USA : 100 pasteurs et leaders évangéliques dénoncent le décret de Trump sur l’immigration

Le 27 janvier dernier, Donald Trump signait un décret suspendant l’admission aux États-Unis des ressortissants de 7 pays du Moyen-Orient, pour une durée de 3 mois. Le décret spécifiait aussi qu’une préférence serait accordée aux minorités religieuses persécutées, dont les chrétiens.

Cette annonce, jugée discriminatoire, avait immédiatement suscité une vague de protestation dans le pays et dans le monde entier. Le 3 février, un juge fédéral de Seattle, dans l’Etat de Washington, avait émis une injonction temporaire bloquant l’application du décret. Le recours en appel de l’administration Trump avait ensuite été rejeté par la cour d’appel de San Francisco. Le cabinet présidentiel prévoit toutefois de mener à son terme le projet de décret.

Parallèlement aux multiples réactions politiques, certains responsables religieux parmi les chrétiens d’Orient avaient émis des réserves quant à l’idée même de “préférence” accordée aux chrétiens.

«Toute politique d’accueil qui discrimine les persécutés et les souffrants sur base religieuse finit par nuire aux chrétiens d’Orient… Il est un piège… Nous ne voulons pas de privilèges.»

Plus de 700 leaders religieux, éducateurs, intellectuels, entrepreneurs ou défenseurs des droits et des libertés de toutes les religions, avaient envoyé une lettre ouverte à Donald Trump le pressant d’agir pour la défense des libertés religieuses dans le monde. Selon eux, les pays ayant une politique d’inclusion de toutes les religions sont “moins soumis à la violence” et “moins susceptibles d’exporter le terrorisme ».

Mercredi 8 février, dans un geste très inhabituel, une centaine de dirigeants évangéliques conservateurs ont publié une lettre destinée au Président Trump et au vice-président Pence, sur le Washington Post. Par ce courrier, ils entendent dénoncer le décret interdisant temporairement l’entrée dans le pays des réfugiés de certains pays.

“En tant que pasteurs et leaders chrétiens, nous sommes profondément concernés par la récente annonce de moratoire sur l’accueil de réfugiés… Notre fardeau pour celui qui est oppressé ou qui souffre prend racine dans l’appel de Jésus ‘d’aimer notre prochain comme nous-même’… En tant que chrétiens, nous avons un appel historique exprimé il y a plus de 2000 ans, pour servir la souffrance. Nous ne pouvons pas abandonner cet appel maintenant. Nous vivons dans un monde dangereux et affirmons le rôle crucial du gouvernement, pour nous protéger du mal et fixer les modalités d’admission des réfugiés. Cependant, la compassion et la sécurité peuvent coexister, comme elles l’ont fait depuis des décennies»

Parmi les signataires de cette lettre, on retrouve les noms de ministères évangéliques des grandes églises ou d’institutions des 50 états, tels que Tim et Kathy Keller, Ed Stetzer, Daniel Akin et l’auteur Max Lucado. Pour Scott Arbeiter, le président de l’organisation World Relief à l’origine de l’initiative :

“Il n’est pas nouveau pour l’église d’utiliser sa voix au nom de ceux qui n’en ont pas. Cela fait partie de notre appel historique et de notre identité. Et pendant près de quatre décennies, World Relief a aidé des milliers d’églises et des dizaines de milliers de bénévoles à répondre à cette appel par l’accueil des réfugiés. Cette lettre est la preuve que l’Église ne renoncera pas à sa vocation.”

Depuis la publication, environ 5000 personnes ont déjà ajouté leur nom à la lettre ouverte, transformée en pétition sur World Relief.

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Les 5 pasteurs africains les plus riches, tous de nationalité nigériane

On en parle très peu mais les pasteurs africains se distinguent aussi par leur étonnante richesse, en plus de leur dévotion à Dieu. Zoom sur le classement des 5 hommes de Dieu les plus riches du continent qui, nous mettons un point d’honneur à le préciser, nous viennent tous du Nigéria.

Ce n’est pas de sitôt que nous verrons des pasteurs figurer dans le classement des africains les plus riches, quand bien même certains d’entre eux auraient une fortune estimée à des dizaines de millions de dollars. Ces hommes de Dieu qui prêchent régulièrement la parole du Seigneur dans les églises amassent en effet une petite fortune dans leur métier. Notre rédaction a enquêté sur le cercle très fermé de ces richissimes pasteurs africains, plus précisément sur les 5 plus grosses fortunes. On serait peut-être tenté de parler du classement des cinq hommes de Dieu nigérians les plus riches car il s’agit d’un podium 100% nigérian.

5ème Chris Okotie – 10 millions de dollars

La cinquième place du podium est occupée par Chris Okotie, qui en pasteur dans une église, est télévangéliste très suivi au Nigéria. Né le 16 juin 1958 dans l’Etat du Delta, cet homme de Dieu est aussi écrivain, sans oublier qu’il est aussi engagé dans la vie politique de son pays. Chris Okotie est depuis 1987 le pasteur de l’église « Household of God Church International Ministries » qui se trouve à Lagos la capitale nigériane. Sa fortune serait actuellement estimée autour de 10 millions de dollars, un véritable pactole pour un homme de Dieu.

4ème Matthew Ashimolowo – 10 millions de dollars

A 65 ans, Matthew Ashimolowo fait lui aussi partie des hommes de Dieu les plus riches du continent africain. Il est à la tête de Kingsway International Christian Centre, une église située à Londres en Angleterre. Son église est l’une des plus fréquentées en Europe puisqu’elle accueille environ 12.000 fidèles pour chaque messe du dimanche. Matthew Ashimolowo a déja mis sur le marché plus d’une cinquantaine de livres basées sur la foi chrétienne, sans doute l’une des raisons pour lesquelles il se retrouve dans notre classement avec une fortune évaluée à 10 millions de dollars.

3ème Temitope Balogun Joshua – 15 millions de dollars

Le prophète Temitope Balogun Joshua est aussi un télévangéliste en plus d’être pasteur de la « Synagogue Church Of All Nations » dont il est le fondateur. Très suivi sur les réseaux sociaux, le prophète TB Joshua est actuellement suivi par plus de 2,6 millions de personnes sur Facebook et compte aussi environ 500.000 abonnés à sa chaîne Youtube. L’homme de Dieu a aussi mis en place sa propre chaîne de télévision chrétienne baptisée « Emmanuel TV ». A en croire certaines sources, sa fortune serait estimée à 15 millions de dollars environ.

2ème Chris Oyakhilome – 50 millions de dollars

Né le 7 décembre 1953 à Edo dans le sud-ouest du Nigéria, le pasteur Chris Oyakhilome avait essuyé la colère de plusieurs chrétiens l’année dernière en raison de sa position pas très religieuse sur la question de la masturbation. L’homme de Dieu avait clairement fait comprendre l’an dernier que l’acte de se masturber ne comportait aucun pêché, une position qui a valu au pasteur de l’Eglise « Ambassade du Christ » de se retrouver sous le feu de projecteurs. La fortune de l’homme qui a créé une grosse polémique en avril dernier est actuellement estimée à 50 millions de dollars, une immense fortune certes, mais pas assez pour faire de lui le pasteur africain le plus riche.

1er David Oyedepo – 150 millions de dollars

La première place du classement des 5 pasteurs les plus riches d’Afrique revient sans surprise à David Oyedepo, fondateur de l’Eglise « Le Monde de la foi vivante ». En plus d’être pasteur, David Oyedepo est aussi architecte dans la vie. Selon certaines voix, le nigérian serait même l’homme de Dieu le plus riche du monde grâce à sa mirobolante fortune évaluée à 150 millions de dollars.

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USA : Des pasteurs évangéliques lancent une pétition en faveur des réfugiés

Temps de lecture : 3 minutes

Des leaders évangéliques ont lancé une pétition sous forme de lettre à Donald Trump pour supporter les réfugiés.

La politique anti-immigration du président américain ne convient pas à tous les chrétiens du pays. Ainsi certains s’organisent pour faire entendre leur voix.

L’Observateur Chrétien vous propose une traduction de la lettre qui sera adressée au gouvernement des États-Unis :

« Cher président Trump et vice-président Pence,

En tant que pasteurs et leaders chrétiens, nous sommes profondément préoccupés par le moratoire récemment annoncé sur la situation des réfugiés. Notre préoccupation pour les opprimés et les souffrants est enracinée dans l’appel de Jésus à ‘aimer notre prochain comme nous nous aimons’. Dans l’histoire du Bon Samaritain (Luc 10: 25-37), Jésus montre clairement que notre ‘prochain’ comprend l’étranger et toute personne fuyant la persécution et la violence, indépendamment de leur foi ou de leur pays.

En tant que chrétiens, nous avons un appel historique de plus de deux mille ans pour servir ceux qui souffrent. Nous ne pouvons pas abandonner cet appel maintenant. Nous vivons dans un monde dangereux et nous affirmons le rôle crucial que joue le gouvernement pour nous protéger du mal et pour définir les conditions d’admission des réfugiés. Cependant, la compassion et la sécurité peuvent coexister, comme c’est le cas depuis des décennies. Pour les persécutés et les souffrants, chaque jour importe ; Chaque retard est une atteinte à l’espoir.

Depuis le lancement de votre programme, des milliers d’églises locales dans tout le pays ont joué un rôle dans l’accueil des réfugiés issus de tous les milieux religieux. Les ministères s’occupant des réfugiés nouvellement arrivés sont prêts et désirent recevoir des milliers de personnes supplémentaires, ce que ne permet actuellement pas le nouvel ordre exécutif.

En tant que leaders, nous nous félicitons de la préoccupation exprimée pour les minorités religieuses, y compris les chrétiens persécutés. Les disciples du Christ font face à des persécutions horribles et même à des génocides dans certaines parties du monde. Alors que nous sommes impatients d’accueillir les chrétiens persécutés, nous accueillons aussi les musulmans vulnérables, les gens d’autres religions, et même les athées. Cette ordonnance réduit considérablement le nombre total de réfugiés autorisés cette année, privant ainsi les familles d’espoir et d’avenir. Et cela pourrait bien leur coûter la vie.

En tant que chrétiens, nous nous engageons à prier pour nos élus. Notre prière est que Dieu accorde au Président Trump et à tous nos dirigeants la sagesse divine puisqu’ils dirigent l’orientation de notre nation. Nous prions également pour les personnes vulnérables dont les décisions ont un impact direct. »

Pour ceux qui auraient la même conviction que ces pasteurs, la pétition est disponible à l’adresse https://welcomerefugees-worldrelief.nationbuilder.com.

Un officier musulman rêve de Jésus et libère deux pasteurs

Temps de lecture : 3 minutes

L’association chrétienne Bibles for Mideast rapporte que deux de leurs pasteurs qui étaient emprisonnés ont été libérés miraculeusement suite à l’intervention de Jésus Christ.

Les deux hommes anciennement musulmans avaient été arrêtés fin janvier alors qu’ils priaient et enseignaient la Parole de Dieu à des chrétiens, dans le but de les préparer au baptême.

Si Bibles for Mideast ne dévoile pas le pays concerné pour des raisons de sécurité, on sait cependant que cela s’est déroulé dans un pays du Moyen-Orient dirigé par la charia (loi islamique).

Les deux pasteurs ont été condamnés pour blasphème puis retenus prisonniers.

Persécutés durant leur captivité, ils ont imploré le Seigneur d’intervenir.

« Nous avons demandé à notre Seigneur : ‘Où es-tu ? Pourquoi ne viens-tu pas nous sauver’ ? Nous priions : ‘Si nous avons péché et commis des iniquités, pardonne-nous, purifie-nous par ton sang précieux et sauve-nous de cette situation’. Et nous répétions sans cesse : ‘LE SANG DE JÉSUS EST NOTRE VICTOIRE’ ! Nous imaginions les souffrances qu’avait endurées notre Seigneur et cela nous a apporté du réconfort et la paix », témoigne l’un d’entre eux.

Au troisième jour de leur détention, un haut officier est venu dans leur cellule, leur a offert un bon repas puis leur a demandé plus tard de prier pour lui.

L’officier expliqua qu’il avait rêvé de Jésus-Christ la semaine précédente. Il avait vu le Seigneur Jésus assis sur un trône ; des millions d’anges obéissaient à ses ordres et Jésus levait ses mains percées d’où le sang s’écoulait. Les deux jours suivants, il avait fait le même songe. Le troisième jour, il fit un autre rêve ans lequel Jésus lui avait dit : « Mes enfants sont torturés dans ta prison. Prends en soin, ils sont la prunelle de mes yeux ».

Les trois jours suivant, l’officier continua de rendre visite aux prisonniers chrétiens, priant et lisant la Bible avec eux pour finalement accepter le Seigneur Jésus Christ comme son Sauveur et Seigneur personnel.

Après sa conversion, il demanda pardon aux pasteurs puis plaida leur cause devant le tribunal jusqu’à ce qu’ils soient libérés.

« Notre Seigneur a dit : ‘Je vous ai dit ces choses, afin que vous ayez la paix en moi. Vous aurez des tribulations dans le monde ; mais prenez courage, j’ai vaincu le monde.’ [Jean 16 :33] », peut-on lire dans le rapport de l’association chrétienne qui se conclut par « Notre Seigneur Jésus Christ est digne d’être adoré. Toute la gloire et l’honneur lui reviennent à jamais ! Amen ! Alléluia ».

Rendons gloire au Seigneur pour sa puissance et la délivrance ; il n’a pas changé depuis qu’il a libéré Paul et Silas ! Prions pour les chrétiens persécutés dans les pays musulmans à cause de leur foi.

Une vie au chevet des âmes et des hommes

A son auditoire qui viendra l’écouter évoquer son combat contre la faim, demain soir, Marc Subilia parlerat-il d’Albert Camus? Ce n’est pas impossible tant l’œuvre du théoricien de l’absurde, de la révolte et de la quête de sens, l’a profondément marqué. Le retraité la mentionne en effet très rapidement lorsqu’il entreprend de raconter sa vie. Une existence riche qui l’aura vu tour à tour, médecin, se pencher sur les corps puis, pasteur, se pencher sur les âmes, et enfin responsable d’une association qui lutte contre la faim dans le monde, Des calories pour la vie. «Au début des années 1970, La Peste était mon livre de chevet», se souvient Marc Subilia assis dans son salon des hauts de Montreux, décoré de touches aussi bleues que ses yeux.

A cette époque, ce petit dernier d’une fratrie lausannoise de quatre, père professeur de français et mère au foyer – «maman cent professions», sourit-il –, n’a pas choisi la voie toute tracée dans sa famille, où plusieurs ont embrassé la religion. Encouragé par ses lectures de Camus, Marc Subilia entame donc sa révolte, qui prend la forme de combat contre les maux: il fera médecine. «A l’heure du choix, je n’envisageais pas la théologie. Il y avait déjà plusieurs pasteurs dans la famille, j’ai préféré lutter contre la souffrance en devenant médecin. Et je trouvais très intéressant d’apprendre à se connaître, de voir comment on est fait et comment ça fonctionne», poursuit l’ancien interniste du CHUV, chez qui la quête de sens est déjà très prononcée.

Un sentiment puissant qui le poussera d’ailleurs à quitter la Suisse à la recherche de nouveaux horizons. En pleines seventies, on rêve découvertes et grands espaces. L’heure est aux voyages initiatiques. Chez Marc Subilia ce sera un road trip Lausanne – Katmandou. Le tout au volant d’un minibus acheté avec deux copains, eux aussi diplômés de médecine. Entre «gens très accueillants», «communication non verbale» et «belles rencontres», l’aventure de dix mois est passionnante. Mais pour un jeune Lausannois de 25 ans, elle ne va pas sans traumatismes. «On ne sort pas tout à fait indemne, après avoir déambulé dans Calcutta, avoir eu à repousser des personnes qui s’accrochent à vos pieds pour obtenir quelque chose.»

De retour en Suisse, en poste au CHUV, le médecin se retrouve très vite confronté au caractère machinal de la vie, là où l’absurde, chez Camus, puise sa source. «J’avais l’impression qu’il fallait faire de plus en plus la même chose et le faire toujours plus vite», se remémore l’ancien médecin, chez qui cette monotonie ainsi que les interrogations sur le sens de la vie de patients croisés en service de psychologie médicale ont fait ressurgir «des questions existentielles que je pensais enfouies sous le tapis». Et qui tournent autour de Dieu et du sens de la vie.

Toujours en quête de sens, Marc Subilia abandonne la médecine et entreprend des études de théologie, en 1981. Année déterminante qui marque également son mariage avec Ruth. Sa famille ne cache pas sa surprise face à sa réorientation professionnelle, mais le médecin devenu étudiant en théologie s’accroche. Il est consacré pasteur en 1988. «Ces deux métiers ne sont pas si différents, c’est la perspective qui diverge.» Suivra une période au Québec où, aumônier en clinique psychiatrique, il réalise la parfaite synthèse entre ses deux carrières. «Sachant que j’avais été médecin, de nombreuses personnes me disaient que je pourrais les comprendre. Cette confiance a été une clé.»

Le pasteur Subilia passera ensuite dix ans dans la paroisse de Bellevaux et onze années dans la paroisse de Renens, avant la retraite, en 2011. Mais après une vie passée au chevet des corps et des âmes, pas évident de raccrocher. Marc Subilia décide de s’attaquer au mal de la faim dans le monde. Il lance l’association Des Calories pour la Vie qui propose de sauter un repas par semaine et d’en offrir la contre-valeur à une œuvre luttant contre la faim. Le scandale de la faim n’est pas inéluctable. Il en parlera demain soir. Et peut-être évoquera-t-il aussi Albert Camus. (24 heures)

(Créé: 07.02.2017, 15h36)

Religion/Culte de ”port de robe” à l’Église évangélique du Gabon (EEG) : ”Eternel, mets tes paroles …

Puisée dans le livre du prophète Jérémie (1 :4-10), la prédication a placé le nouveau berger dans la perspective d’un ministère pastoral qui requiert de lui de nombreux engagements.

L’ÉVÈNEMENT avait la solennité d’une grande fête. Pour son ”culte de port de robe”, le nouveau révérend pasteur Christian Angoué-Memioghe, son église et son entourage, n’ont pas lésiné sur les moyens. Une dizaine de pasteurs dont le président de cette congrégation, le révérend Jean-Jacques Ndong Ekouaghe, ont assisté à cette cérémonie qui a eu pour cadre la paroisse du foyer protestant de Neuf-Etages. Pour avoir la ferveur chrétienne des grands jours, une dizaine de chorales l’ont animé de bout en bout, lui donnant ainsi un relief particulier.

Dans le système presbytérien synodal qui est celui de l’EEG, les pasteurs proposés sont ordonnés en tenue de ville (costume). Mais le port de la soutane se fait à l’occasion d’une cérémonie solennelle durant laquelle le nouveau ministre de la parole porte, pour la première fois, son insigne vestimentaire. Et cette journée lui est consacrée.

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Soudan: Un humanitaire chrétien et deux pasteurs condamnés à la prison

Le 29 janvier, un juge soudanais a condamné l’humanitaire tchèque Petr Jasek à la perpétuité et à une amende de 16 000 dollars américains. Les charges évoquées par la justice soudanaise sont nombreuses : espionnage, travail pour une Organisation non gouvernementale (ONG) sans autorisation soudanaise, diffamation contre l’Etat, incitation à la violence, entrée illégale au Soudan et photographie de zones militaires.

Deux pasteurs africains, arrêtés comme Petr Jasek en décembre 2015, ont été condamnés pour complicité d’espionnage, incitation à la haine et diffamation. Leur peine se porte à 12 ans de prison.

A Prague, le Ministre des affaires étrangères a réagi en affirmant que Petr Jasek n’avait pour but que d’aider les chrétiens soudanais. Un délégué ministériel sera envoyé pour négocier une possible libération avec le gouvernement soudanais. Le ministre lui-même s’est dit prêt à se déplacer si besoin.

D’après le site Morningstarnews.org, l’avocat des trois chrétiens a annoncé faire appel du jugement. Les arrestations avaient eu lieu après que les condamnés aient aidé un ami gravement blessé lors d’une manifestation étudiante.

Le même site d’information note que les persécutions envers les chrétiens ne vont que crescendo depuis la cession du Soudan du Sud en 2011.

La Rédaction d’Evangéliques.info – 02 février 2017 08:28

Devant le drame des migrants, refuser le silence

Face au drame des migrants, à quoi bon crier dans le désert ?, demande la pasteure Anne-Sophie Hahn.

Vendredi 27 janvier, à l’appel de l’association « La Vie Nouvelle », des voix se sont élevées face au drame des migrants qui meurent en Méditerranée. Plusieurs personnalités ont partagé leur prise de position : responsables religieux, théologiens et universitaires (Marion Muller-Colard, François-Xavier Cuche), acteurs de la vie politique et civile (Nicolas Hulot, Roland Ries, Geneviève Jacques, Georges Federmann), artistes, ont souhaité s’associer à cette initiative. Des comédiens ont prêté leur voix, ce soir-là, pour faire retentir tous ces cris. Angela Merkel elle-même a adressé un mot de soutien.

Sur leur blog (lecridestrasbourg.blogspot.fr), l’événement était annoncé comme suit : « Le drame des migrants, morts et abandonnés en Méditerranée, pourrait être la situation la plus inhumaine de notre siècle, la barbarie du XXIe siècle ! Et pourtant, le silence est assourdissant… Nous souhaiterions que, depuis Strasbourg, capitale de l’Europe démocratique, des appels fusent, des voix clament ce drame, crient le refus du silence. » Pour reprendre la veine évangélique, que des voix crient dans le désert, en somme…

Une telle initiative pourrait sembler dérisoire, et futile, face à l’insoutenable réalité. Car que sont quelques mots, dits, écrits, face aux dizaines de milliers de désespérés qui se noient sur les rives de notre continent dans l’indifférence générale ?

À quoi peut bien servir de crier dans le désert ?

Citoyens et prophètes

D’autres l’ont fait, il y a bien longtemps, sans se poser la question de l’utilité de leur cri. C’était quelque chose de bien plus grand qu’eux. Ils ne pouvaient pas ne pas crier. Ils avaient une parole à dire, à faire entendre.

Aujourd’hui, des citoyens se font prophètes, et ressentent cette même nécessité de ne plus se taire.

Dans les évangiles, « crier dans le désert » ne signifie pas nécessairement hurler sans que personne n’entende. Le désert, c’est aussi celui du silence, de l’indifférence.

Face à ces murs symboliques, mais aussi face à tous les murs bien réels qui s’élèvent entre les humains, il faut bien que des voix s’élèvent. Il faut bien que les « puissants » entendent les voix des « misérables ».

Car sinon, l’humanité prend le risque de s’accoutumer à l’horreur et à la violence. Et que dirons-nous, un jour, aux générations qui s’interrogeront et, peut-être, nous interpelleront sur cette tragédie faite de guerre, de fuite désespérée, d’appels au secours, de noyades, de portes fermées, d’asile refusé ?

Face aux discours qui parlent de danger et de menace, de sécurité et de protection, de préférence nationale et de suspicion des étrangers, il est nécessaire que des voix s’élèvent pour crier « humanité » et « accueil ».

Si autrefois, la parole des prophètes s’adressait aux exilés, aujourd’hui le cri prophétique s’adresse aux dirigeants et à tous les citoyens de nos pays occidentaux.

Pour interpeller, sans relâche. Jusqu’à ce que des barrières et des murs tombent, enfin.

Mais ce n’est pas là sa seule fonction et sa seule utilité. Le cri prophétique permet aussi de rassembler en une communauté visible et solidaire toutes celles et tous ceux qui s’y rallient, et qui croyaient être seuls à s’indigner. Et, ce faisant, il est aussi source d’espérance.

Nous sommes démunis, mais nous ne sommes pas seuls. Et nous ne sommes pas si peu nombreux que nous le craignons. Il est bon de nous en souvenir, ou de le réaliser. Il est bon de sentir la chaleur humaine, la solidarité, la fraternité derrière ce cri.

Alors oui, que des voix s’élèvent. Qu’elles soient bientôt rejointes par de nombreuses autres voix, pour faire retentir le cri assourdissant de l’humanité qui refuse de se séparer d’une partie d’elle-même.

Bien plus qu’utile, c’est un cri nécessaire, vital.

Donald Trump: Des pasteurs évangéliques critiquent le décret empêchant certaines nationalités d …

Des pasteurs baptistes ont critiqué le décret signé le 27 janvier par Donald Trump. Ce décret présidentiel interdit provisoirement l’accès au territoire américain aux ressortissants de sept pays jugés dangereux du monde musulman, rapporte le site Baptist Press. Le 30 janvier, Russell Moore, président de la Commission Ethique et liberté de la Convention baptiste du Sud, a écrit au président pour lui demander de veiller à tenir compte aussi bien de la compassion que des impératifs de sécurité.

Le pasteur Moore, critique de longue date de Donald Trump, a exprimé son « inquiétude quant aux conséquences du décret présidentiel.» Russell Moore redoute des tensions diplomatiques potentielles «avec le monde musulman, mettant en danger les missionnaires Baptistes du Sud servant dans ces pays, et les empêchant de servir les réfugiés et d’autres personnes dans le besoin en leur apportant une aide humanitaire et l’amour de l’Evangile.»

Le pasteur Mokhles Hanna, de l’Eglise baptiste arabe de Dallas, a relayé la tristesse de ses membres. Le décret présidentiel a empêché les retrouvailles familiales pour certains. «Je comprends ce que le président Trump essaie de faire,» a confié celui qui a lui-même fui la persécution religieuse en Egypte en 2006. «Mais je préférerais que l’administration traite les dossiers au cas par cas.»

Lors de sa campagne, Donald Trump avait promis de «stopper totalement l’immigration des musulmans jusqu’à ce que nos représentants comprennent ce qui est en train de se passer.»

La rédaction d’evangeliques.info/ Baptist Press – 31 janvier 2017 09:38

Le pasteur Félicien Lawson, un « œcuméniste » engagé pour l’unité des chrétiens

Pasteur Félicien Lawson. Crédit : Charles Ayetan

Pasteur Félicien Lawson. Crédit : Charles Ayetan

Le pasteur Félicien Lawson est l’un des promoteurs au Togo de la semaine de prière pour l’unité des chrétiens. À 67 ans, après 43 ans de ministère pastoral, dont 9 comme président de l’Église Méthodiste du Togo, celui qui se présente comme un « œcuméniste » est toujours en activité au service de l’évangélisation, notamment dans le service œcuménique et l’accompagnement spirituel.

Comment avez-vous vécu la semaine de prière pour l’unité des chrétiens ?

Pasteur Félicien Lawson : Cette année, nous nous sommes réunis autour du thème général « Nous réconcilier. L’amour du Christ nous y presse » (2 Co 5, 14-20). Les rencontres ont eu lieu à Lomé et dans tout le pays.

En tant que personne ressource, j’ai été invité ici ou là pour des conseils en vue de l’organisation des manifestations. Les célébrations de cette semaine de prière sont toujours intenses, dans une ambiance de fête, nourrie de chants et danses, mais aussi et surtout de prières d’intercession accompagnées d’homélie, d’études bibliques et de conférences.

Quelles activités vous ont le plus marqué ?

F. L. : Ce qui m’a toujours impressionné, c’est la rencontre qui crée des amitiés et qui nous permet de discuter librement des sujets ou doctrines qui fâchent et qui nous enfoncent dans les divisions. Nous partageons des points de vue qui n’engagent pas nos Églises. Moi, je discute librement avec des prêtres et des pasteurs ; ça me permet de me comprendre et de comprendre l’autre.

Comment imaginez-vous l’unité des chrétiens ? Et à quand son avènement ?

F. L. : L’unité des chrétiens est en Christ, son avènement est en Christ. Il m’appartient de vivre cette unité dans l’amour du Christ par des actes concrets. La lecture périodique de la prière sacerdotale (Jean 17) et la prière me font vivre l’unité intérieure et extérieure. L’unité doit être vécue quotidiennement ; c’est pourquoi en dehors de la semaine de prière, et toute l’année, je participe volontiers à diverses célébrations dans les Églises sœurs, notamment l’Église catholique. Là où Dieu m’appelle dans son amour, je suis toujours là. Dieu aime profondément toute l’humanité, les 7 milliards d’hommes que nous sommes dans le monde actuellement.

Quels sont les défis à relever pour parvenir à l’unité des chrétiens ?

F. L. : Le premier de tous, c’est la conversion permanente et profonde à Dieu et à l’homme par une vie spirituelle, morale et sociale. Le deuxième défi, c’est d’accepter d’être tout simplement un disciple, un écolier, un chercheur du Christ. C’est le Christ qui nous unit et je reçois de lui la sève nécessaire pour vivre l’unité.

Quelle est votre relation avec la Vierge Marie ?

F. L. : De grâce, ne croyez pas que la Vierge Marie est la propriété de l’Église catholique. La Très Sainte Mère de Dieu, Marie, l’a dit clairement dans son cantique : « Oui, dès maintenant et en tous les temps, les humains me diront bienheureuse » (Luc 1, 48 b). La Mère de mon Sauveur et Seigneur Jésus-Christ est plus que ma mère. Elle se révèle à qui elle veut par le mystère de l’Incarnation. Je n’en discute pas. C’est de l’ordre de la Révélation.

Quelles relations l’Église méthodiste entretient-elle avec les autres Églises ?

F. L. : L’Église méthodiste entretient de très bonnes relations avec l’Église catholique, ainsi que les autres Églises chrétiennes. Comme preuve, nous avons béni de nombreux mariages mixtes et de nombreux foyers chrétiens, de différentes dénominations, vivent harmonieusement dans nos familles.

Charles Ayetan (à Lomé)