familleJoyce a d’abord été rejetée par sa famille, mais l’intervention des centres et des pasteurs auprès d’elle, a permis une réconciliation. Elle est encore raillée quand elle retourne au village, mais supporte les quolibets, car elle est convaincue d’avoir fait le bon choix.

Lundi 6 février, lors de la Journée internationale de tolérance zéro pour les mutilations génitales féminines, le pasteur Stephen lenkų Tipatet, accompagné de 4 autres pasteurs a visité un centre de sauvetage qui accueillent 5 jeunes filles rescapées de l’excision.

« Les filles ont été sauvées pendant les dernières vacances scolaires… Nous sommes venus leur dire qu’il y a encore un avenir pour elles, et qu’elles doivent rester concentrées sur leurs rêves.”

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La triste vérité sur les mutilations génitales forcées (MGF) à l’échelle mondiale est terrifiante. Voici les données recueillies par l’ONU à ce sujet :

  • Au moins 200 millions de filles et de femmes vivant aujourd’hui ont subi une forme de MGF. Parmi elles, 44 millions ont moins de 14 ans.
  • Les pays où l’on pratique le plus les MGF sont la Somalie (98% de femmes de 15 à 49 ans ont subi une MGF), la Guinée (97%), et Djibouti (93%).
  • La MGF est en général réalisée avant l’âge de 15 ans.
  • Les complications des MGF sont nombreuses : hémorragies, kystes, infections, risques accrus de stérilité, complications lors des accouchements et décès des bébés à la naissance.
  • La MGF est une violation des droits fondamentaux des filles et des femmes.

La rédaction

Source : Religion News

La rédaction

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Etats-Unis: Tim Keller se retire comme pasteur de son Eglise à New York

Le new yorkais Tim Keller se retire comme pasteur principal de son Eglise, Redeemer Presbyterian Church. Le 26 février, ce prédicateur influent a annoncé à son assemblée que Redeemer allait séparer les trois Eglises principales qui la composent, afin de devenir une «famille d’Eglises» de quartier. De son côté, le prédicateur et auteur à succès, âgé de 66 ans, se consacrera à la formation des pasteurs et au développement du réseau d’implantation d’Eglises associé, «City to City».

Tim Keller avait implanté Redeemer Presbyterian Church en 1989 à Manhattan, où la présence évangélique était faible. L’Eglise a réussi à attirer de nombreux professionnels new yorkais, touchés par le message biblique et les applications réfléchies et cultivées de Tim Keller. Elle a ensuite développé un réseau d’implantations d’Eglises à New York et dans les mégapoles du monde entier, y compris en France.

Tim Keller a été orateur à la conférence Evangile 21 à Genève en 2014. City to City avait organisé un congrès d’implanteurs d’Eglises à Paris en 2014, où il était également intervenu.

La rédaction d’evangeliques.info – 28 février 2017 08:45

Cameroun: un célèbre pasteur prophétise sur le « 31 février »

Dieunedort KamdemLe ciel appartient aux plus offrants ! C’est la logique dans laquelle s’inscrit le très populaire et controversé pasteur camerounais Dieunedort Kamdem qui vend du rêve à la population.

C’est un fin stratège qui fait de l’œuvre de Dieu, un fonds de commerce. Pour un simple conseil de sa part, souligne un fidèle de son église, il exige une offrande. Toujours bien fringué, avec un teint ciré, son train de vie frise l’opulence et la démesure.

Ses paroles sont toujours taillées sur mesure pour attirer le maximum d’adeptes. Dieunedort Kamdem, se présente auprès de ses fidèles ainsi que dans les médias locaux comme « le général de Dieu ».

Autre caractéristique importante : ses prophéties, qui se révèlent « fausses » depuis un bon moment. Après avoir prédit la « défaite » des Lions Indomptables à la finale de la CAN 2017 qui se sont plutôt adjugé la coupe, le pasteur Kamdem s’est empressé de supprimer le message sur son compte Facebook, quelques instants après le sacre du Cameroun. Une « fausse prophétie » qui a suscité la colère des Camerounais à travers des commentaires le plus désobligeants sur la page officielle du pasteur.

Mercredi dernier, celui-là qui est très actif sur les réseaux sociaux, a encore commis une bourde. Dans un communiqué publié sur son compte Facebook, il a annoncé la réalisation d’au moins un des rêves de ses fidèles avent le « 31 de ce mois ». Sachant que février compte 28 ou 29 jours. Là aussi, il a essuyé d’énormes critiques et insultes. Mais cette fois, il n’a pas daigné corriger la « faute » ni supprimer la publication.

A noter que Dieunedort Kamdem est à la tête d’une véritable holding, la Kanodi Ministry Communication. Il possède en outre quatre stations de radio, un journal, une chaîne de télévision et une école de formation de pasteurs, la Faith Bible Institute, dont il est le doyen. Cent douze pasteurs, dont une dizaine de membres de sa famille, et 500 bénévoles sont entretenus par l’Eglise.

Il affirme toucher un salaire de 400 000 F CFA, l’équivalent de 600 euros, soit sept fois et demi, le revenu moyen dans la fonction publique au Cameroun.

A lire aussi :

Le Mmlk demande aux prêtes vodoun de publier la liste des pasteurs charlatans

C’est un secret de polichinelle. Certains pasteurs en quête de puissance et de notoriété pour leur ministère font recours aux forces mystiques chez des prêtres traditionnels vodoun. Mais les prêtres vodoun se plaignent de l’ingratitude de ces pasteurs qui ne manquent pas d’occasion de les dénigrer publiquement.

Le Mouvement Martin Luther King (Mmlk) s’est, dans un communiqué publié ce lundi, indigné de cette situation qui, d’après lui, déshonore les vrais pasteurs. Tout serait parti du mécontentement sur les médias, des prêtres vodoun vis-à-vis des pasteurs pour leur ingratitude envers eux .

Selon le Mmlk, ces derniers (prêtres vodoun, Nldr) disent avoir été souvent consultés par les pasteurs qui sont à la recherche de puissance et réputation dans l’exercice de leur ministère.

« Le Mouvement Martin Luther King, sans toutefois douter de la véracité de leur déclaration tient à attirer l’attention des prêtres vaudou que ces pasteurs sont des loups vêtus des peaux d’agneaux et n’ont rien de commun avec les serviteurs élus du Seigneur Jésus-Christ », indique le mouvement.

Et d’ajouter : « Ils prétendent être pasteurs alors qu’ils sont au service de lucifer et ne peuvent consulter que d’autres agents similaires pour leurs œuvres obscures et pernicieuses. Ils ont pour dieu leur ventre, leur fin c’est la perdition car ils ne pensent qu’aux choses de la terre, marchant en ennemis de la croix de Christ. Car ceux qui se ressemblent s’assemblent, et les oiseaux de même plumage volent ensemble, dit-on souvent ».

S’adressant aux “vrais pasteurs appelés par Dieu”, le Mmlk les convie à s’appuyer sur la puissance du Saint Esprit pour être ses témoins avec la bonne nouvelle partout pour confondre et renverser les forteresses du diable.

« Selon les Saintes Écritures Bibliques (2 Corinthiens 6 : 14 -18), il n’y aucun rapport entre Christ et Belial, aucun rapport entre le temple de Dieu et les idoles ou rien de commun entre la lumière et les ténèbres, donc pour le Mmlk, il n’y a aucun partenariat gagnant-gagnant entre les prêtres vaudou et les pasteurs », précise le communiqué du Mmlk.

Pour le Mouvement Martin Luther king (Mmlk), l’idéal serait que les prêtres vaudou publient la liste des pasteurs qui se disent leurs partenaires. Mais dans le cas échéant, de se taire et de prendre leur mal en patience tout en cessant de se plaindre désormais.

«Mais tôt ou tard, toutes choses cachées seront dévoilées, révélées au grand jour et seront exhibées sous la lumière du Seigneur », rassure le Mouvement.

JA

Reportage : Saint-Nicolas a fêté ses 40 ans

Qu’il est beau de voir toute une famille rassemblée autour de ses pasteurs, pour ce qui aurait logiquement dû paraître une idée folle à ceux qui ont vécu ces moments historiques ! Rappelons qu’en 1977, trois personnes étaient dans la confidence de la prise de Saint-Nicolas : les abbés Coache, Serralda et Mgr Ducaud Bourget. Et encore, la consigne […]

Anne Dulin

Togo / Consultation des prêtes vaudous par les pasteurs, le MMLK exige la vérité

L’affaire avait alimenté les débats en cours de semaine passée. Sur des medias privés de la place, des prêtes traditionnels s’étaient plaints de « l’ingratitude de certains pasteurs qui âpres avoir sollicité leurs services se mettaient à les dénigrer. L’affaire n’est pas du gout du Mouvement Martin Luther King(MMLK) . Dans une note, le président du mouvement s’indigne contre ces allégations et exige qu’une liste des pasteurs qui se soumettent à la pratique soit publiée pour établir la verité entre faussetés, rumeurs et faits réels.

La position du mouvement Martin Luther King se justifie puisque le président du mouvement est également « un homme de Dieu ».

Pour le pasteur Edoh Komi, c’est toute la confrérie des pasteurs qui est déshonorée face à ces affirmations du prête vaudou.

Selon le président du MMLK , il ne s’agit pas de faire un procès mais de rétablir la verité pour dénicher si besoin y est, les « faux serviteurs » de Dieu.

« Le Mouvement Martin Luther King, sans toutefois douter de la véracité de leur déclaration tient à attirer l’attention des prêtres vaudou que ces pasteurs sont des loups vêtus des peaux d’agneaux et n’ont rien de commun avec les serviteurs élus du Seigneur Jésus-Christ. Ils prétendent être pasteurs et ne peuvent consulter que d’autres agents similaires pour leurs œuvres obscures et pernicieuses. Car ceux qui se ressemblent s’assemblent, et les oiseaux de même plumage volent ensemble, dit-on souvent », écrit le MMLK.

S’inspirant du passage biblique /2 Corinthiens 6 : 14 -18,le président du MMLK soutient qu’il   n’y a aucun rapport entre le temple de Dieu et les idoles ou rien de commun entre la lumière et les ténèbres, donc pas de partenariat gagnant-gagnant entre les prêtres vaudou et les pasteurs ».

Le pasteur invite donc  les prêtres vaudou à publier la liste des pasteurs qui se disent leurs partenaires. Dans le cas échéant, il conseille à ces derniers de se taire et de cesser de se plaindre , tout en restant convaincu que « tôt ou tard, toutes choses cachées seront dévoilées et révélées au grand jour ».

Edoh Komi  a également saisi l’occasion pour inviter les « vrais pasteurs »  appelés par Dieu à s’appuyer sur la puissance du Saint Esprit pour être ses témoins avec la bonne nouvelle.

Ouverture des travaux de la 56è conférence des Eglises Evangéliques des Frères du district de M …

Ouverture des travaux de la 56è conférence des Eglises Evangéliques des Frères du district de M’baiki

Par RJDH Centrafrique – 24/02/2017

Le président de ladite conférence, le pasteur Mathieu Kossi a profité de cette occasion pour présenter le bilan des activités au sein de ce district.

Le député de Mbaiki 5, Ghislain Makango, a présidé mardi 22Février 2017, à Ndolobo, située à plus de 20 km de Mbaïki, les travaux de la 56è conférence des Eglises Evangéliques des Frères (EEF) du district de cette localité sur le thème : « comment servir Dieu avec la conscience ».

Cette cérémonie, qui a réuni 45 églises et plus de 49 pasteurs venus de la République du Congo Brazzaville et des régions périphériques de Mbaiki, s’est déroulée en présence de M. Gustave Fandéma et du pasteur Mathieu Kossi, respectivement Maire de la commune de Ndolobo et président de la 56è conférence des pasteurs dudit district.

Le but de cette conférence est de sensibiliser les serviteurs de Dieu durant 4 jours sur les épineuses questions de l’heure, notamment la doctrine, la prise en charge des pasteurs dans les paroisses ainsi que le renforcement des centres de formation en moyens financiers.

L’honorable député Ghislain Makango et le Maire Gustave Fandéma ont successivement congratulé les délégués pour leurs prières inlassables qui ont permis à la République Centrafricaine de se libérer de ces spirales de violences des dernières années.

Le président de ladite conférence, le pasteur Mathieu Kossi a profité de cette occasion pour présenter le bilan des activités au sein de ce district.

Le pasteur Jean De Dieu Lagnassa, modérateur de cette Assemblée de Dieu, a mis l’accent sur la conscience, qui, selon l’orateur est un « support » sur lequel l’esprit s’appuie et permet aux chrétiens de se libérer du mal.

Cameroun: Deux faux pasteurs giflent les handicapés pour les forcer à marcher “au nom du Christ …

Cameroun: Deux faux pasteurs giflent les handicap?s pour les forcer ? marcher "au nom du Christ" :: CAMEROONCameroun: Deux faux pasteurs giflent les handicapés pour les forcer à marcher “au nom du Christ” :: CAMEROON “Eglises du septième réveil”, “églises évangéliques du salut”, “églises de la guérison et de l’amour”, “ministères du ciel”, “pasteurs autoproclamés”, ” Le sauveur”… Toutes sortes de cultes et de titres fleurissent depuis des années sur le continent africain, qui promettent monts et merveilles sur terre ou au ciel…

Après l’histoire du Pasteur qui utilise un insecticide pour guérir ses fidèles en Afrique du Sud, après le Pasteur Kenyan qui interdit aux femmes de porter des sous-vêtements à l’église, après l’histoire du Pasteur sud africain qui, dans une tentative de battre le record de Jésus-Christ a jeûné pendant 40 jours jusqu’à sa mort, après l’histoire du pasteur Nigérian qui a engrossé 20 femmes sur “ordre de Dieu”, après le Pasteur du Zimbabwe qui vend des stylos bénis par la grace divine pour que vous pussiez réussir vos examens sans étudier, du pasteur qui fait manger les herbes à ses adeptes jusqu´à celui qui baigne dans un lac d´argent, le monde entier aura tout vu… Nous voici au Cameroun avec des faux Pasteurs qui gifflent les handicapés pour les forcer à marcher “au nom du christ”

Les scènes des nouvelles églises réveillées en Afrique actuelle dépassent l´imagination humaine.Et face aux problèmes qui gangrènent la société et mettent beaucoup foyers dans la précarité insupportable, l´Afrique semble être devenue la cible par excellence des ces sectes. D´ailleurs la gent féminine se montre plus vulnérable.

Nous sommes dans un hôpital pas loin de la capitale politique camerounaise. Hommes et femmes venus pour se soigner, d´autres abandonnés par leur famille tuent le temps dans les chambres, à la véranda et dans la salle d´attente dont les conditions d´hygiène font preuve d´une négligence criarde des lieux.

A la tombée de la nuit, deux jeunes “pasteurs” venant de laisser leur casquette du chômage au profit d´une Bible déchiquetée par le poids des ans et des utilisateurs, font irruption dans une chambre. 

Les malades surpris se soumettent vite à la conquête de l´esprit par nos deux jeunes prêcheurs. Dans un méli-mélo des langues, on ne peut retenir que “Alléluia” et “Amen”, ce que les malades répètent copieusement malgré l´état critique de bon nombre qui gisent sur les matelas au sol.

Vint le tour des miracles. Les deux imposteurs se dirigent vers un homme assis dans un fauteuil roulant, les pieds paralysés depuis belle lurette. Le premier, avec la Bible tenue par la main gauche, lui administra une gifle avec la droite, puis deux, trois et en fin de compte une dizaine, tout en criant : “Lève-toi Satan et tu marches, au nom de Christ”. 

D´autres malades ne seront pas épargnés jusqu´à l´arrivée d´un bon samaritain venu de très loin pour s´enquérir des nouvelles de son oncle. Au moment où nous rapportons les faits, les deux malfrats on pris la poudre d´escampette et les habitants du quartier peinent encore à trouver leurs traces. Nouvelle profession au Cameroun ou fantasme excentrique des faux bergers ? Dieu seul le sait. A vendredi prochain et bon vendredi